La secrétaire d'Etat américaine a tenu ces propos à son arrivée à Phuket, une île thaïlandaise où se tiendra jeudi le forum régional de l'Asean (Association des nations du Sud-est asiatique). Des représentants nord-coréens et birmans assisteront à cette réunion annuelle.
Hillary Clinton s'est inquiétée d'un risque de transfert de technologie nucléaire de la Corée du Nord vers la Birmanie, pays membre de l'Asean, que la chef de la diplomatie américaine paraît résolue à placer haut dans l'ordre des discussions.
La Corée du Nord est un autre dossier auquel la secrétaire d'Etat s'est attelée mercredi en rencontrant ses homologues des "pourparlers à six" (hors Corée du Nord) - chinois, japonais, russe et sud-coréen.
La seule option pour la Corée du Nord est une dénucléarisation "complète et irréversible", a insisté la chef de la diplomatie américaine après la réunion, soulignant que ses interlocuteurs étaient sur la même longueur d'onde.
"Il me semble remarquable que tous les cinq, nous soyons non seulement d'accord sur l'objectif, mais aussi capables d'étudier les moyens de l'atteindre", a-t-elle dit.
Dans une interview télévisée enregistrée à Bangkok avant son arrivée à Phuket, Hillary Clinton avait déjà insisté sur le sujet, s'interrogeant sur la nature de la coopération entre la Corée du Nord et la Birmanie.
"La menace que j'ai toujours redoutée en premier lieu et par dessus tout est la prolifération des armes nucléaires et des armes de destruction massive", a-t-elle déclaré.
"Evidemment, nous sommes très inquiets au sujet de la Corée du Nord et au sujet de récents rapports concernant leurs possibles liens avec ce que nous appelons la Birmanie."
Début juillet, un navire nord-coréen a rebroussé chemin alors qu'il faisait route vers la Birmanie sous la surveillance de la marine de guerre américaine.
La Corée du Nord, qui a interdiction de vendre des équipements militaires, a été plusieurs fois impliquée dans des affaires de prolifération nucléaire. Les responsables américains sont convaincus qu'elle a aidé la Syrie à construire un réacteur nucléaire détruit par l'aviation israélienne en 2007.
Mardi, Hillary Clinton avait déjà mis en garde contre le risque d'une coopération militaire entre la Birmanie et la Corée du Nord, qui menacerait selon elle les voisins de la Birmanie.
La secrétaire d'Etat doit s'entretenir séparément avec chacun de ses homologues des "pourparlers à six" pour mettre au point une stratégie visant à convaincre Pyongyang de renoncer à ses ambitions nucléaires. Aucune rencontre n'est officiellement prévue à Phuket avec les représentants nord-coréens.
Parallèlement, Hillary Clinton profitera du forum régional de l'Asean pour souligner que "les Etats-Unis sont de retour" dans cette région qui abrite 570 millions d'habitants, pour un PIB cumulé de 1.100 milliards de dollars.
Sous l'administration de George Bush, des responsables de moindre rang étaient généralement envoyés aux réunions de l'Asean. Le secrétaire général de l'Asean, Surin Pitsuwan, s'est félicité de ce changement d'attitude américain.
Le commerce entre les Etats-Unis et l'Asean a représenté l'an dernier 178 milliards de dollars et l'investissement américain dans la région une centaine de milliards.
Les échanges bilatéraux Chine-Asean se sont élevés à 231 milliards de dollars et l'investissement dans les deux régions a atteint 60 milliards.
Le Centre d'études internationales et stratégiques (CSIS) de Washington estimait dans un rapport récent que l'Asie du Sud-Est était satisfaite de l'engagement chinois dans la région mais se méfiait de ses implications, sur le plan militaire notamment au vu de l'impressionnante modernisation de l'armée chinoise.
"S'il y a une période pendant laquelle la région a succombé à l'offensive de charme chinoise", notait l'institut, "cette période est clairement révolue."
Source: Reuters via yahoo News
Hillary Clinton s'est inquiétée d'un risque de transfert de technologie nucléaire de la Corée du Nord vers la Birmanie, pays membre de l'Asean, que la chef de la diplomatie américaine paraît résolue à placer haut dans l'ordre des discussions.
La Corée du Nord est un autre dossier auquel la secrétaire d'Etat s'est attelée mercredi en rencontrant ses homologues des "pourparlers à six" (hors Corée du Nord) - chinois, japonais, russe et sud-coréen.
La seule option pour la Corée du Nord est une dénucléarisation "complète et irréversible", a insisté la chef de la diplomatie américaine après la réunion, soulignant que ses interlocuteurs étaient sur la même longueur d'onde.
"Il me semble remarquable que tous les cinq, nous soyons non seulement d'accord sur l'objectif, mais aussi capables d'étudier les moyens de l'atteindre", a-t-elle dit.
Dans une interview télévisée enregistrée à Bangkok avant son arrivée à Phuket, Hillary Clinton avait déjà insisté sur le sujet, s'interrogeant sur la nature de la coopération entre la Corée du Nord et la Birmanie.
"La menace que j'ai toujours redoutée en premier lieu et par dessus tout est la prolifération des armes nucléaires et des armes de destruction massive", a-t-elle déclaré.
"Evidemment, nous sommes très inquiets au sujet de la Corée du Nord et au sujet de récents rapports concernant leurs possibles liens avec ce que nous appelons la Birmanie."
Début juillet, un navire nord-coréen a rebroussé chemin alors qu'il faisait route vers la Birmanie sous la surveillance de la marine de guerre américaine.
La Corée du Nord, qui a interdiction de vendre des équipements militaires, a été plusieurs fois impliquée dans des affaires de prolifération nucléaire. Les responsables américains sont convaincus qu'elle a aidé la Syrie à construire un réacteur nucléaire détruit par l'aviation israélienne en 2007.
Mardi, Hillary Clinton avait déjà mis en garde contre le risque d'une coopération militaire entre la Birmanie et la Corée du Nord, qui menacerait selon elle les voisins de la Birmanie.
La secrétaire d'Etat doit s'entretenir séparément avec chacun de ses homologues des "pourparlers à six" pour mettre au point une stratégie visant à convaincre Pyongyang de renoncer à ses ambitions nucléaires. Aucune rencontre n'est officiellement prévue à Phuket avec les représentants nord-coréens.
Parallèlement, Hillary Clinton profitera du forum régional de l'Asean pour souligner que "les Etats-Unis sont de retour" dans cette région qui abrite 570 millions d'habitants, pour un PIB cumulé de 1.100 milliards de dollars.
Sous l'administration de George Bush, des responsables de moindre rang étaient généralement envoyés aux réunions de l'Asean. Le secrétaire général de l'Asean, Surin Pitsuwan, s'est félicité de ce changement d'attitude américain.
Le commerce entre les Etats-Unis et l'Asean a représenté l'an dernier 178 milliards de dollars et l'investissement américain dans la région une centaine de milliards.
Les échanges bilatéraux Chine-Asean se sont élevés à 231 milliards de dollars et l'investissement dans les deux régions a atteint 60 milliards.
Le Centre d'études internationales et stratégiques (CSIS) de Washington estimait dans un rapport récent que l'Asie du Sud-Est était satisfaite de l'engagement chinois dans la région mais se méfiait de ses implications, sur le plan militaire notamment au vu de l'impressionnante modernisation de l'armée chinoise.
"S'il y a une période pendant laquelle la région a succombé à l'offensive de charme chinoise", notait l'institut, "cette période est clairement révolue."
Source: Reuters via yahoo News