Entre 100 et 200 CRS, membres d'unités d'intervention et des policiers en civil de services d'enquête ont été déployés dans le quartier de la Grande Borne, où s'étaient déroulés les incidents, a-t-on appris de source policière.
En présence du procureur d'Evry et de hauts responsables policiers, ils se sont dispersés par groupes d'une douzaine d'hommes autour des objectifs et ont procédé aux arrestations sans incidents.
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a présenté ses félicitations à ses services, salué la "rapidité avec laquelle l'enquête a été menée". Dans un communiqué, elle dit "sa ferme détermination à ne jamais laisser impunies des agressions sur les forces de l'ordre, en particulier lorsqu'elles sont commises avec des armes à feu".
Au lendemain du second tour des élections municipales, qui s'est soldé par une lourde défaite pour la majorité UMP, les policiers ont opéré sous l'il de journalistes, photographes et équipes de télévision prévenus à l'avance mais venus cependant moins nombreux que lors d'opérations précédentes du même type, notamment à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) le mois dernier.
ADN ET TÉMOIGNAGES ANONYMES
Quatre policiers avaient été blessés à la Grande Borne par des jets de projectiles ou des tirs de plombs.
Les policiers étaient intervenus parce qu'un groupe de jeunes gens dégradaient une boulangerie, menaçaient d'y mettre le feu et réclamaient l'argent de la caisse.
À l'arrivée de la police, une vingtaine d'autres individus avaient rejoint les agresseurs et s'en étaient pris aux forces de l'ordre. Deux d'entre eux auraient fait usage de fusils à pompe en direction des policiers.
Le ministère de l'Intérieur, qui parle de guet-apens et non de violences spontanées, assure que la justice dispose à l'encontre de suspects de preuves matérielles et de témoignages anonymes enregistrés en procédure, comme le permet la loi.
"L'exploitation par la police technique et scientifique de nombreux éléments matériels, et de plusieurs traces d'ADN retrouvés sur les lieux de l'agression, a permis plusieurs identifications. Des témoignages, dont certains recueillis sous identité cachée, ont complété ces éléments", écrit-il.
L'opération de police de lundi en rappelle plusieurs autres menées ces derniers mois, notamment le 18 février à Villiers-le-Bel, où un millier de policiers avaient été déployés pour arrêter les agresseurs présumés de policiers lors de violences en novembre.
Cette intervention, qui avait abouti à une trentaine d'arrestations et une vingtaine de mises en examen, essentiellement sur le fondement de dépositions anonymes, a été vivement critiquée par l'opposition en raison de sa forte médiatisation. La gauche estimait que le gouvernement cherchait à impressionner l'opinion avant les élections des 9 et 16 mars.
Michèle Alliot-Marie avait déploré la médiatisation de l'opération et assuré qu'elle n'y avait aucun rôle. Elle avait cependant annoncé que ce type d'opérations serait répété quand il le faudrait.
yahoo.com
En présence du procureur d'Evry et de hauts responsables policiers, ils se sont dispersés par groupes d'une douzaine d'hommes autour des objectifs et ont procédé aux arrestations sans incidents.
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a présenté ses félicitations à ses services, salué la "rapidité avec laquelle l'enquête a été menée". Dans un communiqué, elle dit "sa ferme détermination à ne jamais laisser impunies des agressions sur les forces de l'ordre, en particulier lorsqu'elles sont commises avec des armes à feu".
Au lendemain du second tour des élections municipales, qui s'est soldé par une lourde défaite pour la majorité UMP, les policiers ont opéré sous l'il de journalistes, photographes et équipes de télévision prévenus à l'avance mais venus cependant moins nombreux que lors d'opérations précédentes du même type, notamment à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) le mois dernier.
ADN ET TÉMOIGNAGES ANONYMES
Quatre policiers avaient été blessés à la Grande Borne par des jets de projectiles ou des tirs de plombs.
Les policiers étaient intervenus parce qu'un groupe de jeunes gens dégradaient une boulangerie, menaçaient d'y mettre le feu et réclamaient l'argent de la caisse.
À l'arrivée de la police, une vingtaine d'autres individus avaient rejoint les agresseurs et s'en étaient pris aux forces de l'ordre. Deux d'entre eux auraient fait usage de fusils à pompe en direction des policiers.
Le ministère de l'Intérieur, qui parle de guet-apens et non de violences spontanées, assure que la justice dispose à l'encontre de suspects de preuves matérielles et de témoignages anonymes enregistrés en procédure, comme le permet la loi.
"L'exploitation par la police technique et scientifique de nombreux éléments matériels, et de plusieurs traces d'ADN retrouvés sur les lieux de l'agression, a permis plusieurs identifications. Des témoignages, dont certains recueillis sous identité cachée, ont complété ces éléments", écrit-il.
L'opération de police de lundi en rappelle plusieurs autres menées ces derniers mois, notamment le 18 février à Villiers-le-Bel, où un millier de policiers avaient été déployés pour arrêter les agresseurs présumés de policiers lors de violences en novembre.
Cette intervention, qui avait abouti à une trentaine d'arrestations et une vingtaine de mises en examen, essentiellement sur le fondement de dépositions anonymes, a été vivement critiquée par l'opposition en raison de sa forte médiatisation. La gauche estimait que le gouvernement cherchait à impressionner l'opinion avant les élections des 9 et 16 mars.
Michèle Alliot-Marie avait déploré la médiatisation de l'opération et assuré qu'elle n'y avait aucun rôle. Elle avait cependant annoncé que ce type d'opérations serait répété quand il le faudrait.
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