La veille, le président français a obtenu que les quatre pays européens du G8 s'engagent à tout faire pour soutenir leurs banques en difficulté et réclament la convocation d'un sommet international en vue d'une réforme "réelle et complète" du système financier mondial.
François Hollande, Premier secrétaire du Parti socialiste, a regretté que le sommet de l'Elysée n'ait réuni que quatre pays, déplorant le manque "d'objectifs clairs, chiffrés", notamment sur les moyens d'accès au crédit.
"A mini-sommet, mini-résultats", a-t-il lancé sur Europe 1, estimant que des pays qui "affrontent peut-être avec plus de dureté la crise", comme l'Espagne, auraient dû être associés à la réunion à l'Elysée.
Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, a eu des mots sévères sur l'imprévoyance du chef de l'Etat, soulignant que les Français étaient dans "de grandes difficultés" plusieurs mois avant la crise financière.
"Le président de la République a, sur ce point là comme sur d'autres, été imprévoyant, brouillon. Malheureusement, il n'a pas pris la hauteur, il n'a pas pris le temps de chercher l'efficacité", a-t-il dit au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
"Il marche à la godille (...) Il s'y est pris tard, il s'y est pris mal parce qu'il ne leur demande pas leur avis avant, ce qui fait qu'il s'est retrouvé dans une situation de blocage", a-t-il ajouté.
"Mes interrogations sont entières et je n'ai pas trouvé non plus dans les annonces, les 'décisions' prises à la suite du sommet de l'Elysée, des choses extrêmement concrètes", a renchéri le président du MoDem, François Bayrou, sur Radio J.
Lire la suite sur Yahoo news -édition du 05/10/08 19h42
François Hollande, Premier secrétaire du Parti socialiste, a regretté que le sommet de l'Elysée n'ait réuni que quatre pays, déplorant le manque "d'objectifs clairs, chiffrés", notamment sur les moyens d'accès au crédit.
"A mini-sommet, mini-résultats", a-t-il lancé sur Europe 1, estimant que des pays qui "affrontent peut-être avec plus de dureté la crise", comme l'Espagne, auraient dû être associés à la réunion à l'Elysée.
Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, a eu des mots sévères sur l'imprévoyance du chef de l'Etat, soulignant que les Français étaient dans "de grandes difficultés" plusieurs mois avant la crise financière.
"Le président de la République a, sur ce point là comme sur d'autres, été imprévoyant, brouillon. Malheureusement, il n'a pas pris la hauteur, il n'a pas pris le temps de chercher l'efficacité", a-t-il dit au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
"Il marche à la godille (...) Il s'y est pris tard, il s'y est pris mal parce qu'il ne leur demande pas leur avis avant, ce qui fait qu'il s'est retrouvé dans une situation de blocage", a-t-il ajouté.
"Mes interrogations sont entières et je n'ai pas trouvé non plus dans les annonces, les 'décisions' prises à la suite du sommet de l'Elysée, des choses extrêmement concrètes", a renchéri le président du MoDem, François Bayrou, sur Radio J.
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