France
02/08/2010 11:23

Critiques redoublées contre l'offensive sécuritaire

L'opposition, mais aussi des voix à droite, accusent Nicolas Sarkozy de mettre en danger l'unité de la Nation avec ses propositions anti-délinquance, à des fins d'électoralisme et de diversion. Depuis que le président a menacé vendredi de déchoir de la nationalité française toute personne d'origine étrangère portant atteinte à un membre des forces de l'ordre, les critiques n'ont pas de cesse contre ce que la gauche assimile à une dérive droitière.


Critiques redoublées contre l'offensive sécuritaire de Sarkozy
L'opposition, mais aussi des voix à droite, accusent Nicolas Sarkozy de mettre en danger l'unité de la Nation avec ses propositions anti-délinquance, à des fins d'électoralisme et de diversion. Depuis que le président a menacé vendredi de déchoir de la nationalité française toute personne d'origine étrangère portant atteinte à un membre des forces de l'ordre, les critiques n'ont pas de cesse contre ce que la gauche assimile à une dérive droitière. Le dirigeant centriste du MoDem, François Bayrou, a joint lundi sa voix à ceux qui dénoncent un amalgame scandaleux entre immigration et délinquance en accusant Nicolas Sarkozy de manier des "sujets dangereux pour la France". "Il s'agit de provoquer une polémique parce que la polémique est le meilleur moyen de faire de la communication, de ressouder ce qu'on croit être son camp autour de soi lorsque les sondages fléchissent", a-t-il estimé sur Europe 1. "Autant il est juste et légitime et nécessaire d'avoir en matière de sécurité une démarche intransigeante, forte et juste, autant essayer de tracer un signe égal entre immigration et insécurité, entre immigration et délinquance, c'est rendre au pays un très mauvais service et c'est à mon sens rendre plus dangereuse encore la société française", a-ti-l souligné. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, est allé dimanche plus loin que le chef de l'Etat en proposant d'étendre les possibilités de déchéance de nationalité à l'excision, la traite d'êtres humains et la "délinquance grave". Dans un message posté lundi sur son blog, l'eurodéputé socialiste Harlem Désir regrette un discours qui "fait mal à la France" et cherche, selon lui, à reconquérir l'électorat du Front national en vue de l'élection présidentielle de 2012.(reuters)

Les examens médicaux de Sarkozy sont «normaux»
RAS. L'Elysée a publié ce lundi le bulletin de santé de Nicolas Sarkozy attestant que tous les examens qu'il a subis la semaine dernière sont ... «normaux». Il y a un an, le malaise vagal dont le Président avait été victime avait relancé les interrogations sur la transparence de la communication dans ce domaine. A sa demande, indique le communiqué de l'Elysée, le chef de l'Etat, 55 ans, a subi la semaine dernière des examens cardio-vasculaires et sanguins et une épreuve d'effort à l'hôpital parisien des armées du Val-de-Grâce. Ils ont été étalés sur la semaine, a précisé la présidence. «Les résultats de ces différents examens se sont révélés normaux», ajoute le communiqué. Malaise lipothymique. Il s'agit là du premier bulletin de santé depuis ceux publiés juste après le malaise du président le dimanche 26 juillet 2009 lors d'un jogging dans le parc du château de Versailles. Le chef de l'Etat avait alors été brièvement hospitalisé au Val-de-Grâce. L'Elysée avait mis ce malaise lipothymique sur le compte d'une «fatigue liée à une charge de travail importante». Un repos «de quelques jours» lui avait été conseillé par les médecins qui, en revanche, ne lui avaient prescrit aucun traitement médical. Le chef de l'Etat avait toutefois tenu une conférence de presse impromptue sur le perron de l'Elysée où il avait assuré que sa santé était «bonne», affirmant toutefois que cet incident l'avait conduit à entrevoir ses limites après «sept ans» de suractivité.(liberation)

Le "Club DSK": autopsie d’une non-information
Misère du journalisme politique. A défaut de privilégier l'analyse, la prospective, ou l'investigation, il se réduit mécaniquement à une chasse aux scoops, aux buzz, quitte à les fabriquer au besoin, et à se réduire au rôle de chronique quotidienne de l'insignifiance. Son pain quotidien est alors fait de confidences de responsables politiques, de considérations pseudo-tactiques sur la tambouille interne des partis, et de supputations interminables sur la candidature d'untel ou d'untel à tel ou tel poste. Quand « untel » s'appelle DSK, et quand « tel poste » n'est autre que l’Élysée, on tient un des plus beaux marronniers de ce journalisme politique. Y va, y va pas? Forcément, quand un « Club DSK » se crée, notre ami journaliste se dit qu'il a touché le jackpot. ENFIN, une preuve, quelque chose se met en mouvement en strausskahnie ! Le Figaro, apparemment premier journal à signaler ledit club, parle de sa découverte comme d'une « révélation », quand 20 Minutes titre sur le « mystérieux » Club DSK. Ambiance Club … des 5 garantie. Très vite toute la presse embraye, selon des modalités différentes : à la suite du Figaro, le NouvelObs, La Dépêche ou le Télégramme reprennent sans recherche plus poussée l'annonce de la création du club ; L'Express, Libé, Le Point ou encore Le Parisien ajoutent quant à eux une touche de piment, en s'interrogeant sur l'identité du fondateur du club, ou en donnant la parole à des responsables dskistes lui déniant toute légitimité officielle. Tient-on là le feuilleton politique de l'été ? Mis face à cette information, nos amis journalistes devraient avoir (et ont eu en partie pour certains d'entre eux) le réflexe d'aller voir précisément de quoi il retourne, le degré de sérieux de l'initiative, le poids réel en terme de militants ou de sympathisants, etc. L'identité du responsable a rapidement été mise au jour, ainsi que le nombre de membres du club selon lui (un millier).(lepost)

Source: Yahoo Actualités


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