Aux manifestations d'ordre politique, succèdent aujourd'hui des émeutes d'ordre économique
Les deux sont bien évidemment liées puisque les problèmes énergétiques, en premier, mais aussi les hausses de prix des produits de première nécessité, et le fort taux de chômage que connait le pays sont la résultante d'une gestion calamiteuse d'un (trop) vieux président.
Abdoulaye Wade, après un premier mandat encourageant, a sombré durant le second dans un népotisme flagrant, et une main mise sur l'économie du pays.
Lundi soir, donc, des manifestations spontanées se sont déroulées partout : feux de pneus érigés en barrages, incendies des établissements Senelec (compagnie d'électricité nationale), affrontements avec les forces de l'ordre, armée appelée en renfort pour protéger certaines demeures de personnalités ou quelques sites comme la statue de la renaissance (ouvrage dont Wade est propriétaire en partie).
Les dégâts sont nombreux et les stigmates de cette nuit d'émeutes se voient encore le long des rues de la capitale, routes brûlées, édifices publics détruits, voitures calcinées, ... (www.lepost.fr)
Sénégal : les recommandations du Quai d'Orsay après les émeutes
La situation stridente au Sénégal semble préoccuper le gouvernement français. Il surveille les évènements et les manifestations qui depuis le 23 juin dernier ont fini par plonger le pays dans une quasi instabilité et fait des recommandations à ses ressortissants et touristes. Les restrictions sur la Casamance se sont maintenant presque étendues sur l’ensemble du territoire selon plusieurs sites touristiques.
Le Sénégal est depuis quelques jours devenu une destination à risque pour des touristes ou des États. En tout cas tout semble l’indiquer si l’on parcourt certains sites touristiques comme simplyvoyage.com. Revenant sur les évènements du 27 juin relatifs à des manifestations qui ont dégénéré à Dakar et sa banlieue, ainsi que dans les principales villes du pays, suite à des délestages de courant, de plus en plus longs et fréquents, il est fait mention des mesures ou recommandations du quai d’Orsay. . Le ministère des Affaires Étrangères recommande « à chacun de se tenir informé de l’évolution de la situation avant tout déplacement ». Il est recommandé d'éviter les rassemblements et les mouvements de foule. Il est par ailleurs toujours « formellement déconseillé » de se déplacer dans la zone septentrionale de Casamance, en raison de la fréquence des accrochages entre militaires et rebelles. (www.pressafrik.com)
Appel à l’armée française : l’Ambassade du Sénégal à Paris vole au secours de Karim Wade
L’Ambassade du Sénégal à Paris dément l’information sur le coup de fil de Karim Wade à un contact à l’Elysée pour une intervention de l’armée française lors des manifestations violentes du lundi 27 juin dernier. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de PressAfrik, il est fait état : «le site d’informations français www.express.fr, dans un article en date du 28 juin 2011 signé par Mme Christine Holzbauer, a fait état d’une information selon laquelle M. Karim WADE, Ministre d’État et fils du Président de la République du Sénégal, aurait sollicité l’intervention des forces françaises basées au Sénégal».
L’Ambassade du Sénégal à Paris a tenu à démentir «fermement cette information fausse et dénuée de tout fondement». Elle a précisé qu’à «aucun moment, avant, pendant ou après les manifestations qui se sont déroulées ces derniers jours, le Gouvernement du Sénégal ou toute autre autorité n’a sollicité l’intervention des forces françaises ni d’aucune autre force étrangère». Pour elle, «il s’agit là d’une intoxication de plus qui entre dans une vaste opération de désinformation et de manipulation de l’opinion». (www.pressafrik.com)
Les « Forces vives » lancent une sommation à Wade
Le Mouvement des Forces vives, né de la journée du 23 juin, est décidé à poursuivre la mobilisation populaire et à intensifier la lutte contre le régime libéral. Après les manifestations ayant abouti au retrait du ticket présidentiel, cette coalition de partis politiques et d’organisations de la société civile a sommé hier, mardi 28 juin, le Chef de l’Etat à prendre en charge instamment sa plateforme pour sauver la République et la démocratie. A défaut, elle promet…l’enfer des manifestations de rue au Président Wade. (www.sudonline.sn)
Wade, tu dois parler à ton peuple!
