Les kamikazes de l’horreur
Tout est allé très vite hier matin dans le quartier de Ben Aknoun, sur les hauteurs d’Alger. La voiture piégée conduite par un kamikaze s’est dirigée à toute vitesse sur le siège de la Cour suprême. Quand elle l’a percuté de plein fouet, un bus de transport d’étudiants appartenant au Centre des oeuvres universitaires et qui se rendait à la faculté de droit toute proche a été emporté par la déflagration. Celle-ci a causé la mort de 9 étudiants et de 3 policiers en faction devant le bâtiment officiel et fait plusieurs blessés.
L’Algérie replonge-t-elle dans le passé des années de sang et de larmes des années 1990 ? Redevient-elle un champ de bataille du terrorisme islamiste contre la modernité et les aspirations démocratiques du peuple algérien ? Ce peuple, qui fit face avec tant de courage à la guerre lancée contre lui par les intégristes du FIS et des GIA, est à nouveau la cible des assassins de l’ombre. Les sigles ont changé. Les salafistes du GSPC sont devenus des franchisés d’Al Qaeda. Les modes opératoires se sont également coulés dans l’air du temps. Les assassinats de démocrates, les faux barrages de police cèdent du terrain devant les attentats suicides, au cours desquels des jeunes gens misérables, fanatisés par des pourvoyeurs de chair à dynamite, se transforment en bombes humaines pour massacrer des hommes et des femmes qui pourraient être leurs frères et leurs soeurs.
L’Algérie replonge-t-elle dans le passé des années de sang et de larmes des années 1990 ? Redevient-elle un champ de bataille du terrorisme islamiste contre la modernité et les aspirations démocratiques du peuple algérien ? Ce peuple, qui fit face avec tant de courage à la guerre lancée contre lui par les intégristes du FIS et des GIA, est à nouveau la cible des assassins de l’ombre. Les sigles ont changé. Les salafistes du GSPC sont devenus des franchisés d’Al Qaeda. Les modes opératoires se sont également coulés dans l’air du temps. Les assassinats de démocrates, les faux barrages de police cèdent du terrain devant les attentats suicides, au cours desquels des jeunes gens misérables, fanatisés par des pourvoyeurs de chair à dynamite, se transforment en bombes humaines pour massacrer des hommes et des femmes qui pourraient être leurs frères et leurs soeurs.