International
14/01/2011 16:19

Côte d'Ivoire: Gbagbo et Ouattara ont acculé la Communauté Internationale

Le surprenant, dans l'imbroglio de Côte d'Ivoire, est que nous n'avons pas constaté d'insurrection populaire qui aurait pris d'assaut le palais de la Présidence de la République dans le but d'en expulser Laurent Gbagbo ou tout au moins de sitting pacifiste où l'on crierait: "Laurent vas t'en".


Nul n'a non plus constaté que l'Hôtel du Golf était cerné par une foule en colère exigeant que Ouattara se plie aux sommations de Gbagbo. Certains en déduiraient certainement que les Ivoiriens, par delà la peur de la répression, ne veulent ni de Ouattara ni de Gbagbo! Il reste que et l'un et l'autre acculent la communauté internationale à "faire quelque chose". Mais quoi, maintenant que les violences post électorales ont produit leur cortège de morts, de blessés et de cicatrises humaines?
Au Sénégal, il est dommage de constater qu'Ousmane Tanor Dieng - en prenant fait et cause pour Laurent Gbagbo (il a notamment déclaré que "ce [n'était] pas aux Nations unies de proclamer le nom du vainqueur de la présidentielle") contre la volonté manifeste du peuple ivoirien - se rende coupable d'un dangereux déni de démocratie et se fasse complice d'un putsch électoral. Ci-dessous une revue de presse de ce qui s'écrivait sur le web dans les derniers jours de l'année 2010, en souhaitant à la Cote d'Ivoire une année 2011 de paix. De paix avec ou sans Gbagbo, avec ou sans Ouattara.
La CEDEAO en passe d'écarter le recours de la force contre Gbagbo
Une «intervention militaire» des pays d'Afrique de l'Ouest en Côte d'Ivoire pour faire...
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