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14/05/2007 20:00

Darfour et Soudan N. Sarkozy va-t-il tenir parole?

Lors d’une déclaration en juillet 2006, Nicolas Sarkozy a déclaré à propos du Darfour : "le dégoût et la nausée. Voilà ce qu'inspire cette barbarie du quotidien, ce déchaînement de violence" cet ''enfer sur Terre’'' comme disait Kofi Annan. De son coté, Israël va donner 20 millions de shekels (environ $5 millions) aux victimes du génocide.



Nicolas Sarkozy, s’est engagé à donner l’exemple aux autres pays européens en prenant des sanctions unilatérales contre le régime de Khartoum (Soudan).
De nombreux groupes d’experts diplomatiques, militaires et politiques estiment que seul un tel durcissement des pressions sur Khartoum permettra une sortie de crise.

Lors d’une déclaration en juillet 2006, Monsieur Nicolas Sarkozy a déclaré : « le dégoût et la nausée. Voilà ce qu'inspire cette barbarie du quotidien, ce déchaînement de violence, cet ‘’enfer sur Terre’’ comme disait Kofi Annan.
Il est donc indispensable aujourd'hui de se montrer plus ferme avec le régime de Khartoum, car pendant qu'il tergiverse sur le déploiement d'une force internationale, les atrocités se poursuivent et tous les jours plus d'hommes et de femmes en sont les victimes.

Il faut également persuader nos partenaires du Conseil de sécurité de prendre des sanctions contre le régime de Khartoum si celui-ci persiste dans son refus de coopérer avec la communauté internationale.

Dès lors, la question que nous devons nous poser est la suivante: si les Nations Unies doivent demeurer le passage obligé de toute intervention en matière de sécurité internationale, que faire lorsque le refus de quelques puissances empêche l'organisation d'assumer son rôle et de défendre ses principes fondamentaux. La question s'était déjà posée concernant l'ex-Yougoslavie, et la nécessité d'agir l'avait alors emporté. Car les blocages des Nations Unies ne doivent pas nous obliger à accepter l'inacceptable, à nous transformer en témoins impuissants de l'horreur. Ils ne doivent pas non plus devenir l'excuse derrière laquelle nous abritons notre manque de courage.
Cessons de nous mentir : aucune finesse juridique ne nous exonérera aux yeux de l'Histoire d'avoir laissé commettre le premier crime contre l'humanité du XXIème siècle.»

Lors de son discours d’investiture du 14 janvier 2007, Nicolas Sarkozy a promis un changement de politique étrangère : « Je ne crois pas à la realpolitik qui fait renoncer à ses valeurs sans gagner des contrats. Je n'accepte pas ce qui se passe en Tchétchénie, au Darfour. (…) Le silence est complice. Je ne veux être le complice d'aucune dictature à travers le monde ».

Le 1er mars 2007, Nicolas Sarkozy a soutenu et « rendu hommage au travail exceptionnel des organisations qui, comme Sauver le Darfour, se battent avec tant de détermination pour que la tragédie du Darfour ne soit pas oubliée, pour qu’elle ne reste pas une page honteuse de notre propre histoire parce que nous aurions laissé commettre sans réagir le premier crime contre l’humanité du XXIème siècle ».

Lors du débat d’entre deux tours, Nicolas Sarkozy s’est dit favorable à un durcissement du régime de sanctions contre les individus, responsables politiques ou militaires, qui se rendent coupables de violation du droit international, et en particulier du droit humanitaire international.

L'association Sauver Le Darfour (SLD) considère que le nouveau Président français Nicolas Sarkozy doit tenir ses engagements sur le Darfour, il doit faire appliquer les sanctions prévues par le Parlement européen contre le régime de Khartoum et relancer comme l’a proposé notre association le processus politique en réunissant une Conférence internationale sur le Darfour.

Cette conférence internationale pourra organiser un front uni de la communauté internationale et entamera un dialogue, y compris avec la Chine, pour arriver à un accord de paix durable pour les populations du Soudan, et prévoyant : l’arrêt des exactions, le retour des réfugiés et l’organisation d’élections pluralistes et libres au Soudan.

Cette conférence internationale veillera à superviser les suites concrètes des nouveaux accords signés, et à instaurer les mécanismes de confiance et contrôles indispensables.

Plus d'infos en ouvrant la pièce jointe ci dessous:

SD/source web



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