Ces discussions, qui ont duré moins d'une demi-heure, ont été retardées de près de 12 heures en raison d'un désaccord sur le lieu et la forme de la rencontre, ont déclaré des responsables gouvernementaux.
Séoul a affirmé que sa première priorité dans ces pourparlers était d'obtenir la libération d'un ouvrier sud-coréen détenu dans un parc industriel depuis près d'un mois pour avoir, semble-t-il, tenu des propos critiques sur le régime de Pyongyang.
Le parc de Kaesong, inauguré en 2004, était perçu comme un modèle de coopération économique où les entreprises sud-coréennes profitent d'une main-d'oeuvre nord-coréenne bon marché.
Mais depuis l'élection en février 2008 du président sud-coréen Lee Myung-bak, qui a décidé de mettre fin à l'aide humanitaire inconditionnelle en direction du Nord, ce site focalise des tensions grandissantes.
Pour forcer Séoul à revoir sa position, Pyongyang a expulsé plusieurs Sud-Coréens, et les projets de développement sont depuis quasiment à l'arrêt.
Malgré les mesures de rétorsion nord-coréennes, des entreprises sudistes continuent de s'y implanter. Elles étaient au nombre de 93 fin février, employant près de 39.000 Nord-Coréens.
Ce différend intervient alors que la Corée du Nord a défié la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis au début du mois en lançant une fusée, officiellement pour mettre en orbite un satellite de télécommunication. Les voisins asiatiques de Pyongyang et les Occidentaux y ont vu une provocation et penchent pour un test aiguisé d'un missile balistique à longue portée.
Mais Pyongyang pourrait maintenant devenir de plus en plus dépendant de l'argent généré par le parc de Kaesong depuis que les Nations Unies ont appelé à un renforcement des sanctions après le tir de fusée du 5 avril.
En réponse, Pyongyang a décidé de rompre les discussions à Six sur son programme nucléaire et de relancer sa production de plutonium, expulsant les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Pour certains analystes, la Corée du Nord pourrait menacer de fermer Kaesong si la Corée du Sud se joint à l'initiative de Sécurité sur la prolifération voulue par les États-Unis.
Cette initiative pourrait nuire au commerce d'armes du Nord, source importante de revenus dans la république communiste.
Mais peu s'attendent à un réel passage à l'acte qui signifierait la perte d'un revenu constant et amènerait des dizaines de milliers de travailleurs migrants au chômage.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra cette semaine à Pyongyang, a-t-il déclaré.
L'agence de presse russe a déclaré qu'il tenterait de persuader le Nord de revenir à la table des négociations avec la Chine, le Japon, la Russie, les Etats-Unis et la Corée du Sud.
Source: Yahoo News
Séoul a affirmé que sa première priorité dans ces pourparlers était d'obtenir la libération d'un ouvrier sud-coréen détenu dans un parc industriel depuis près d'un mois pour avoir, semble-t-il, tenu des propos critiques sur le régime de Pyongyang.
Le parc de Kaesong, inauguré en 2004, était perçu comme un modèle de coopération économique où les entreprises sud-coréennes profitent d'une main-d'oeuvre nord-coréenne bon marché.
Mais depuis l'élection en février 2008 du président sud-coréen Lee Myung-bak, qui a décidé de mettre fin à l'aide humanitaire inconditionnelle en direction du Nord, ce site focalise des tensions grandissantes.
Pour forcer Séoul à revoir sa position, Pyongyang a expulsé plusieurs Sud-Coréens, et les projets de développement sont depuis quasiment à l'arrêt.
Malgré les mesures de rétorsion nord-coréennes, des entreprises sudistes continuent de s'y implanter. Elles étaient au nombre de 93 fin février, employant près de 39.000 Nord-Coréens.
Ce différend intervient alors que la Corée du Nord a défié la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis au début du mois en lançant une fusée, officiellement pour mettre en orbite un satellite de télécommunication. Les voisins asiatiques de Pyongyang et les Occidentaux y ont vu une provocation et penchent pour un test aiguisé d'un missile balistique à longue portée.
Mais Pyongyang pourrait maintenant devenir de plus en plus dépendant de l'argent généré par le parc de Kaesong depuis que les Nations Unies ont appelé à un renforcement des sanctions après le tir de fusée du 5 avril.
En réponse, Pyongyang a décidé de rompre les discussions à Six sur son programme nucléaire et de relancer sa production de plutonium, expulsant les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Pour certains analystes, la Corée du Nord pourrait menacer de fermer Kaesong si la Corée du Sud se joint à l'initiative de Sécurité sur la prolifération voulue par les États-Unis.
Cette initiative pourrait nuire au commerce d'armes du Nord, source importante de revenus dans la république communiste.
Mais peu s'attendent à un réel passage à l'acte qui signifierait la perte d'un revenu constant et amènerait des dizaines de milliers de travailleurs migrants au chômage.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se rendra cette semaine à Pyongyang, a-t-il déclaré.
L'agence de presse russe a déclaré qu'il tenterait de persuader le Nord de revenir à la table des négociations avec la Chine, le Japon, la Russie, les Etats-Unis et la Corée du Sud.
Source: Yahoo News