"A 14h30 (12h30 GMT), l'équipe médicale, des responsables et des membres de la famille m'ont informé que Son Excellence le président El Hadj Omar Bongo Ondimba avait rendu l'âme après un arrêt cardiaque", précise un communiqué remis la presse.
Omar Bongo, symbole d'une certaine "Françafrique", dirigeait le Gabon, surnommé "l'émirat du golfe de Guinée" du fait ses richesses pétrolières, depuis plus de 41 ans, ce qui en faisait le doyen des chefs d'Etat africains en exercice.
Aux termes de la Constitution, la présidente du Sénat Rose-Francine Rogombé, membre du Parti démocratique gabonais (PDG) créé par Bongo en 1968, doit assurer l'intérim.
Des élections doivent être organisées dans les 45 jours.
La porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication Laure Olga Gondjout a assuré que la Loi fondamentale et les institutions seraient "respectés".
Le chef du gouvernement, qui a annoncé un deuil national de 30 jours au Gabon, a par ailleurs invité ses compatriotes à faire preuve d'union, de solidarité et de dignité dans l'épreuve.
Lundi matin, il avait démenti les rumeurs qui circulaient déjà sur la mort du chef de l'Etat, annoncée dès dimanche soir par le site internet de l'hebdomadaire Le Point (www.lepoint.fr), information qui avait provoqué la colère de Libreville, ancienne colonie française demeurée en liens étroits avec Paris.
Dans la journée, le vice-ministre des Affaires étrangères a remis à l'ambassadeur de France les doléances officielles du gouvernement quant au comportement des médias français.
L'état de santé d'Omar Bongo faisait l'objet de spéculations depuis qu'il avait été hospitalisé à Barcelone pour s'y remettre, selon le gouvernement, du choc provoqué par la mort en mars de son épouse, Edith, fille du président de la République du Congo-Brazzaville, décédée à l'âge de 45 ans.
Mais diverses sources proches de son entourage affirmaient qu'il était grièvement malade, ce qu'a confirmé le Premier ministre dans son communiqué.
A Paris, Nicolas Sarkozy a salué un ami fidèle de la France et une haute figure de l'Afrique. Bongo était un fin connaisseur des arcanes de la politique française.
Dans un communiqué, le président français souligne qu'Omar Bongo avait "su gagner l'estime et le respect de l'ensemble de ses pairs, notamment par ses nombreuses initiatives en faveur de la paix sur le continent africain".
"Il tient à les assurer que la France, fidèle à sa longue relation d'amitié, demeure, dans cette épreuve, aux cotés du Gabon, de ses institutions et de son peuple", poursuit le texte.
Bernard Kouchner, chef de la diplomatie française, a déclaré pour sa part: "La France perd aujourd'hui un ami, mais je déplore également une perte pour l'Afrique, continent où M. Bongo, unanimement respecté par ses pairs, avait uvré avec détermination et courage à la paix et la stabilité".
La France dispose d'une importante base à Libreville, qui joue un rôle central dans le dispositif militaire de Paris sur le continent.
La mort de Bongo, qui n'avait jamais suspendu ses activités officielles auparavant depuis son arrivée au pouvoir en novembre 1967, devrait susciter des convoitises, mais les analystes estiment que le PDG au pouvoir est en mesure de gérer la transition dans la stabilité.
Le pays, doté d'importantes ressources pétrolières, est dominé par une petite élite étroitement solidaire et les opposants redoutent que le fils du président, Ali Bongo, actuel ministre de la Défense, ne profite d'un éventuel vide du pouvoir pour en prendre la tête.
Les spécialistes du Gabon le voient eux aussi succéder à son père mais n'excluent pas qu'il puisse s'agir d'un autre membre de la famille.
Bongo Jr pourrait ainsi rencontrer sur sa route son beau-frère, Paul Toungui, actuel ministre des Affaires étrangères et mari de Pascaline Bongo, fille du défunt et influente directrice du cabinet présidentiel.
D'autres noms de possibles prétendants circulent, comme ceux de Jean Ping, ancien chef de la diplomatie gabonaise et actuel président de la Commission de l'Union africaine, et du vice-président Didjob Divungi di Ndinge.
