La troisième réunion ordinaire du Comité de politique monétaire de la BEAC tenue le 21 octobre à Yaoundé a permis aux participants d’étudier l’impact à court terme de la crise financière sur les économies de la zone franc, en dépit des analyses récentes qui accordaient une certaine immunité à court terme aux marchés de la sous-région. A l’issue de la troisième réunion du Comité de politique monétaire de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC) le 21 octobre dernier dans la capitale camerounaise, le gouverneur de la BEAC, Philibert Andzambé, a annoncé que contrairement aux projections du début d’année qui prévoyaient un taux de croissance de 5,8 % dans la zone de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) en 2008, les pays membres n’ont enregistré que 5,3% de croissance, soit une baisse de 0,5%.
Cette réunion à huis clos a permis aux participants d’examiner les origines et l’ampleur de la crise financière internationale, et son impact à court et à moyen termes sur l’économie mondiale en général, et sur les pays de la CEMAC en particulier.
Le communiqué final révèle notamment que «la stabilité financière et monétaire de la CEMAC reste solide, mais que le ralentissement de l’économie mondiale et la baisse des prix des matières premières risquent d’affecter l’activité».
Philibert Andzembe a confié que la baisse du coût du baril de pétrole brut, passé de 140 dollars US en juillet 2008 à 70 dollars récemment, ou encore la dégringolade des prix de certains produits agricoles du fait de la baisse de la demande sur le marché international, affectent forcément les économies africaines, et celles de la zone CEMAC en particulier.
Dans ce contexte, les membres du comité exhortent les Etats membres à «poursuivre résolument des politiques budgétaires prudentes et à accélérer les réformes structurelles et la mise en œuvre du programme économique régional en vue d’asseoir à moyen terme, les bases d’une croissance forte, diversifiée et durable». De même, ils recommandent une vigilance accrue dans le suivi du système bancaire de la sous-région qui demeure globalement robuste et liquide.
Si certains analystes ont pensé que la CEMAC pourrait profiter de cette crise financière internationale pour placer son excédant de liquidité, le gouverneur de la BEAC considère cette politique risquée et soutient que des dispositions sont plutôt prises pour un recyclage de ce surplus d’argent à l’intérieur de la zone CEMAC à travers les titres.
Le CPM de la BEAC a réitéré ses recommandations aux banques commerciales qui ont été exhortées à accorder des crédits aux Petites et moyennes entreprises (PME) afin de les rendre fortes et capables de soutenir la concurrence.
Le communiqué final de cette réunion s’affiche par ailleurs en port à faux avec l’analyse du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale, qui avait affirmé récemment que l’effondrement du système financier américain n’ébranlerait pas la zone franc.
Si les retombées de la crise financière qui frappe les marchés occidentaux ne présente qu’une moindre menace pour les économies africaines, et celles d’Afrique centrale en particulier, elles n’ont pas non plus la même solidité que les économies frappées de plein fouet par la crise et devront tout de même prendre leur disposition pour que la dégradation de la conjoncture financière occidentale affecte leur croissance
Source: Dabio
Cette réunion à huis clos a permis aux participants d’examiner les origines et l’ampleur de la crise financière internationale, et son impact à court et à moyen termes sur l’économie mondiale en général, et sur les pays de la CEMAC en particulier.
Le communiqué final révèle notamment que «la stabilité financière et monétaire de la CEMAC reste solide, mais que le ralentissement de l’économie mondiale et la baisse des prix des matières premières risquent d’affecter l’activité».
Philibert Andzembe a confié que la baisse du coût du baril de pétrole brut, passé de 140 dollars US en juillet 2008 à 70 dollars récemment, ou encore la dégringolade des prix de certains produits agricoles du fait de la baisse de la demande sur le marché international, affectent forcément les économies africaines, et celles de la zone CEMAC en particulier.
Dans ce contexte, les membres du comité exhortent les Etats membres à «poursuivre résolument des politiques budgétaires prudentes et à accélérer les réformes structurelles et la mise en œuvre du programme économique régional en vue d’asseoir à moyen terme, les bases d’une croissance forte, diversifiée et durable». De même, ils recommandent une vigilance accrue dans le suivi du système bancaire de la sous-région qui demeure globalement robuste et liquide.
Si certains analystes ont pensé que la CEMAC pourrait profiter de cette crise financière internationale pour placer son excédant de liquidité, le gouverneur de la BEAC considère cette politique risquée et soutient que des dispositions sont plutôt prises pour un recyclage de ce surplus d’argent à l’intérieur de la zone CEMAC à travers les titres.
Le CPM de la BEAC a réitéré ses recommandations aux banques commerciales qui ont été exhortées à accorder des crédits aux Petites et moyennes entreprises (PME) afin de les rendre fortes et capables de soutenir la concurrence.
Le communiqué final de cette réunion s’affiche par ailleurs en port à faux avec l’analyse du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale, qui avait affirmé récemment que l’effondrement du système financier américain n’ébranlerait pas la zone franc.
Si les retombées de la crise financière qui frappe les marchés occidentaux ne présente qu’une moindre menace pour les économies africaines, et celles d’Afrique centrale en particulier, elles n’ont pas non plus la même solidité que les économies frappées de plein fouet par la crise et devront tout de même prendre leur disposition pour que la dégradation de la conjoncture financière occidentale affecte leur croissance
Source: Dabio