David Nalbadian, le coeur à la Coupe Davis
Il possède bien dix kilos en trop, n'a plus l'endurance de ses 20 ans et le plus gros de sa carrière est bien loin derrière lui. Peu importe, revenu de six mois d'arrêt après une blessure à la hanche, David Nalbandian court encore, derrière une carotte qui tient plus de la marotte. «La Coupe Davis a toujours été ma grande motivation, affirmait-il avec conviction lors de l'US Open, une semaine avant la demi-finale face à la France. C'est une grande émotion pour moi de jouer pour mon pays. Plus que les tournois du circuit ATP.» Une histoire d'amour belle et cruelle. Vainqueur de 31 de ses 40 matchs en Coupe Davis, le «Roi David» n'a jamais soulevé le saladier d'argent, défait en finale face à l'Espagne à Mar del Plata en 2007. Depuis, l'encéphalogramme de l'Argentin, 3e joueur mondial il y a quatre ans, ne s'agite plus qu'au moment d'enfiler la tunique albiceleste. Une singularité sur le circuit, qui pourrait résumer à elle seule le caractère d'un homme atypique, aussi talentueux que fragile - émotionnellement et physiquement -, et à la personnalité assez énigmatique. Irrégulier, pas vraiment porté sur l'entraînement, Nalbandian fonctionne à l'instinct, à l'humeur. Un joueur guidé par son bon vouloir, capable du pire comme du meilleur. L'atout numéro un de l'Argentine. Un meilleur qui impose le respect. Invité in-extremis au Masters de Shangaï en 2005, il remporte le plus beau titre de sa carrière à la surprise générale face à Roger Federer. Rebelote deux ans plus tard, où il réalise un doublé Madrid/Paris inattendu. «L'Argentine avec ou sans Nalbandian ce n'est pas du tout pareil, témoigne Julien Boutter, ancien 46e mondial. Sur un tournoi, c'est le joueur que j'ai vu pratiqué le meilleur tennis indoor.(20minutes)
La France prête à aider les Etats-Unis dans l'enquête sur Armstrong
Depuis près de quatre mois, le septuple vainqueur du Tour de France (1999 à 2005), Lance Armstrong, est la cible de la presse américaine qui tente de savoir si le Texan s'était bien dopé tout au long de sa carrière. En effet, en mai, Floyd Landis, vainqueur déchu du Tour 2006, avait reconnu dans des mails adressés aux autorités antidopage et aux institutions cyclistes avoir triché en ayant utilisé des substances illicites. Dans ses aveux, il accusait son compatriote et ancien partenaire à l'US Postal entre 2001 et 2004, ainsi que son directeur sportif de l'époque, Johan Bruyneel, de l'avoir initié à l'érythropoïétine (EPO) et aux transfusions sanguines. Cette accusation a conduit l'agent fédéral Jeff Novitzky à enquêter. Rattaché à la Food and Drug Administration (FDA), cet homme-là a mis au jour l'affaire Balco, du nom du laboratoire californien qui fournissait des stéroïdes indétectables à des vedettes du sport américain. Ce scandale a conduit la sprinteuse Marion Jones en prison pour parjure. Depuis, aux Etats-Unis, l'affaire Armstrong est prise très au sérieuse : des anciens coéquipiers auraient accepté de parler à l'agent fédéral tandis que Lance Armstrong crie au complot. En France, Pierre Bordry, président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), a déclaré, lors d'une conférence de presse présentant les résultats de l'AFLD au premier semestre 2010, jeudi 16 septembre, être prêt à collaborer avec la justice américaine. Car l'AFLD possède des échantillons d'urine de l'Américain prélevés lors de sa première victoire sur la Grande Boucle en 1999 et dans lesquelles des traces d'EPO avaient été retrouvées. Ce résultat-là, révélé seulement en 2005, a toujours été contesté par Lance Armstrong et l'Union cycliste internationale (UCI), qui n'a jamais voulu sanctionner le coureur.(lemonde)
