"Puisqu'il faut des moyens, mais des moyens bien utilisés, je veux mettre en débat la possibilité de créer, auprès des recteurs, une force mobile d'agents qui pourront intervenir dans les établissements sur des missions de prévention et de contrôle", a-t-il déclaré lors de l'ouverture du 90e Congrès de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP), qui se tient à La Rochelle d'hier jeudi à demain samedi.
Selon l'entourage du ministre, il ne s'agirait pas d'agents de police mais "de personnes formées et assermentées, placées auprès des recteurs, susceptibles de se rendre dans les établissements rapidement, pouvant constater des délits, confisquer des armes, opérer des fouilles si nécessaire".
Le ministre, qui a évoqué le drame de Fenouillet (Haute-Garonne), où une enseignante a été poignardée en plein collège le 15 mai, veut pouvoir donner à ces personnels assermentés "les moyens juridiques et matériels d'agir", en leur octroyant "le droit de faire ouvrir le cartable ou de fouiller l'élève qu'ils suspectent de vouloir introduire des armes".
Interrogé par des journalistes Xavier Darcos a indiqué: "pour que le contrôle et la fouille se fasse à l'intérieur des établissements on pourrait imaginer que des chefs d'établissements, ou tout simplement peut être l'inspecteur d'académie, puisse être officiers de police judiciaire de sorte de commander ces actes qui ont un caractère juridique", rappelant "que c'est une piste" de réflexion.
Dans un communiqué le syndicat lycéen Fidl s'est indigné de la proposition du ministre estimant que cela revenait à "mettre en place une police des écoles".
Concerne les parents qui ont "démissionné" face à leurs enfants, M. Darcos estime ... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L'Express via Yahoo News
Selon l'entourage du ministre, il ne s'agirait pas d'agents de police mais "de personnes formées et assermentées, placées auprès des recteurs, susceptibles de se rendre dans les établissements rapidement, pouvant constater des délits, confisquer des armes, opérer des fouilles si nécessaire".
Le ministre, qui a évoqué le drame de Fenouillet (Haute-Garonne), où une enseignante a été poignardée en plein collège le 15 mai, veut pouvoir donner à ces personnels assermentés "les moyens juridiques et matériels d'agir", en leur octroyant "le droit de faire ouvrir le cartable ou de fouiller l'élève qu'ils suspectent de vouloir introduire des armes".
Interrogé par des journalistes Xavier Darcos a indiqué: "pour que le contrôle et la fouille se fasse à l'intérieur des établissements on pourrait imaginer que des chefs d'établissements, ou tout simplement peut être l'inspecteur d'académie, puisse être officiers de police judiciaire de sorte de commander ces actes qui ont un caractère juridique", rappelant "que c'est une piste" de réflexion.
Dans un communiqué le syndicat lycéen Fidl s'est indigné de la proposition du ministre estimant que cela revenait à "mettre en place une police des écoles".
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