Source: Reuters via Yahoo News
Omar Bongo, symbole d'une certaine "Françafrique", dirigeait le Gabon, surnommé "l'émirat du golfe de Guinée" du fait ses richesses pétrolières, depuis plus de 41 ans, ce qui en faisait le doyen des chefs d'Etat africains en exercice.
Aux termes de la Constitution, la présidente du Sénat Rose-Francine Rogombé, membre du Parti démocratique gabonais (PDG) créé par Bongo en 1968, doit assurer l'intérim.
Des élections doivent être organisées dans les 45 jours.
La porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication Laure Olga Gondjout a assuré que la Loi fondamentale et les institutions seraient "respectés".
Le chef du gouvernement, qui a annoncé un deuil national de 30 jours au Gabon, a par ailleurs invité ses compatriotes à faire preuve d'union, de solidarité et de dignité dans l'épreuve.
Lundi matin, il avait démenti les rumeurs qui circulaient déjà sur la mort du chef de l'Etat, annoncée dès dimanche soir par le site internet de l'hebdomadaire Le Point (www.lepoint.fr), information qui avait provoqué la colère de Libreville, ancienne colonie française demeurée en liens étroits avec Paris.
Dans la journée, le vice-ministre des Affaires étrangères a remis à l'ambassadeur de France les doléances officielles du gouvernement quant au comportement des médias français.
L'état de santé d'Omar Bongo faisait l'objet de spéculations depuis qu'il avait été hospitalisé à Barcelone pour s'y remettre, selon le gouvernement, du choc provoqué par la mort en mars de son épouse, Edith, fille du président de la République du Congo-Brazzaville, décédée à l'âge de 45 ans.
Mais diverses sources proches de son entourage affirmaient qu'il était grièvement malade, ce qu'a confirmé le Premier ministre dans son communiqué.
A Paris, Nicolas Sarkozy a salué un ami fidèle de la France et une haute figure de l'Afrique. Bongo était un fin connaisseur des arcanes de la politique française.
Dans un communiqué, le président français souligne qu'Omar Bongo avait "su gagner l'estime et le respect de l'ensemble de ses pairs, notamment par ses nombreuses initiatives en faveur de la paix sur le continent africain".
"Il tient à les assurer que la France, fidèle à sa longue relation d'amitié, demeure, dans cette épreuve, aux cotés du Gabon, de ses institutions et de son peuple", poursuit le texte.
Bernard Kouchner, chef de la diplomatie française, a déclaré pour sa part: "La France perd aujourd'hui un ami, mais je déplore également une perte pour l'Afrique, continent où M. Bongo, unanimement respecté par ses pairs, avait uvré avec détermination et courage à la paix et la stabilité".
La France dispose d'une importante base à Libreville, qui joue un rôle central dans le dispositif militaire de Paris sur le continent.
La mort de Bongo, qui n'avait jamais suspendu ses activités officielles auparavant depuis son arrivée au pouvoir en novembre 1967, devrait susciter des convoitises, mais les analystes estiment que le PDG au pouvoir est en mesure de gérer la transition dans la stabilité.
Le pays, doté d'importantes ressources pétrolières, est dominé par une petite élite étroitement solidaire et les opposants redoutent que le fils du président, Ali Bongo, actuel ministre de la Défense, ne profite d'un éventuel vide du pouvoir pour en prendre la tête.
Les spécialistes du Gabon le voient eux aussi succéder à son père mais n'excluent pas qu'il puisse s'agir d'un autre membre de la famille.
Bongo Jr pourrait ainsi rencontrer sur sa route son beau-frère, Paul Toungui, actuel ministre des Affaires étrangères et mari de Pascaline Bongo, fille du défunt et influente directrice du cabinet présidentiel.
D'autres noms de possibles prétendants circulent, comme ceux de Jean Ping, ancien chef de la diplomatie gabonaise et actuel président de la Commission de l'Union africaine, et du vice-président Didjob Divungi di Ndinge.
Source: Reuters via Yahoo News