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21/01/2016 23:52

Davos 2016 annonce robotisation et pauvreté

Enfin, ce n'est plus un tabou : avec la robotisation qui sonne la fin du travail, même les classes moyennes vont devenir pauvres. C'est une évidence dans notre système actuel de répartition des richesses. S'il faut se réjouir de la robotisation, l'appauvrissement des foyers ne devrait pas pouvoir être envisagé avec une telle indifférence. Si l'immense majorité des humains est pauvre, qui va consommer? Les participants du sommet de Davos amorcent-il un début de réflexion sur le sujet de l'appauvrissement endémique qui s'annonce? Revue de presse:


A Davos, les patrons se préparent à l'ère de la robotique
Près de la moitié des dirigeants interrogés s'attendent même à ce qu'une machine dotée d'une intelligence artificielle siège au conseil d'administration d'ici la prochaine décennie. Ce sera alors la "quatrième révolution industrielle", principal thème de l'édition 2016 du Forum de Davos. Cette nouvelle étape est censée apporter un cycle plus rapide d'innovation, ce qui constituera un immense défi pour les entreprises, les salariés, les Etats, voire la société toute entière. (Reuters)

Davos : la quatrième révolution industrielle, vraiment ?
Une très intéressante étude intitulée « The future of jobs », publiée par le World Economic Forum pour l'ouverture de Davos, souligne qu'en net, 5 millions d'emplois seront détruits d'ici 2020 dans les pays développés d'ici 2020. Le numérique et la robotique créeraient 2 millions d'emplois, mais en détruiraient 7 millions dans les cinq ans à venir. Une prédiction qui va dans le même sens que les études de l'Université d'Oxford et du cabinet Roland Berger, selon lesquelles près de la moitié des métiers actuels vont disparaître d'ici une vingtaine d'années. (latribune.fr/opinions/blogs/)

Patrick Turmel et David Robichaud : «Essayez de fabriquer un grille-pain, et vous comprendrez !»
Votre but, en définitive, est de dire qu’il est normal de rendre à la société ce qu’elle offre à chacun et donc qu’il faut se réjouir de payer des impôts ! Le problème est de croire que la distribution faite par le marché est légitime, et que la redistribution des richesses des plus riches vers les plus pauvres relève simplement d’un devoir moral. A partir du moment où l’on réalise que la société dans laquelle on vit offre à chacun, mais de manière inégale, des opportunités, des ressources, des connaissances, du matériel et des infrastructures, qui permettent le succès socio-économique, on comprend que la personne qui réussit le doit, au moins en partie, au fait qu’elle a bénéficié davantage que les autres de ces ressources ou de la coopération sociale. Il semble donc juste de lui demander de redonner une part substantielle de ses revenus. Cela permet notamment de corriger la distribution du marché, biaisée en faveur de certains types de contributions. (liberation.fr)


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