L'affrontement à l'arme lourde a éclaté dans la matinée sur les hauteurs de Saké, à 20 km à l'ouest de Goma, chef-lieu de cette province limitrophe du Rwanda.
"C'était assez dur. Le gouvernement a fait usage de lance-roquettes multiples et tiré 16 à 18 salves sur les positions de Nkunda", a déclaré samedi le commandant Tiwari, porte-parole de la Monuc au Nord-Kivu.
Les tirs ont cessé vers 19h00. Aucun bilan n'a été communiqué.
Des combats opposent régulièrement l'armée congolaise et les rebelles "nkundistes" depuis la fin août, l'ancien officier ayant dénoncé l'accord de paix conclu en janvier et retiré ses hommes des unités gouvernementales dans lesquelles ils avaient été versés.
Nkunda et ses hommes ont été chassés il y a trois semaines de positions stratégiques autour de Karuba, à l'ouest de Saké, et cette défaite majeure a été suivie d'une nette accalmie.
Le général Bwanbalé Kakolélé, commandant en chef des rebelles, s'est dit prêt à lancer une contre-offensive.
"Nous avons riposté aujourd'hui (vendredi). Si ça continue, nous serons contraints de reprendre Karuba et ça pourrait être pire qu'avant", a-t-il averti.
Nkunda, qui se présente comme le défenseur des Tutsis congolais, accuse Kinshasa de soutenir les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), groupe rebelle rwandais comprenant d'anciens miliciens hutus impliqués dans le génocide de 1994 au Rwanda.
"C'était assez dur. Le gouvernement a fait usage de lance-roquettes multiples et tiré 16 à 18 salves sur les positions de Nkunda", a déclaré samedi le commandant Tiwari, porte-parole de la Monuc au Nord-Kivu.
Les tirs ont cessé vers 19h00. Aucun bilan n'a été communiqué.
Des combats opposent régulièrement l'armée congolaise et les rebelles "nkundistes" depuis la fin août, l'ancien officier ayant dénoncé l'accord de paix conclu en janvier et retiré ses hommes des unités gouvernementales dans lesquelles ils avaient été versés.
Nkunda et ses hommes ont été chassés il y a trois semaines de positions stratégiques autour de Karuba, à l'ouest de Saké, et cette défaite majeure a été suivie d'une nette accalmie.
Le général Bwanbalé Kakolélé, commandant en chef des rebelles, s'est dit prêt à lancer une contre-offensive.
"Nous avons riposté aujourd'hui (vendredi). Si ça continue, nous serons contraints de reprendre Karuba et ça pourrait être pire qu'avant", a-t-il averti.
Nkunda, qui se présente comme le défenseur des Tutsis congolais, accuse Kinshasa de soutenir les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), groupe rebelle rwandais comprenant d'anciens miliciens hutus impliqués dans le génocide de 1994 au Rwanda.