La distribution, actuellement assurée par Veolia et GDF Suez, avait été privatisée en 1984 par Jacques Chirac.
Un seul établissement public (EPIC) sera créé début 2009 pour assurer toute la chaîne de l'eau, de la production à la distribution. La réforme, promise par le maire pendant la campagne des municipales, entrera en vigueur dans un an et un mois au 1er janvier 2010. "Un tournant majeur de la politique municipale de l'eau", selon Anne Le Strat, adjointe (app. PS) chargée de l'eau.
Le maire socialiste, soutenu par sa majorité PS, PC, Verts et MRC, a revendiqué ce choix "politique et pragmatique", déjà fait par des villes comme New York, Amsterdam ou Bruxelles. L'UMP et le Nouveau Centre et indépendants ont voté contre.
La mairie s'engage à stabiliser, en euros courants, la part communale du prix de l'eau: celle-ci est facturée 2,81 EUR le mètre cube (la moins chère d'Ile-de-France) alors que la moyenne nationale avoisine les 3 euros.
Le président du groupe socialiste Jean-Pierre Caffet a vanté "l'efficacité de gauche de cette réforme" qui dégagera, selon lui, "30 M EUR/an au service des Parisiens". Pour Ian Brossat (PCF), il s'agit d'un "retour à la raison loin de tout credo néo-libéral".
Yves Contassot (Verts) a jugé "immoral de vouloir dégager des profits financiers" sur l'eau, "un bien précieux universel, dont personne ne peut se passer même s'il n'a pas les moyens de payer". Bertrand Delanoë a annoncé la mise en place d'une tarification sociale adaptée pour répondre aux exigences de "solidarité".
Le président du groupe UMP Jean-François Lamour a estimé, à propos de la remunicipalisation, que "le coût de cette manoeuvre est totalement imprévisible". "Après avoir augmenté les impôts, c'est un nouveau coup dur pour le pouvoir d'achat des Parisiens qui vont payer la note", a-t-il lancé. "Vos choix politiques sont de mauvais choix. Ils commencent déjà à peser sur le quotidien des Parisiens", a-t-il dit.
Yves Pozzo di Borgo (Nouveau Centre et indépendants) a accusé le maire de Paris de s'enfermer "dans un village gaulois" et lui a conseillé de "réfléchir dans une logique de Grand Paris". Ce que Mme Le Strat a jugé "très politicien" alors que le Syndicat des Eaux d'Ile-de-France (Sedif) présidé par le maire d'Issy-les-Moulineaux André Santini (Nouveau Centre) doit reconduire, le 11 décembre, les contrats privés pour quelque 144 communes.
Les personnels issus de la SEM Eau de Paris, de Veolia, Suez et du Crecep (Centre de recherche, d'expertise et de contrôle des eaux de Paris), quelque 900 personnes selon la Ville et plus de 1.000 selon l'UMP, doivent être repris dans la nouvelle régie municipale par "transfert des contrats et droits associés, avec une harmonisation progressive", a indiqué Mme Le Strat.
Source: Yahoo News
Un seul établissement public (EPIC) sera créé début 2009 pour assurer toute la chaîne de l'eau, de la production à la distribution. La réforme, promise par le maire pendant la campagne des municipales, entrera en vigueur dans un an et un mois au 1er janvier 2010. "Un tournant majeur de la politique municipale de l'eau", selon Anne Le Strat, adjointe (app. PS) chargée de l'eau.
Le maire socialiste, soutenu par sa majorité PS, PC, Verts et MRC, a revendiqué ce choix "politique et pragmatique", déjà fait par des villes comme New York, Amsterdam ou Bruxelles. L'UMP et le Nouveau Centre et indépendants ont voté contre.
La mairie s'engage à stabiliser, en euros courants, la part communale du prix de l'eau: celle-ci est facturée 2,81 EUR le mètre cube (la moins chère d'Ile-de-France) alors que la moyenne nationale avoisine les 3 euros.
Le président du groupe socialiste Jean-Pierre Caffet a vanté "l'efficacité de gauche de cette réforme" qui dégagera, selon lui, "30 M EUR/an au service des Parisiens". Pour Ian Brossat (PCF), il s'agit d'un "retour à la raison loin de tout credo néo-libéral".
Yves Contassot (Verts) a jugé "immoral de vouloir dégager des profits financiers" sur l'eau, "un bien précieux universel, dont personne ne peut se passer même s'il n'a pas les moyens de payer". Bertrand Delanoë a annoncé la mise en place d'une tarification sociale adaptée pour répondre aux exigences de "solidarité".
Le président du groupe UMP Jean-François Lamour a estimé, à propos de la remunicipalisation, que "le coût de cette manoeuvre est totalement imprévisible". "Après avoir augmenté les impôts, c'est un nouveau coup dur pour le pouvoir d'achat des Parisiens qui vont payer la note", a-t-il lancé. "Vos choix politiques sont de mauvais choix. Ils commencent déjà à peser sur le quotidien des Parisiens", a-t-il dit.
Yves Pozzo di Borgo (Nouveau Centre et indépendants) a accusé le maire de Paris de s'enfermer "dans un village gaulois" et lui a conseillé de "réfléchir dans une logique de Grand Paris". Ce que Mme Le Strat a jugé "très politicien" alors que le Syndicat des Eaux d'Ile-de-France (Sedif) présidé par le maire d'Issy-les-Moulineaux André Santini (Nouveau Centre) doit reconduire, le 11 décembre, les contrats privés pour quelque 144 communes.
Les personnels issus de la SEM Eau de Paris, de Veolia, Suez et du Crecep (Centre de recherche, d'expertise et de contrôle des eaux de Paris), quelque 900 personnes selon la Ville et plus de 1.000 selon l'UMP, doivent être repris dans la nouvelle régie municipale par "transfert des contrats et droits associés, avec une harmonisation progressive", a indiqué Mme Le Strat.
Source: Yahoo News