Rod Beckström a en effet donné sa démission au Département de la sécurité nationale, le DHS, auquel il était rattaché. Cet ancien entrepreneur de la Silicon Valley justifie sa démission par le manque de moyens accordés au NCSC, et par la décision de confier les questions de cyberdéfense à la NSA (National Security Agency), l'agence américaine en charge du renseignement. Un risque démocratique avéré Rod Beckström explique que depuis sa création en mars 2008, le Centre national pour la cybersécurité n'a reçu qu'un financement de cinq semaines et ne dispose que de cinq employés pour remplir ses missions.
En outre, l'ancien dirigeant juge le rattachement du NCSC à la NSA comme une erreur stratégique de nature à faire échouer sa mission. Selon Rod Beckström, les barrières culturelles entre le renseignement et la sécurité des réseaux ne permettent pas cette conciliation. Le fait de confier le monitoring et la responsabilité des réseaux gouvernementaux à une seule agence représente en outre selon lui une menace pour le processus démocratique même.
Le Département de la Défense américain maintient toutefois sa volonté de placer la cyberdéfense du pays sous la responsabilité de la NSA, et non plus du DHS (Department of Homeland Security). Pour en savoir plus : Etats-Unis : des parlementaires veulent une rétention de deux ans pour les adresses IP Etats-Unis : Obama reprend en main la sécurité de l'infrastructure Internet Les comptes Twitter de Barack Obama et de Britney Spears piratés Symantec dresse le nouveau panorama de la cybercriminalité
Source: Yahoo News
En outre, l'ancien dirigeant juge le rattachement du NCSC à la NSA comme une erreur stratégique de nature à faire échouer sa mission. Selon Rod Beckström, les barrières culturelles entre le renseignement et la sécurité des réseaux ne permettent pas cette conciliation. Le fait de confier le monitoring et la responsabilité des réseaux gouvernementaux à une seule agence représente en outre selon lui une menace pour le processus démocratique même.
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