Image: Ernie Barnes
Après les angoisses qui se sont cristallisées lors de la manifestation du jeudi 29 janvier , le chef de l'État a renvoyé l'essentiel des décisions à une concertation avec les partenaires sociaux, même s'il a tracé des pistes de réflexion pour "répondre aux inquiétudes" exprimées.
Premier rendez-vous important, il rencontrera les syndicats le 18 février pour leur exposer ses pistes de travail. Le locataire de l'Élysée viendra à ce rendez-vous avec une enveloppe de 1,4 milliard d'euros - les intérêts des prêts accordés aux banques - pour "financer intégralement des mesures sociales". Nicolas Sarkozy veut encore améliorer l'indemnisation du chômage partiel, déjà passée en décembre de 50 à 60 % du salaire brut, qui frappe de plus en plus d'ouvriers, notamment dans le secteur automobile.
L'État est aussi "prêt à faire un effort" pour "mieux protéger" les jeunes en fin de CDD et qui ne retrouvent pas d'emploi. Il réfléchit également à la suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu qui touche "les classes moyennes inférieures" ou au non-recouvrement du deuxième tiers provisionnel de l'impôt en 2009 pour soulager les ménages avant l'été. Autre piste, l'augmentation des allocations familiales et un "chèque emploi service payé par l'État" pour les personnes âgées et les mères de famille seules.
Seule annonce ferme, la suppression de la taxe professionnelle dès 2010 pour soulager les entreprises. La première ressource des collectivités locales, évaluées à 8 milliards d'euros, devra être remplacée par "une taxe carbone", a-t-il suggéré, précisant que la simplification des échelons territoriaux se ferait.
Source: Yahoo News
Premier rendez-vous important, il rencontrera les syndicats le 18 février pour leur exposer ses pistes de travail. Le locataire de l'Élysée viendra à ce rendez-vous avec une enveloppe de 1,4 milliard d'euros - les intérêts des prêts accordés aux banques - pour "financer intégralement des mesures sociales". Nicolas Sarkozy veut encore améliorer l'indemnisation du chômage partiel, déjà passée en décembre de 50 à 60 % du salaire brut, qui frappe de plus en plus d'ouvriers, notamment dans le secteur automobile.
L'État est aussi "prêt à faire un effort" pour "mieux protéger" les jeunes en fin de CDD et qui ne retrouvent pas d'emploi. Il réfléchit également à la suppression de la première tranche de l'impôt sur le revenu qui touche "les classes moyennes inférieures" ou au non-recouvrement du deuxième tiers provisionnel de l'impôt en 2009 pour soulager les ménages avant l'été. Autre piste, l'augmentation des allocations familiales et un "chèque emploi service payé par l'État" pour les personnes âgées et les mères de famille seules.
Seule annonce ferme, la suppression de la taxe professionnelle dès 2010 pour soulager les entreprises. La première ressource des collectivités locales, évaluées à 8 milliards d'euros, devra être remplacée par "une taxe carbone", a-t-il suggéré, précisant que la simplification des échelons territoriaux se ferait.
Source: Yahoo News