Istres ville pilote de la concertation
Nicole Joulia
Il est évident que Nicole Joulia dans son bras de fer avec le SAN Ouest Provence veut dépasser les clivages et conflits pour, comme elle ne cesse de l'affirmer: " Aller à l'essentiel"
Voici comment elle l'exprime dans son Blog www.istres-le-maire.eu:
"Redonner la parole aux Istréens, permettre à chacun d'apporter son expérience, ses idées ou tout simplement sa bonne volonté pour inventer la ville de demain…
La démocratie participative est en marche
La création du Conseil des Sages s'inscrit dans cette démarche de démocratie participative. Au mois de février nos “aînés”, sans distinction si ce n'est celui de l'âge (minimum 55 ans) et de leur ancienneté de résidence à Istres (depuis au mois 5 ans) ont été invités à faire acte de candidature pour participer à cette future assemblée des sages. Près de 180 personnes ont répondu à cet appel.
Lundi dernier (26 mars) plus de 140 d'entre elles étaient réunies pour la première fois, à l'Espace 233. Avec l'aide et l'expertise, de l'Université du Citoyen, ils et elles se sont mis au travail. Non pas pour tout de suite faire des propositions, donner leur avis… mais tout simplement pour écrire eux-mêmes la première page de l'histoire de leur assemblée. Comment va-t-elle fonctionner, quelle sera sa mission… ce sont les Sages qui décideront des règles institutives de leur conseil.
Je suis très fière et heureuse de voir un tel engouement de nos aînés pour leur ville. Je suis certaine que notre ville trouvera dans l'expérience de nos aînés un précieux outil pour construire ensemble une ville qui nous rassemble."
Il n'en reste pas moins que les "Casseroles de Caillat sont là avec leur lot de profondes blessures sociales et humaines non encore cicatrisées. Le dire c'est ne pas risquer que la démocratie participative passe pour être un moyen de " gommer" les détresses des uns et des autres. Effectivement, aller vers les autres, ouvrir une épicerie sociale, mettre en place "le Conseil des Sages d'Istres" ne suffit pas. Il faut aussi s'atteler plus encore à résoudre par exemple des problèmes précis, tels que par exemple celui de Isabelle Lacara, ex salariée du Centre Social des Magnans et toujours sans revenu, sans emploi. L'on se souviendra qu'en son temps, par un coup de force dont Michel Caillat a le secret, les salariés en CDI du centre social ce sont vu "invités" à démissionner et à accepter des CDD avec baisse de salaire. Isabelle avait refusé elle s'en retrouve sanctionnée dans sa santé ainsi qu'en pleine précarité et sans revenu. L'affaire est actuellement pendante en justice. Pour autant, la ville et le CCAS mis en cause dans la procédure ne semblent pas être employeurs d'Isabelle. C'est, en effet bien sûr le centre social des Magnans qui l'est. Cet entité juridique n'existe plus!
Est ce à dire que la Municipalité doit baisser les bras? Certes non, car ce serait avaliser la politique anti sociale et despotique de Michel Caillat. De toute evidence les service de la ville doivent pour le moins "communiquer" sur cette affaire.
Voici comment elle l'exprime dans son Blog www.istres-le-maire.eu:
"Redonner la parole aux Istréens, permettre à chacun d'apporter son expérience, ses idées ou tout simplement sa bonne volonté pour inventer la ville de demain…
La démocratie participative est en marche
La création du Conseil des Sages s'inscrit dans cette démarche de démocratie participative. Au mois de février nos “aînés”, sans distinction si ce n'est celui de l'âge (minimum 55 ans) et de leur ancienneté de résidence à Istres (depuis au mois 5 ans) ont été invités à faire acte de candidature pour participer à cette future assemblée des sages. Près de 180 personnes ont répondu à cet appel.
Lundi dernier (26 mars) plus de 140 d'entre elles étaient réunies pour la première fois, à l'Espace 233. Avec l'aide et l'expertise, de l'Université du Citoyen, ils et elles se sont mis au travail. Non pas pour tout de suite faire des propositions, donner leur avis… mais tout simplement pour écrire eux-mêmes la première page de l'histoire de leur assemblée. Comment va-t-elle fonctionner, quelle sera sa mission… ce sont les Sages qui décideront des règles institutives de leur conseil.
Je suis très fière et heureuse de voir un tel engouement de nos aînés pour leur ville. Je suis certaine que notre ville trouvera dans l'expérience de nos aînés un précieux outil pour construire ensemble une ville qui nous rassemble."
Il n'en reste pas moins que les "Casseroles de Caillat sont là avec leur lot de profondes blessures sociales et humaines non encore cicatrisées. Le dire c'est ne pas risquer que la démocratie participative passe pour être un moyen de " gommer" les détresses des uns et des autres. Effectivement, aller vers les autres, ouvrir une épicerie sociale, mettre en place "le Conseil des Sages d'Istres" ne suffit pas. Il faut aussi s'atteler plus encore à résoudre par exemple des problèmes précis, tels que par exemple celui de Isabelle Lacara, ex salariée du Centre Social des Magnans et toujours sans revenu, sans emploi. L'on se souviendra qu'en son temps, par un coup de force dont Michel Caillat a le secret, les salariés en CDI du centre social ce sont vu "invités" à démissionner et à accepter des CDD avec baisse de salaire. Isabelle avait refusé elle s'en retrouve sanctionnée dans sa santé ainsi qu'en pleine précarité et sans revenu. L'affaire est actuellement pendante en justice. Pour autant, la ville et le CCAS mis en cause dans la procédure ne semblent pas être employeurs d'Isabelle. C'est, en effet bien sûr le centre social des Magnans qui l'est. Cet entité juridique n'existe plus!
Est ce à dire que la Municipalité doit baisser les bras? Certes non, car ce serait avaliser la politique anti sociale et despotique de Michel Caillat. De toute evidence les service de la ville doivent pour le moins "communiquer" sur cette affaire.