France
25/05/2020 14:43

Dé-confinement France : les risques cachés pour la sécurité au travail

Le dé-confinement en France : La sécurité des travailleurs reste menacée. L'Institut s'inquiète et donne plusieurs précisions afin d'éviter que la pandémie ne reprenne du service. Les risques sont énormes, mêmes ceux qui ne sont pas liés au virus précisent-ils.



Les entreprises, les lieux de travail de France s'organisent afin d'accueillir de nouveau leurs salariés qui sont restés confinés chez eux pendant 55 jours. Les mesures que ces dernières ont mis en place ne sont pas adéquates afin d'éviter certains risques.C'est pourquoi l'Institut National de Recherche et de Sécurité ( l'INRS) déclare que, certaines pratiques peuvent mettre en péril la sécurité, la santé et les différentes conditions de travail des salariés. Il faut noter que le ministère du travail a pris le soin de publier, un protocole national de déconfinement afin de donner aux entreprises la démarche à suivre. Cette publication est venu après les fiches délivrant les consignes de sécurité face au covid-19. Ces différentes consignes ont été accompagnées de d'un dossier spécialement dédié à cette pandémie. L'organisme de référence en santé n'est pas resté en marge et à lancé des alertes sur plusieurs pratiques mauvaises que les entreprises pourraient adopter.

 

L'organisme de référence en santé n'est pas resté en marge et à lancé des alertes sur plusieurs pratiques mauvaises que les entreprises pourraient adopter.
Éviter la désinfections hors risque biologique

Une série de recommandations fut publiée par l'Institut afin de réguler les différents secteurs. Qu'il s'agisse des bâtiments, du nettoyage des locaux de services, de la remise en route des différents réseaux (gaz, électricité, eau), des systèmes de ventilations, de sécurité incendie ou de vérification des équipements techniques. Ces différentes recommandations doivent tout de même être ajusté à chaque établissement.

 

Pour les différents systèmes de ventilation, il est utile de prévoir le renouvellement de l'air et de limiter le brassage de ce dernier. Elle affirme : << Pour les locaux équipés d'un simple ventilateur, d'aérotherme, de déstratificateur ou de climatiseur fonctionnant par de circulations d'air, il conviendra d'arrêter ces équipements afin d'éviter la dispersion des contaminants par le brassage de l'air >>

 

Christine David, la responsable du pôle de risques biologique, stipule que, le virus du corona ne prolifère aucunement en dehors de son hôte, il n'y aurait par conséquent aucune raison de procéder à la désinfection après deux mois de fermeture des entreprises. Il faut donc dans la plupart des cas procéder à un nettoyage simple en utilisant un produit détergent. Les zones à haut risque biologiques comme les laboratoires et hôpitaux feront la désinfection.

 

L'Institut déclare ensuite que l'usage répétitif d'un désinfectant de surface pourrait augmenter considérablement la résistance de d'autres micro-organismes comme les bactéries et les moisissures.

 
La baisse de vigilance avec les décalages d'horaire

 

Les nouvelles mesures mettent l'accent sur la protection collective plutôt qu'individuelle. C'est dans cette lancée que le ministère du travail a mis en place un décalage d'horaire afin de limiter le nombre de personnes présente simultanément au bureau.

 

  Néanmoins, une réorganisation pareille présente plusieurs risques en matière de sécurité et de santé des travailleurs. Le docteur Marie-Anne Gauthier affirme : « Prévenir la dette chronique de sommeil est particulièrement important, car elle a pour conséquence directe une baisse de vigilance qui peut être source d'accidents de travail ou de trajet », puis ajoute que : « Décaler les horaires ne doit pas entraîner d'augmentation de l'amplitude du temps de travail et le recours au travail de nuit doit rester exceptionnel ». Les statistiques ayant prouvé que la plupart des catastrophes industrielles ont lieu la nuit. Une majeure partie des accidents de circulation sont liés aux horaires décalés ou supplémentaires. Enfin les postes au-delà de douze heures de travail donne un risque accidentel accru.

   Utiliser les indicateurs de température pourrait tromper et il faut noter qu'une personne peut être contagieuse avant même de présenter des symptômes. L'INRS conseille néanmoins aux salariés de prendre eux-mêmes leur température avant tout symptôme lié à la maladie.

 
Il convient de ne pas oublier les autres risques.

 

Les statistiques ayant prouvé que la plupart des catastrophes industrielles ont lieu nuit. Ce n'est donc pas à négliger,il faut toujours faire attention.

 

Travailler avec un public est désormais très risqué avec cette pandémie du covid 19.


Frank Robin



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