De violents combats ont opposé jeudi les forces gouvernementales à des rebelles tutsis dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), mettant en péril un processus de paix laborieux, annonce le ministre de la Défense du pays, Chikez Diemu.
Selon la Mission des Nations unies au Congo (Monuc), des accrochages ont éclaté jeudi matin entre l'armée et les rebelles du général tutsi Laurent Nkunda dans la province du Nord-Kivu. Ils comptent parmi les plus intenses depuis que le gouvernement a signé un accord de paix en janvier avec une douzaine de groupes armés dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.
Ces deux provinces représentent au moins 80% de la production de cassitérite congolaise (minerai d'étain).
"Tout le monde savait que Nkunda se préparait à attaquer", a déclaré le ministre Chikez Diemu en exprimant la crainte que les combats ne réduisent l'accord de paix à un simple bout de papier.
Nkunda se livre à un jeu risqué, a-t-il dit. "Il joue avec le feu et il va se brûler."
Le colonel Marc Kalongi, l'un des auxiliaires de Nkunda, a imputé à l'armée le déclenchement des hostilités jeudi dans le secteur de Rutshuru, au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu. "Les forces
gouvernementales ont attaqué toutes nos positions à Rutshuru. Depuis des mois, le gouvernement effectuait des manoeuvres pour préparer cette attaque", a-t-il dit.
L'accord de paix de janvier, conclu avec le soutien des Etats-Unis et de l'Union européenne, vise à mettre fin à une année de combats sporadiques et à tourner la page sur un conflit qui s'est prolongé au- delà de la guerre de 1998-2003.
Selon l'Onu, 857.000 habitants du Nord-Kivu ont fui leurs foyers depuis décembre 2006.
Source: Dabio
Selon la Mission des Nations unies au Congo (Monuc), des accrochages ont éclaté jeudi matin entre l'armée et les rebelles du général tutsi Laurent Nkunda dans la province du Nord-Kivu. Ils comptent parmi les plus intenses depuis que le gouvernement a signé un accord de paix en janvier avec une douzaine de groupes armés dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.
Ces deux provinces représentent au moins 80% de la production de cassitérite congolaise (minerai d'étain).
"Tout le monde savait que Nkunda se préparait à attaquer", a déclaré le ministre Chikez Diemu en exprimant la crainte que les combats ne réduisent l'accord de paix à un simple bout de papier.
Nkunda se livre à un jeu risqué, a-t-il dit. "Il joue avec le feu et il va se brûler."
Le colonel Marc Kalongi, l'un des auxiliaires de Nkunda, a imputé à l'armée le déclenchement des hostilités jeudi dans le secteur de Rutshuru, au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu. "Les forces
gouvernementales ont attaqué toutes nos positions à Rutshuru. Depuis des mois, le gouvernement effectuait des manoeuvres pour préparer cette attaque", a-t-il dit.
L'accord de paix de janvier, conclu avec le soutien des Etats-Unis et de l'Union européenne, vise à mettre fin à une année de combats sporadiques et à tourner la page sur un conflit qui s'est prolongé au- delà de la guerre de 1998-2003.
Selon l'Onu, 857.000 habitants du Nord-Kivu ont fui leurs foyers depuis décembre 2006.
Source: Dabio