"La situation s'améliore, avec une bonne prise de conscience de la part des opérateurs de satellites" commerciaux placés sur orbite à près de 36.000 km d'altitude, a déclaré Fernand Alby, responsable du dossier "débris spatiaux" au Centre national (français) d'études spatiales (Cnes) en rendant compte de cette réunion.
Toutefois, un total de plus de 12.000 objets sont satellisés autour de la Terre, dont 11.500 en orbites basse et 1.147 en géostationnaire, a-t-il noté, et ce nombre "augmente de 200 à 250 objets par an".
"C'est un vrai problème" pour les risques de collision avec des satellites, "mais qui n'empêche pas l'activité spatiale", a-t-il rassuré.
La destruction en janvier 2007 d'un vieux satellite météorologique par un missile balistique dans le cadre d'un essai anti-satellite effectué par Pékin a augmenté de 11% les risques de collision pour les satellites de surveillance de la Terre "Spot", a-t-il estimé. Le test, selon des sources canadiennes, aurait créé 1.500 pièces de débris en orbite.
En ce qui concerne l'orbite géostationnaire (36.000 km), où sont positionnés notamment les satellites de télécommunications, les opérateurs s'engagent à faire remonter de quelque 300 km l'altitude de leurs satellites en fin de vie.
En 2007, sur les 12 satellites arrivés en fin de vie, 11 ont été "correctement ré-orbités, et 1 (russe) est resté trop bas", a précisé M. Alby. Une amélioration par rapport à 2006 (19 en fin de vie, 9 correctement ré-orbités, 7 trop bas et 3 abandonnés). Auparavant, les proportions étaient 1/3 correctement ré-orbités, 1/3 trop bas, 1/3 abandonnés.
Parmi les débris catalogués en raison de leur taille, on enregistre une rentrée dans l'atmosphère par semaine, a encore noté M. Alby.
Toutefois, un total de plus de 12.000 objets sont satellisés autour de la Terre, dont 11.500 en orbites basse et 1.147 en géostationnaire, a-t-il noté, et ce nombre "augmente de 200 à 250 objets par an".
"C'est un vrai problème" pour les risques de collision avec des satellites, "mais qui n'empêche pas l'activité spatiale", a-t-il rassuré.
La destruction en janvier 2007 d'un vieux satellite météorologique par un missile balistique dans le cadre d'un essai anti-satellite effectué par Pékin a augmenté de 11% les risques de collision pour les satellites de surveillance de la Terre "Spot", a-t-il estimé. Le test, selon des sources canadiennes, aurait créé 1.500 pièces de débris en orbite.
En ce qui concerne l'orbite géostationnaire (36.000 km), où sont positionnés notamment les satellites de télécommunications, les opérateurs s'engagent à faire remonter de quelque 300 km l'altitude de leurs satellites en fin de vie.
En 2007, sur les 12 satellites arrivés en fin de vie, 11 ont été "correctement ré-orbités, et 1 (russe) est resté trop bas", a précisé M. Alby. Une amélioration par rapport à 2006 (19 en fin de vie, 9 correctement ré-orbités, 7 trop bas et 3 abandonnés). Auparavant, les proportions étaient 1/3 correctement ré-orbités, 1/3 trop bas, 1/3 abandonnés.
Parmi les débris catalogués en raison de leur taille, on enregistre une rentrée dans l'atmosphère par semaine, a encore noté M. Alby.