Les réactions à droite
-Le président Nicolas Sarkozy a salué la perte d'"un esprit libre et indépendant". "Son expérience internationale et sa hauteur de vues en ont fait un homme d'Etat qui avait la passion de la France, en même temps qu'un personnage à part dans le personnel politique français", a rappelé Nicolas Sarkozy. "Il a incarné sa vie durant l'exigence intellectuelle et morale dans la conduite de l'action publique".
-Raymond Barre "a incarné toutes les facettes de l'homme politique français et porté haut les valeurs d'exigence morale et de rigueur", a jugé le Premier ministre François Fillon. "Son parcours démontre qu'il n'y a pas d'autre chemin que de dire la vérité aux Français et de prendre résolument des mesures parfois difficiles".
-"Les Français lui doivent beaucoup", a insisté l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing, "c'est un homme qui a énormément travaillé pour eux". "Il avait une énergie au travail incroyable" et il a "maintenu l'économie française dans une situation exceptionnelle" face à "la crise pétrolière deux fois de suite".
- "Raymond Barre a été un grand homme d'Etat, un économiste brillant et un grand européen", a salué la Commission européenne. Pour son président José Manuel Barroso, "la conviction, la compétence et expérience européenne de Raymond Barre l'ont toujours amené à concevoir la vie politique nationale en ayant à l'esprit l'idéal, les exigences et les opportunités de l'Europe".
-Raymond Barre était "un homme soutenu, aimé et admiré parce que c'était un homme d'Etat", a expliqué le président du MoDem François Bayrou. Un homme d'Etat "c'est quelqu'un qui met l'intérêt général au-dessus des intérêts particuliers, qui met l'intérêt du pays au-dessus des intérêts de clans, de partis, des personnes", a-t-il ajouté.
-"C'était un personnage d'une intelligence rare, mais il mariait cette intelligence à une bonhomie et une simplicité humaine tout à fait remarquable. On le considérait comme un grand monsieur", a décrit Anne-Marie Comparini, conseillère régionale de Rhône-Alpes (MoDem) qui a travaillé pendant plus de 25 ans aux côtés de Raymond Barre.
-Hervé Morin, le président du Nouveau centre et ministre de la Défense, a rappelé la stature de "brillant universitaire (...) dont l'expertise avait dépassé les frontières nationales" de l'ancien Premier ministre.
-"C'était un des premiers, parmi les grands hommes politiques français, à avoir su parler d'économie aux Français. Il l'a toujours fait avec intelligence, sans démagogie aucune", a salué Laurence Parisot, la présidente du MEDEF.
-Raymond Barre "a incarné toutes les facettes de l'homme politique français et porté haut les valeurs d'exigence morale et de rigueur", a jugé le Premier ministre François Fillon. "Son parcours démontre qu'il n'y a pas d'autre chemin que de dire la vérité aux Français et de prendre résolument des mesures parfois difficiles".
-"Les Français lui doivent beaucoup", a insisté l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing, "c'est un homme qui a énormément travaillé pour eux". "Il avait une énergie au travail incroyable" et il a "maintenu l'économie française dans une situation exceptionnelle" face à "la crise pétrolière deux fois de suite".
- "Raymond Barre a été un grand homme d'Etat, un économiste brillant et un grand européen", a salué la Commission européenne. Pour son président José Manuel Barroso, "la conviction, la compétence et expérience européenne de Raymond Barre l'ont toujours amené à concevoir la vie politique nationale en ayant à l'esprit l'idéal, les exigences et les opportunités de l'Europe".
-Raymond Barre était "un homme soutenu, aimé et admiré parce que c'était un homme d'Etat", a expliqué le président du MoDem François Bayrou. Un homme d'Etat "c'est quelqu'un qui met l'intérêt général au-dessus des intérêts particuliers, qui met l'intérêt du pays au-dessus des intérêts de clans, de partis, des personnes", a-t-il ajouté.
-"C'était un personnage d'une intelligence rare, mais il mariait cette intelligence à une bonhomie et une simplicité humaine tout à fait remarquable. On le considérait comme un grand monsieur", a décrit Anne-Marie Comparini, conseillère régionale de Rhône-Alpes (MoDem) qui a travaillé pendant plus de 25 ans aux côtés de Raymond Barre.
-Hervé Morin, le président du Nouveau centre et ministre de la Défense, a rappelé la stature de "brillant universitaire (...) dont l'expertise avait dépassé les frontières nationales" de l'ancien Premier ministre.
-"C'était un des premiers, parmi les grands hommes politiques français, à avoir su parler d'économie aux Français. Il l'a toujours fait avec intelligence, sans démagogie aucune", a salué Laurence Parisot, la présidente du MEDEF.
Réactions à gauche
-Le socialiste Jacques Delors a lui pointé l'apport de Raymond Barre à la construction européenne. Quand il a été vice-président la Commission entre 1967 et 1972, "il a été sans doute l'un des premiers pendant cette période à plaider pour une coordination des politiques économiques et monétaires entre les pays européens."
-l'ancien Premier ministre socialiste Pierre Mauroy loue son "goût de l'indépendance", sa "hauteur de vue" et son "sens aigu de l'Etat".
-"Pour ceux d'entre nous qui avions été éduqués à l'école de Pierre Mendes France, il apparaissait d'une certaine manière comme son équivalent à droite: rigueur, courage, passion de la vérité", note pour sa part le député et ancien ministre socialiste Jack Lang.
-"C’est un authentique homme d’Etat (...), un acteur politique original", témoigne encore le Premier secrétaire du PS, François Hollande.
-Quant au sénateur-maire (PS) de Lyon, Gérard Collomb, il se déclare "bouleversé" après l'annonce du décès de son prédécesseur (1995-2001), avec qui il avait établi des "relations d'estime et d'affection".
-Plus sévère, le PCF déplore "des prises de position condamnables" qui "contredisaient l'image d'homme rigoureux que voulait laisser" M. Barre.
-"Il était à la fois tout en rondeur dans ces rapports avec autrui et acéré pour défendre ses convictions" s'est souvenu le député-maire communiste de Vénissieux (Rhône) André Gérin. Pour lui, Raymond Barre était "fidèle aux classes dirigeantes" et, à Matignon, il avait "assumé sans tabou ni complexe une politique de droite".
-l'ancien Premier ministre socialiste Pierre Mauroy loue son "goût de l'indépendance", sa "hauteur de vue" et son "sens aigu de l'Etat".
-"Pour ceux d'entre nous qui avions été éduqués à l'école de Pierre Mendes France, il apparaissait d'une certaine manière comme son équivalent à droite: rigueur, courage, passion de la vérité", note pour sa part le député et ancien ministre socialiste Jack Lang.
-"C’est un authentique homme d’Etat (...), un acteur politique original", témoigne encore le Premier secrétaire du PS, François Hollande.
-Quant au sénateur-maire (PS) de Lyon, Gérard Collomb, il se déclare "bouleversé" après l'annonce du décès de son prédécesseur (1995-2001), avec qui il avait établi des "relations d'estime et d'affection".
-Plus sévère, le PCF déplore "des prises de position condamnables" qui "contredisaient l'image d'homme rigoureux que voulait laisser" M. Barre.
-"Il était à la fois tout en rondeur dans ces rapports avec autrui et acéré pour défendre ses convictions" s'est souvenu le député-maire communiste de Vénissieux (Rhône) André Gérin. Pour lui, Raymond Barre était "fidèle aux classes dirigeantes" et, à Matignon, il avait "assumé sans tabou ni complexe une politique de droite".