Démantèlement d'un réseau frauduleux de désimlockage
Un juteux trafic de codes, permettant de faire sauter le verrou de sécurité qui bloque l'usage d'un mobile sur le réseau d'un seul opérateur, vient de tomber. Ce sont les gendarmes de la section de recherche de Marseille qui ont mené l'enquête pendant plusieurs mois, à la suite d'une plainte de SFR. Ils ont procédé ce week-end au démantèlement d'un réseau qui avait aussi des ramifications chez Orange et Bouygues Telecom. Ces deux derniers opérateurs viennent de se porter partie civile pour vol en bande organisée et atteinte aux systèmes de traitement automatisé des données. Au total, neuf personnes ont été interpellées. Pour alimenter leur négoce de codes de désimlockage, les trafiquants n'exploitaient pas une faille technique, mais humaine. Ils avaient réussi à se créer des complicités au sein des opérateurs. Parfois, il s'agissait de personnes en interne, comme des cadres supérieurs, qui par leur fonction ont accès aux bases de données des codes de déverrouillage. Dans d'autres cas, comme Orange le reconnaît, les fuites venaient d'un sous-traitant en charge des relations clientèle.(01.net)
Un important réseau de cybercriminels démantelé en France
Un réseau de cybercriminels soupçonnés d'avoir revendu en masse des codes confidentiels servant à débloquer des téléphones portables a été démantelé par les gendarmes marseillais. Neuf personnes ont été interpellées en Bretagne, dans le nord de la France, dans le Var et dans la région parisienne. "C'est l'une des plus belles et des plus grosses affaires de cybercriminalité identifiée à ce jour par le mode opératoire, les sommes en cause, le nombre de personnes impliquées, son caractère national et international", a résumé lundi le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, lors d'une conférence de presse. Les trois principaux opérateurs français de téléphonie mobile, Orange, Bouygues et SFR, ont été touchés par cette fraude qui pourrait aussi concerner les constructeurs de téléphone et des opérateurs étrangers, notamment européens. "Il n'y a pas de faille chez les opérateurs mais des agents corrompus chez les sous-traitants et les constructeurs", a précisé le chef de la cellule nouvelles technologies de la Section de recherches de Marseille, Philippe Lajeunesse. Les pirates du net se procuraient les informations sur les codes secrets dits de déblocage des portables auprès de salariés des constructeurs ou de boutiques de téléphonie mobile. Ils les commercialisaient ensuite sur internet au prix d'environ 30 euros l'unité. "Chaque source interpellée, on en a au moins six, sortait au minimum une centaine de codes par jour. On estime la fraude à 30.000 déblocages par mois", a précisé l'adjudant-chef Lajeunesse.(reuters)
Source: Yahoo Actualités
Un juteux trafic de codes, permettant de faire sauter le verrou de sécurité qui bloque l'usage d'un mobile sur le réseau d'un seul opérateur, vient de tomber. Ce sont les gendarmes de la section de recherche de Marseille qui ont mené l'enquête pendant plusieurs mois, à la suite d'une plainte de SFR. Ils ont procédé ce week-end au démantèlement d'un réseau qui avait aussi des ramifications chez Orange et Bouygues Telecom. Ces deux derniers opérateurs viennent de se porter partie civile pour vol en bande organisée et atteinte aux systèmes de traitement automatisé des données. Au total, neuf personnes ont été interpellées. Pour alimenter leur négoce de codes de désimlockage, les trafiquants n'exploitaient pas une faille technique, mais humaine. Ils avaient réussi à se créer des complicités au sein des opérateurs. Parfois, il s'agissait de personnes en interne, comme des cadres supérieurs, qui par leur fonction ont accès aux bases de données des codes de déverrouillage. Dans d'autres cas, comme Orange le reconnaît, les fuites venaient d'un sous-traitant en charge des relations clientèle.(01.net)
Un important réseau de cybercriminels démantelé en France
Un réseau de cybercriminels soupçonnés d'avoir revendu en masse des codes confidentiels servant à débloquer des téléphones portables a été démantelé par les gendarmes marseillais. Neuf personnes ont été interpellées en Bretagne, dans le nord de la France, dans le Var et dans la région parisienne. "C'est l'une des plus belles et des plus grosses affaires de cybercriminalité identifiée à ce jour par le mode opératoire, les sommes en cause, le nombre de personnes impliquées, son caractère national et international", a résumé lundi le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, lors d'une conférence de presse. Les trois principaux opérateurs français de téléphonie mobile, Orange, Bouygues et SFR, ont été touchés par cette fraude qui pourrait aussi concerner les constructeurs de téléphone et des opérateurs étrangers, notamment européens. "Il n'y a pas de faille chez les opérateurs mais des agents corrompus chez les sous-traitants et les constructeurs", a précisé le chef de la cellule nouvelles technologies de la Section de recherches de Marseille, Philippe Lajeunesse. Les pirates du net se procuraient les informations sur les codes secrets dits de déblocage des portables auprès de salariés des constructeurs ou de boutiques de téléphonie mobile. Ils les commercialisaient ensuite sur internet au prix d'environ 30 euros l'unité. "Chaque source interpellée, on en a au moins six, sortait au minimum une centaine de codes par jour. On estime la fraude à 30.000 déblocages par mois", a précisé l'adjudant-chef Lajeunesse.(reuters)
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