Sources Web
Les deux sont bien évidemment liées puisque les problèmes énergétiques, en premier, mais aussi les hausses de prix des produits de première nécessité, et le fort taux de chômage que connait le pays sont la résultante d'une gestion calamiteuse d'un (trop) vieux président.
Abdoulaye Wade, après un premier mandat encourageant, a sombré durant le second dans un népotisme flagrant, et une main mise sur l'économie du pays.
Lundi soir, donc, des manifestations spontanées se sont déroulées partout : feux de pneus érigés en barrages, incendies des établissements Senelec (compagnie d'électricité nationale), affrontements avec les forces de l'ordre, armée appelée en renfort pour protéger certaines demeures de personnalités ou quelques sites comme la statue de la renaissance (ouvrage dont Wade est propriétaire en partie).
Les dégâts sont nombreux et les stigmates de cette nuit d'émeutes se voient encore le long des rues de la capitale, routes brûlées, édifices publics détruits, voitures calcinées, ... (www.lepost.fr)
Sénégal : les recommandations du Quai d'Orsay après les émeutes
La situation stridente au Sénégal semble préoccuper le gouvernement français. Il surveille les évènements et les manifestations qui depuis le 23 juin dernier ont fini par plonger le pays dans une quasi instabilité et fait des recommandations à ses ressortissants et touristes. Les restrictions sur la Casamance se sont maintenant presque étendues sur l’ensemble du territoire selon plusieurs sites touristiques.
Le Sénégal est depuis quelques jours devenu une destination à risque pour des touristes ou des États. En tout cas tout semble l’indiquer si l’on parcourt certains sites touristiques comme simplyvoyage.com. Revenant sur les évènements du 27 juin relatifs à des manifestations qui ont dégénéré à Dakar et sa banlieue, ainsi que dans les principales villes du pays, suite à des délestages de courant, de plus en plus longs et fréquents, il est fait mention des mesures ou recommandations du quai d’Orsay. . Le ministère des Affaires Étrangères recommande « à chacun de se tenir informé de l’évolution de la situation avant tout déplacement ». Il est recommandé d'éviter les rassemblements et les mouvements de foule. Il est par ailleurs toujours « formellement déconseillé » de se déplacer dans la zone septentrionale de Casamance, en raison de la fréquence des accrochages entre militaires et rebelles. (www.pressafrik.com)
Appel à l’armée française : l’Ambassade du Sénégal à Paris vole au secours de Karim Wade
L’Ambassade du Sénégal à Paris dément l’information sur le coup de fil de Karim Wade à un contact à l’Elysée pour une intervention de l’armée française lors des manifestations violentes du lundi 27 juin dernier. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de PressAfrik, il est fait état : «le site d’informations français www.express.fr, dans un article en date du 28 juin 2011 signé par Mme Christine Holzbauer, a fait état d’une information selon laquelle M. Karim WADE, Ministre d’État et fils du Président de la République du Sénégal, aurait sollicité l’intervention des forces françaises basées au Sénégal».
L’Ambassade du Sénégal à Paris a tenu à démentir «fermement cette information fausse et dénuée de tout fondement». Elle a précisé qu’à «aucun moment, avant, pendant ou après les manifestations qui se sont déroulées ces derniers jours, le Gouvernement du Sénégal ou toute autre autorité n’a sollicité l’intervention des forces françaises ni d’aucune autre force étrangère». Pour elle, «il s’agit là d’une intoxication de plus qui entre dans une vaste opération de désinformation et de manipulation de l’opinion». (www.pressafrik.com)
Les « Forces vives » lancent une sommation à Wade
Le Mouvement des Forces vives, né de la journée du 23 juin, est décidé à poursuivre la mobilisation populaire et à intensifier la lutte contre le régime libéral. Après les manifestations ayant abouti au retrait du ticket présidentiel, cette coalition de partis politiques et d’organisations de la société civile a sommé hier, mardi 28 juin, le Chef de l’Etat à prendre en charge instamment sa plateforme pour sauver la République et la démocratie. A défaut, elle promet…l’enfer des manifestations de rue au Président Wade. (www.sudonline.sn)
Wade, tu dois parler à ton peuple!
Sources Web