Pour elle, "la priorité absolue, c'est de redonner du pouvoir d'achat" car "son blocage est la cause majeure de la panne de l'économie et des immenses difficultés des Français".
Mme Aubry propose notamment de "mettre en place, au 1er janvier 2009, le chèque transport, augmenter les allocations familiales, revaloriser de manière exceptionnelle le SMIC". Elle préconise de "donner jusqu'au 31 mars 2008 aux entreprises pour conclure un accord salarial avec leurs syndicats et supprimer les allégements de charges à celles qui ne le font pas".
Selon l'ancien ministre, "il faut relancer une politique active de l'emploi que la droite a supprimée", en annulant le "dispositif de défiscalisation des heures supplémentaires", et en rétablissant "les emplois aidés dans les associations et les collectivités locales".
En cas de licenciements, "il faut absolument rétablir les congés de conversion" et prévoir "le déblocage immédiat de 200.000 formations supplémentaires pour les chômeurs afin que le temps passé au chômage ne soit pas du temps perdu".
Selon elle, ces mesures de "très court terme" sont "finançables": "il suffit de suspendre la loi TEPA et de revenir sur une partie des 72 milliards de niches fiscales".
Lire l'article complet dans Yahoo news, édition du 27/10/08: Crise économique: Martine Aubry réclame et décline des "mesures d'urgence" AFP.