L'avion en provenance de New Delhi s'est posé à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, au nord de Paris, peu après 06H00 locales (04H00 GMT).
Le chef spirituel du bouddhisme tibétain a été accueilli dans la plus grande discrétion par des membres de sa communauté religieuse avec lesquels il a quitté l'aéroport sans que son entourage, interrogé par l'AFP, ne veuille préciser leur destination.
Le programme de son voyage ne doit commencer que mardi, par la visite d'un centre bouddhiste et d'une pagode en région parisienne.
La visite du dalaï lama, 73 ans, prix Nobel de la Paix et figure mondiale de la non-violence, se veut essentiellement religieuse, hormis une rencontre mercredi au Sénat sur le Tibet.
Bien qu'un temps envisagée, aucune rencontre avec le président Sarkozy n'aura finalement lieu, devant l'hostilité exprimée par Pékin. L'ambassadeur de Chine à Paris, Kong Quan, a ainsi récemment déclaré que "le Tibet est une affaire purement chinoise et le dalaï lama quelqu'un qui a une double face et un double langage".
Le 6 août, Nicolas Sarkozy avait confirmé qu'il ne rencontrerait pas le dalaï lama lors de sa visite en France, mais indiqué que son épouse Carla Bruni-Sarkozy assisterait à une cérémonie présidée par le dignitaire tibétain le 22 août.
Un communiqué de l'Elysée soulignait que le président de la République comprenait "les raisons qui conduisent le dalaï lama, compte tenu des circonstances présentes, à ne pas solliciter un entretien durant son séjour au mois d'août en France".
Très critiqué par l'opposition de gauche et par les défenseurs des droits de l'homme pour sa présence à la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques à Pékin vendredi et pour avoir "renoncé" à rencontrer le dalaï lama, M. Sarkozy a indiqué qu'il aurait l'occasion de rencontrer le chef spirituel tibétain ultérieurement, sans précision de date.
Samedi, dans un entretien à l'AFP, Matthieu Ricard, moine bouddhiste français et proche collaborateur du dalaï lama, avait justifié le report d'une rencontre en soulignant qu'en pleins Jeux Olympiques, elle serait apparue comme "une provocation" avec pour résultat "un durcissement du gouvernement chinois".
Il avait en même temps évoqué "un contraste ahurissant entre la terreur" qui continue au Tibet et "la magnificence des JO", qui se déroulent en Chine.
Le temps fort de la visite du dignitaire tibétain sera une série d'enseignements dispensés par le dalaï lama à Nantes (ouest), du 15 au 20 août.
Le 22 août, il inaugurera un temple à Roqueredonde (sud), en présence de Carla Bruni-Sarkozy. Il achèvera sa visite le 23.
Le responsable bouddhiste, qui est venu une dizaine de fois en France depuis 1982, avait été reçu en 1993 par le président François Mitterrand.
En France, 770.000 personnes, dont les 3/4 sont d'origine asiatique, se réclament du bouddhisme, selon l'Union bouddhiste de France, même si le nombre de pratiquants est difficile à cerner.
Source: Yahoo News
Le chef spirituel du bouddhisme tibétain a été accueilli dans la plus grande discrétion par des membres de sa communauté religieuse avec lesquels il a quitté l'aéroport sans que son entourage, interrogé par l'AFP, ne veuille préciser leur destination.
Le programme de son voyage ne doit commencer que mardi, par la visite d'un centre bouddhiste et d'une pagode en région parisienne.
La visite du dalaï lama, 73 ans, prix Nobel de la Paix et figure mondiale de la non-violence, se veut essentiellement religieuse, hormis une rencontre mercredi au Sénat sur le Tibet.
Bien qu'un temps envisagée, aucune rencontre avec le président Sarkozy n'aura finalement lieu, devant l'hostilité exprimée par Pékin. L'ambassadeur de Chine à Paris, Kong Quan, a ainsi récemment déclaré que "le Tibet est une affaire purement chinoise et le dalaï lama quelqu'un qui a une double face et un double langage".
Le 6 août, Nicolas Sarkozy avait confirmé qu'il ne rencontrerait pas le dalaï lama lors de sa visite en France, mais indiqué que son épouse Carla Bruni-Sarkozy assisterait à une cérémonie présidée par le dignitaire tibétain le 22 août.
Un communiqué de l'Elysée soulignait que le président de la République comprenait "les raisons qui conduisent le dalaï lama, compte tenu des circonstances présentes, à ne pas solliciter un entretien durant son séjour au mois d'août en France".
Très critiqué par l'opposition de gauche et par les défenseurs des droits de l'homme pour sa présence à la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques à Pékin vendredi et pour avoir "renoncé" à rencontrer le dalaï lama, M. Sarkozy a indiqué qu'il aurait l'occasion de rencontrer le chef spirituel tibétain ultérieurement, sans précision de date.
Samedi, dans un entretien à l'AFP, Matthieu Ricard, moine bouddhiste français et proche collaborateur du dalaï lama, avait justifié le report d'une rencontre en soulignant qu'en pleins Jeux Olympiques, elle serait apparue comme "une provocation" avec pour résultat "un durcissement du gouvernement chinois".
Il avait en même temps évoqué "un contraste ahurissant entre la terreur" qui continue au Tibet et "la magnificence des JO", qui se déroulent en Chine.
Le temps fort de la visite du dignitaire tibétain sera une série d'enseignements dispensés par le dalaï lama à Nantes (ouest), du 15 au 20 août.
Le 22 août, il inaugurera un temple à Roqueredonde (sud), en présence de Carla Bruni-Sarkozy. Il achèvera sa visite le 23.
Le responsable bouddhiste, qui est venu une dizaine de fois en France depuis 1982, avait été reçu en 1993 par le président François Mitterrand.
En France, 770.000 personnes, dont les 3/4 sont d'origine asiatique, se réclament du bouddhisme, selon l'Union bouddhiste de France, même si le nombre de pratiquants est difficile à cerner.
Source: Yahoo News