Compagnon de la Libération, ancien gouverneur général de la France d'Outre-mer, ancien député de la Moselle (1968-1988) et ancien maire de Sarrebourg (1971-1989), il était Chancelier honoraire de l'Institut de France, institution qu'il a présidée de 1998 à 2005.
Né le 20 mars 1916 à Vincennes (Val-de-Marne), Pierre-Auguste Messmer était docteur en droit, diplômé de l'Ecole nationale de la France d'outre-mer et de l'Ecole des langues orientales.
Dès juin 1940, il rejoint Londres, et prend part aux combats de la France libre, notamment à Bir Hakeim (Libye) et El Alamein (Egypte). En août 1944, il entre à Paris avec la 2ème DB.
Parachuté au Tonkin (Nord-Vietnam) en août 1945, fait prisonnier par le Viet-Minh, il s'évade, avant d'être démobilisé en janvier 1946.
Il devient directeur du cabinet du Haut-Commissaire en Indochine, puis gouverneur de la Mauritanie (1952), et de la Côte d'Ivoire (1954), et en 1956, directeur du cabinet de Gaston Defferre, alors ministre de la France d'outre-mer.
Haut-commissaire de la République au Cameroun (1956-58), en Afrique Equatoriale française (1958), puis en Afrique Occidentale française (1958-59), Pierre Messmer prépare l'indépendance des colonies françaises en Afrique, puis devient ministre des Armées de de Gaulle, fonction dans laquelle il détient un record de longévité depuis Louvois, ministre de Louis XIV.
Titulaire du portefeuille des DOM-TOM en 1971-72, avant sa nomination à Matignon, il est ensuite président du Conseil régional de Lorraine (1978-1980), député européen (1979-1984). Battu aux législatives de 1988, il se retire de la vie politique en 1989, mais reste conseiller régional de Lorraine jusqu'en 1992.
Ancien président de l'Institut Charles de Gaulle (1992-95) et de la Fondation Charles de Gaulle (1992-97), devenu en 2006 membre du Conseil de l'Ordre de la Libération, Pierre Messmer avait témoigné en octobre 1997 au procès de Maurice Papon, dont il avait demandé plus tard la grâce.
Source AFP. Voir Reuters pour des extraits de la déclaration de Nicolas Sarkozy.
Né le 20 mars 1916 à Vincennes (Val-de-Marne), Pierre-Auguste Messmer était docteur en droit, diplômé de l'Ecole nationale de la France d'outre-mer et de l'Ecole des langues orientales.
Dès juin 1940, il rejoint Londres, et prend part aux combats de la France libre, notamment à Bir Hakeim (Libye) et El Alamein (Egypte). En août 1944, il entre à Paris avec la 2ème DB.
Parachuté au Tonkin (Nord-Vietnam) en août 1945, fait prisonnier par le Viet-Minh, il s'évade, avant d'être démobilisé en janvier 1946.
Il devient directeur du cabinet du Haut-Commissaire en Indochine, puis gouverneur de la Mauritanie (1952), et de la Côte d'Ivoire (1954), et en 1956, directeur du cabinet de Gaston Defferre, alors ministre de la France d'outre-mer.
Haut-commissaire de la République au Cameroun (1956-58), en Afrique Equatoriale française (1958), puis en Afrique Occidentale française (1958-59), Pierre Messmer prépare l'indépendance des colonies françaises en Afrique, puis devient ministre des Armées de de Gaulle, fonction dans laquelle il détient un record de longévité depuis Louvois, ministre de Louis XIV.
Titulaire du portefeuille des DOM-TOM en 1971-72, avant sa nomination à Matignon, il est ensuite président du Conseil régional de Lorraine (1978-1980), député européen (1979-1984). Battu aux législatives de 1988, il se retire de la vie politique en 1989, mais reste conseiller régional de Lorraine jusqu'en 1992.
Ancien président de l'Institut Charles de Gaulle (1992-95) et de la Fondation Charles de Gaulle (1992-97), devenu en 2006 membre du Conseil de l'Ordre de la Libération, Pierre Messmer avait témoigné en octobre 1997 au procès de Maurice Papon, dont il avait demandé plus tard la grâce.
Source AFP. Voir Reuters pour des extraits de la déclaration de Nicolas Sarkozy.