La proposition de Bertrand Delanoë d'élever le dalaï-lama à la dignité de citoyen d'honneur de la Ville de Paris a été votée au Conseil de Paris le 21 avril. Mais aucune cérémonie officielle n'a semble-t-il été programmée pour attribuer ce titre au chef spirituel des Tibétains, attendu dans la capitale du 6 au 8 juin.
"Le dalaï-lama a toujours su opposer, aux abus de la force, la sérénité de la tolérance", a souligné le maire de Paris à propos du prix Nobel de la Paix, selon le site internet de la ville de Paris. "Paris souhaite également, par ce geste, assurer de son soutien fraternel le peuple du Tibet, qui cherche à défendre les plus élémentaires de ses droits: sa dignité, sa liberté, et tout simplement sa vie (...) De cette lutte, Paris est solidaire", a-t-il ajouté.
Si la Ville de Paris accorde le titre de citoyen d'honneur au dalaï-lama, elle se heurtera "une nouvelle fois à la ferme opposition de la population chinoise", a déclaré Ma Zhaoxu, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse.
"Nous conseillons vivement à la partie parisienne d'arrêter" de prendre des décisions interférant dans les affaires intérieures chinoises sur les questions liées au Tibet, a-t-il ajouté.
Un représentant de Paris a déclaré jeudi sous couvert de l'anonymat qu'il n'avait pas connaissance d'un projet de manifestation autour de l'attribution du titre de citoyen d'honneur au dalaï-lama à l'occasion de la visite de ce dernier en juin, mais n'a pas exclu qu'un événement puisse avoir lieu.
Après l'appel lancé par Pékin, le porte-parole du Quai d'Orsay Eric Chevallier a de son côté fait savoir que les autorités françaises n'interférent "pas dans une décision prise en toute indépendance par les élus d'une collectivité territoriale, dans le cas présent la mairie de Paris".
"Vous connaissez par ailleurs notre attachement à nos relations de confiance avec la Chine qui s'inscrivent dans un partenariat stratégique global que nous souhaitons développer", a-t-il souligné lors d'un point de presse électronique régulier. "Cela a d'ailleurs été clairement réaffirmé dans le communiqué franco-chinois du 1er avril et lors de la rencontre entre les deux présidents à l'occasion de la réunion du G20 de Londres".
Nicolas Sarkozy et son homologue chinois Hu Jintao se sont rencontrés en tête-à-tête en marge du G-20 de Londres au début du mois d'avril, concrétisant leur rapprochement après un net refroidissement lié à la question du Tibet.
Pékin avait suspendu la plupart de ses contacts avec Paris et annulé un sommet important avec l'Union européenne en représailles à la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le dalaï-lama en Pologne au mois de décembre. Les liens commerciaux entre la France et la Chine avaient également souffert du récent coup de froid entre Paris et Pékin.
Source: Yahoo News
"Le dalaï-lama a toujours su opposer, aux abus de la force, la sérénité de la tolérance", a souligné le maire de Paris à propos du prix Nobel de la Paix, selon le site internet de la ville de Paris. "Paris souhaite également, par ce geste, assurer de son soutien fraternel le peuple du Tibet, qui cherche à défendre les plus élémentaires de ses droits: sa dignité, sa liberté, et tout simplement sa vie (...) De cette lutte, Paris est solidaire", a-t-il ajouté.
Si la Ville de Paris accorde le titre de citoyen d'honneur au dalaï-lama, elle se heurtera "une nouvelle fois à la ferme opposition de la population chinoise", a déclaré Ma Zhaoxu, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse.
"Nous conseillons vivement à la partie parisienne d'arrêter" de prendre des décisions interférant dans les affaires intérieures chinoises sur les questions liées au Tibet, a-t-il ajouté.
Un représentant de Paris a déclaré jeudi sous couvert de l'anonymat qu'il n'avait pas connaissance d'un projet de manifestation autour de l'attribution du titre de citoyen d'honneur au dalaï-lama à l'occasion de la visite de ce dernier en juin, mais n'a pas exclu qu'un événement puisse avoir lieu.
Après l'appel lancé par Pékin, le porte-parole du Quai d'Orsay Eric Chevallier a de son côté fait savoir que les autorités françaises n'interférent "pas dans une décision prise en toute indépendance par les élus d'une collectivité territoriale, dans le cas présent la mairie de Paris".
"Vous connaissez par ailleurs notre attachement à nos relations de confiance avec la Chine qui s'inscrivent dans un partenariat stratégique global que nous souhaitons développer", a-t-il souligné lors d'un point de presse électronique régulier. "Cela a d'ailleurs été clairement réaffirmé dans le communiqué franco-chinois du 1er avril et lors de la rencontre entre les deux présidents à l'occasion de la réunion du G20 de Londres".
Nicolas Sarkozy et son homologue chinois Hu Jintao se sont rencontrés en tête-à-tête en marge du G-20 de Londres au début du mois d'avril, concrétisant leur rapprochement après un net refroidissement lié à la question du Tibet.
Pékin avait suspendu la plupart de ses contacts avec Paris et annulé un sommet important avec l'Union européenne en représailles à la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le dalaï-lama en Pologne au mois de décembre. Les liens commerciaux entre la France et la Chine avaient également souffert du récent coup de froid entre Paris et Pékin.
Source: Yahoo News