Les 21 mesures dévoilées à l'issue d'un comité interministériel consistent surtout à accélérer les dispositifs déjà connus, comme le développement de la vidéosurveillance, la sécurisation des établissements scolaires et la coordination avec les collectivités locales.
Le dernier rapport de l'Observatoire national de la délinquance (OND), publié en août, a fait état d'une hausse de la violence contre les personnes et de l'explosion du nombre de cambriolages.
"Dans son discours du 28 mai dernier, le président de la République a considéré que la prévention de la délinquance avait été insuffisante ces dernières années", a rappelé François Fillon lors d'une conférence de presse à la mairie de Villeneuve-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine.
Le Premier ministre a refusé de considérer que ce nouveau plan signifiait l'échec des précédents, notamment celui de la loi relative à la prévention de la délinquance adoptée en 2007.
Pour évaluer cette nouvelle réforme, qui fait suite à la vingtaine de textes sécuritaires votés depuis 2002 et l'arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, sera créée une "mission permanente d'évaluation de la politique de prévention de la délinquance", en collaboration avec les maires.
"La loi de 2007 était une bonne loi, et l'Etat va aider les acteurs locaux à la faire vivre. Elle est le versant nécessaire de notre politique de fermeté", a dit François Fillon.
L'Etat va accélérer sa politique de vidéosurveillance, rebaptisée vidéoprotection, en doublant son budget à 20 millions d'euros en 2010, ce qui représente un triplement du nombre de caméras afin de passer à 60.000 en 2011.
Pour faciliter sa mise en place, les centres de supervision pourront être partagés entre les communes et le coût des systèmes de surveillance pourra être mutualisé entre bailleurs sociaux.
Les exigences de sécurité seront prises en compte dans chaque opération d'urbanisme via des études de sécurité publique.
Le gouvernement souhaite aussi accélérer la politique de "sanctuarisation des établissements scolaires" annoncée en mars dernier par le chef de l'Etat.
Les "diagnostics de sécurité", réservés au départ à une centaine d'établissements pour envisager l'installation de caméras et la sécurisation des clôtures, ont déjà été réalisés dans 1.881 collèges et lycées et seront étendus aux 8.000 établissements du pays.
Des "équipes mobiles de sécurité", composées selon les académies de 20 à 50 membres de l'Education nationale et de policiers à la retraite, pourront intervenir à la demande des chefs d'établissement. Elles ne seront pas armées.
Les maires bénéficieront de nouveaux outils de coordination avec la justice.
Pour prévenir les cambriolages, les opérations de surveillance dites "tranquillité-vacances" seront étendues à toutes les vacances scolaires, et non plus seulement l'été.
Les bureaux d'aides aux victimes (aide psychologique et juridique), expérimentés depuis le mois de janvier dans 13 tribunaux de grande instance (TGI), seront étendus aux 50 TGI comptant le taux de délinquance le plus élevé.
Source: Reuters via Yahoo News
Le dernier rapport de l'Observatoire national de la délinquance (OND), publié en août, a fait état d'une hausse de la violence contre les personnes et de l'explosion du nombre de cambriolages.
"Dans son discours du 28 mai dernier, le président de la République a considéré que la prévention de la délinquance avait été insuffisante ces dernières années", a rappelé François Fillon lors d'une conférence de presse à la mairie de Villeneuve-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine.
Le Premier ministre a refusé de considérer que ce nouveau plan signifiait l'échec des précédents, notamment celui de la loi relative à la prévention de la délinquance adoptée en 2007.
Pour évaluer cette nouvelle réforme, qui fait suite à la vingtaine de textes sécuritaires votés depuis 2002 et l'arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, sera créée une "mission permanente d'évaluation de la politique de prévention de la délinquance", en collaboration avec les maires.
"La loi de 2007 était une bonne loi, et l'Etat va aider les acteurs locaux à la faire vivre. Elle est le versant nécessaire de notre politique de fermeté", a dit François Fillon.
L'Etat va accélérer sa politique de vidéosurveillance, rebaptisée vidéoprotection, en doublant son budget à 20 millions d'euros en 2010, ce qui représente un triplement du nombre de caméras afin de passer à 60.000 en 2011.
Pour faciliter sa mise en place, les centres de supervision pourront être partagés entre les communes et le coût des systèmes de surveillance pourra être mutualisé entre bailleurs sociaux.
Les exigences de sécurité seront prises en compte dans chaque opération d'urbanisme via des études de sécurité publique.
Le gouvernement souhaite aussi accélérer la politique de "sanctuarisation des établissements scolaires" annoncée en mars dernier par le chef de l'Etat.
Les "diagnostics de sécurité", réservés au départ à une centaine d'établissements pour envisager l'installation de caméras et la sécurisation des clôtures, ont déjà été réalisés dans 1.881 collèges et lycées et seront étendus aux 8.000 établissements du pays.
Des "équipes mobiles de sécurité", composées selon les académies de 20 à 50 membres de l'Education nationale et de policiers à la retraite, pourront intervenir à la demande des chefs d'établissement. Elles ne seront pas armées.
Les maires bénéficieront de nouveaux outils de coordination avec la justice.
Pour prévenir les cambriolages, les opérations de surveillance dites "tranquillité-vacances" seront étendues à toutes les vacances scolaires, et non plus seulement l'été.
Les bureaux d'aides aux victimes (aide psychologique et juridique), expérimentés depuis le mois de janvier dans 13 tribunaux de grande instance (TGI), seront étendus aux 50 TGI comptant le taux de délinquance le plus élevé.
Source: Reuters via Yahoo News