Source: Yahoo Actualités
Il possède bien dix kilos en trop, n'a plus l'endurance de ses 20 ans et le plus gros de sa carrière est bien loin derrière lui. Peu importe, revenu de six mois d'arrêt après une blessure à la hanche, David Nalbandian court encore, derrière une carotte qui tient plus de la marotte. «La Coupe Davis a toujours été ma grande motivation, affirmait-il avec conviction lors de l'US Open, une semaine avant la demi-finale face à la France. C'est une grande émotion pour moi de jouer pour mon pays. Plus que les tournois du circuit ATP.» Une histoire d'amour belle et cruelle. Vainqueur de 31 de ses 40 matchs en Coupe Davis, le «Roi David» n'a jamais soulevé le saladier d'argent, défait en finale face à l'Espagne à Mar del Plata en 2007. Depuis, l'encéphalogramme de l'Argentin, 3e joueur mondial il y a quatre ans, ne s'agite plus qu'au moment d'enfiler la tunique albiceleste. Une singularité sur le circuit, qui pourrait résumer à elle seule le caractère d'un homme atypique, aussi talentueux que fragile - émotionnellement et physiquement -, et à la personnalité assez énigmatique. Irrégulier, pas vraiment porté sur l'entraînement, Nalbandian fonctionne à l'instinct, à l'humeur. Un joueur guidé par son bon vouloir, capable du pire comme du meilleur. L'atout numéro un de l'Argentine. Un meilleur qui impose le respect. Invité in-extremis au Masters de Shangaï en 2005, il remporte le plus beau titre de sa carrière à la surprise générale face à Roger Federer. Rebelote deux ans plus tard, où il réalise un doublé Madrid/Paris inattendu. «L'Argentine avec ou sans Nalbandian ce n'est pas du tout pareil, témoigne Julien Boutter, ancien 46e mondial. Sur un tournoi, c'est le joueur que j'ai vu pratiqué le meilleur tennis indoor.(20minutes)
La France prête à aider les Etats-Unis dans l'enquête sur Armstrong
Depuis près de quatre mois, le septuple vainqueur du Tour de France (1999 à 2005), Lance Armstrong, est la cible de la presse américaine qui tente de savoir si le Texan s'était bien dopé tout au long de sa carrière. En effet, en mai, Floyd Landis, vainqueur déchu du Tour 2006, avait reconnu dans des mails adressés aux autorités antidopage et aux institutions cyclistes avoir triché en ayant utilisé des substances illicites. Dans ses aveux, il accusait son compatriote et ancien partenaire à l'US Postal entre 2001 et 2004, ainsi que son directeur sportif de l'époque, Johan Bruyneel, de l'avoir initié à l'érythropoïétine (EPO) et aux transfusions sanguines. Cette accusation a conduit l'agent fédéral Jeff Novitzky à enquêter. Rattaché à la Food and Drug Administration (FDA), cet homme-là a mis au jour l'affaire Balco, du nom du laboratoire californien qui fournissait des stéroïdes indétectables à des vedettes du sport américain. Ce scandale a conduit la sprinteuse Marion Jones en prison pour parjure. Depuis, aux Etats-Unis, l'affaire Armstrong est prise très au sérieuse : des anciens coéquipiers auraient accepté de parler à l'agent fédéral tandis que Lance Armstrong crie au complot. En France, Pierre Bordry, président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), a déclaré, lors d'une conférence de presse présentant les résultats de l'AFLD au premier semestre 2010, jeudi 16 septembre, être prêt à collaborer avec la justice américaine. Car l'AFLD possède des échantillons d'urine de l'Américain prélevés lors de sa première victoire sur la Grande Boucle en 1999 et dans lesquelles des traces d'EPO avaient été retrouvées. Ce résultat-là, révélé seulement en 2005, a toujours été contesté par Lance Armstrong et l'Union cycliste internationale (UCI), qui n'a jamais voulu sanctionner le coureur.(lemonde)
Source: Yahoo Actualités