Pierre Bordry, président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), avait affirmé plus tôt dans la journée que le mandat d'arrêt visant Floyd Landis était international. Mais, la porte-parole du parquet de Nanterre, Astrid Granoux, a précisé qu'il ne concernait en fait que la France.
Selon M. Bordry, le juge d'instruction Thomas Cassuto, du tribunal de Nanterre, a lancé ce mandat le 28 janvier pour interroger Landis sur un piratage informatique en septembre 2006 du système informatique du Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), qui avait analysé les échantillons prélevés sur la Grande Boucle 2006. Le piratage avait pour but d'obtenir des informations pour discréditer le LNDD, rattaché à l'AFLD, selon lui.
L'ALFD s'était porté partie civile dans cette affaire. Convoqué en novembre dernier pour s'expliquer sur d'éventuels liens avec ce piratage, Floyd Landis ne s'était pas présenté. Le juge Cassuto a donc émis un mandat d'arrêt "pour qu'il s'explique dans cette affaire puisqu'il n'a pas été présent à l'audition", a déclaré Pierre Bordry.
"Le juge m'a téléphoné parce que nous sommes victimes dans cette affaire et que nous sommes partie civile", a-t-il ajouté. "Apparemment le juge a remonté toute la filière", a-t-il précisé. "Landis utilisait les documents piratés comme moyen de défense, c'est comme ça qu'on l'a su (...) Il voulait montrer que le laboratoire avait fait des erreurs dans la gestion des tests".
Un autre mandat d'arrêt a été lancé le 4 novembre 2009 contre Arnie Baker, entraîneur et avocat du cycliste américain, qui avait également été convoqué en novembre mais ne s'était pas présenté.
Floyd Landis avait remporté le Tour de France 2006 avant d'être disqualifié suite à un contrôle antidopage positif à la testostérone. Le cyclisme américain, aujourd'hui âgé de 34 ans, a toujours dit être innocent, mais le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait confirmé en 2008 sa suspension pour deux ans. Il a repris la compétition en 2009, mais n'a pas participé au dernier Tour de France.
Source: AP via Yahoo News
Selon M. Bordry, le juge d'instruction Thomas Cassuto, du tribunal de Nanterre, a lancé ce mandat le 28 janvier pour interroger Landis sur un piratage informatique en septembre 2006 du système informatique du Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), qui avait analysé les échantillons prélevés sur la Grande Boucle 2006. Le piratage avait pour but d'obtenir des informations pour discréditer le LNDD, rattaché à l'AFLD, selon lui.
L'ALFD s'était porté partie civile dans cette affaire. Convoqué en novembre dernier pour s'expliquer sur d'éventuels liens avec ce piratage, Floyd Landis ne s'était pas présenté. Le juge Cassuto a donc émis un mandat d'arrêt "pour qu'il s'explique dans cette affaire puisqu'il n'a pas été présent à l'audition", a déclaré Pierre Bordry.
"Le juge m'a téléphoné parce que nous sommes victimes dans cette affaire et que nous sommes partie civile", a-t-il ajouté. "Apparemment le juge a remonté toute la filière", a-t-il précisé. "Landis utilisait les documents piratés comme moyen de défense, c'est comme ça qu'on l'a su (...) Il voulait montrer que le laboratoire avait fait des erreurs dans la gestion des tests".
Un autre mandat d'arrêt a été lancé le 4 novembre 2009 contre Arnie Baker, entraîneur et avocat du cycliste américain, qui avait également été convoqué en novembre mais ne s'était pas présenté.
Floyd Landis avait remporté le Tour de France 2006 avant d'être disqualifié suite à un contrôle antidopage positif à la testostérone. Le cyclisme américain, aujourd'hui âgé de 34 ans, a toujours dit être innocent, mais le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait confirmé en 2008 sa suspension pour deux ans. Il a repris la compétition en 2009, mais n'a pas participé au dernier Tour de France.
Source: AP via Yahoo News