Un an après l'annulation de l'épreuve, menacée en Afrique par des Islamistes liés à Al-Qaïda, le Dakar a quitté son continent historique pour l'Argentine et le Chili, hôtes du rallye-raid, du départ à Buenos Aires samedi et jusqu'au 17 janvier.
Soucieux de ne pas revivre le terrible et coûteux fiasco de 2008 et d'assurer la sécurité des participants, les organisateurs ont choisi de traverser l'Atlantique. "C'est le Dakar !" rassure Etienne Lavigne, le directeur de la course. "Je dirais même qu'il n'a jamais aussi bien porté son nom en tant qu'événement extrême de sports mécaniques. Nous retrouvons ce qui a fait son succès à savoir la découverte, l'aventure et l'inconnu."
Après un faux prologue vendredi permettant au public de voir les participants dans les rues de Buenos Aires, le Dakar-2009 quittera la ville samedi pour deux semaines de course, et plus de 9.500 km d'épreuve à travers l'Argentine et le Chili. Au total, 500 véhicules --177 autos, 217 motos, 81 camions et 25 quads-- partiront de la Rural, le parc des expositions de la capitale argentine, pour la 1re étape longue de 733 km.
En 14 étapes et 9.578 km, dont 5.591 de spéciale, les équipages retrouveront tous les ingrédients de ce qui a fait la légende du Dakar de Thierry Sabine depuis sa création en 1979: longues pistes roulantes, pistes tournantes et techniques, poussière, hors-pistes, dunes de sable, navigation et oueds.
Le principe sera aussi le même, avec d'abord quelques étapes rapides de mise en bouche dans la pampa vers le sud et une remontée plus technique vers les Andes. Ensuite, les concurrents ingurgiteront un plat de résistance copieux en rejoignant le Chili, avec des dunes, du fesh-fesh et la majestueuse Cordillère des Andes à traverser deux fois. Après une journée de repos, le 10 janvier, dans la station balnéaire chic de Valparaiso, le Dakar repartira plein nord le long du Pacifique, avec un passage dans le désert d'Atacama, l'un des plus arides du monde, avant de reprendre plein est --et un passage à 4.700 m d'altitude-- pour rejoindre Buenos Aires.
Outre la chaleur - annoncée plus élevée qu'en Afrique et notamment la nuit - et les soucis liés à l'altitude, la grande différence réside dans les paysages, avec des chaînes de montagnes grandioses, des volcans, des rios, des plateaux, des déserts de rocailles rougeâtres: bref la promesse d'images inoubliables et somptueuses pour ceux qui auront le temps de musarder.
Source: Yahoo News
Soucieux de ne pas revivre le terrible et coûteux fiasco de 2008 et d'assurer la sécurité des participants, les organisateurs ont choisi de traverser l'Atlantique. "C'est le Dakar !" rassure Etienne Lavigne, le directeur de la course. "Je dirais même qu'il n'a jamais aussi bien porté son nom en tant qu'événement extrême de sports mécaniques. Nous retrouvons ce qui a fait son succès à savoir la découverte, l'aventure et l'inconnu."
Après un faux prologue vendredi permettant au public de voir les participants dans les rues de Buenos Aires, le Dakar-2009 quittera la ville samedi pour deux semaines de course, et plus de 9.500 km d'épreuve à travers l'Argentine et le Chili. Au total, 500 véhicules --177 autos, 217 motos, 81 camions et 25 quads-- partiront de la Rural, le parc des expositions de la capitale argentine, pour la 1re étape longue de 733 km.
En 14 étapes et 9.578 km, dont 5.591 de spéciale, les équipages retrouveront tous les ingrédients de ce qui a fait la légende du Dakar de Thierry Sabine depuis sa création en 1979: longues pistes roulantes, pistes tournantes et techniques, poussière, hors-pistes, dunes de sable, navigation et oueds.
Le principe sera aussi le même, avec d'abord quelques étapes rapides de mise en bouche dans la pampa vers le sud et une remontée plus technique vers les Andes. Ensuite, les concurrents ingurgiteront un plat de résistance copieux en rejoignant le Chili, avec des dunes, du fesh-fesh et la majestueuse Cordillère des Andes à traverser deux fois. Après une journée de repos, le 10 janvier, dans la station balnéaire chic de Valparaiso, le Dakar repartira plein nord le long du Pacifique, avec un passage dans le désert d'Atacama, l'un des plus arides du monde, avant de reprendre plein est --et un passage à 4.700 m d'altitude-- pour rejoindre Buenos Aires.
Outre la chaleur - annoncée plus élevée qu'en Afrique et notamment la nuit - et les soucis liés à l'altitude, la grande différence réside dans les paysages, avec des chaînes de montagnes grandioses, des volcans, des rios, des plateaux, des déserts de rocailles rougeâtres: bref la promesse d'images inoubliables et somptueuses pour ceux qui auront le temps de musarder.
Source: Yahoo News