Il s’agit de ‘’visiter le concept d’oralité et voir les liens nécessaires à établir avec l’oralité africaine dans la société de l’information’’, a expliqué, vendredi lors d’une conférence de presse, le président du comité scientifique de la rencontre, Mbaye Thiam.
La manifestation qui s’achève mercredi, est organisée en partenariat avec l’Ecole des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (EBAD), l’Association sénégalaise des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (ASBAD), la Fondation Konrad Adenauer.
‘’Nous avons une situation qui s’impose à tout le monde : la mondialisation. Si pour beaucoup de personnes c’est un slogan, pour certains professionnels (archivistes, documentalistes, journalistes, communicateurs, décideurs, entrepreneurs), c’est un projet, c’est une activité’’, a indiqué M. Thiam.
Il a précisé que cette réunion de Dakar s’inscrit dans un processus. ‘’Elle fait suite à deux réunions tenues en mai 2008 à Lomé (pour les francophones) et Accra (pour la zone anglophone) sur l’accès à l’information à partir de la bibliothèque’’, a dit Mbaye Thiam.
Selon lui, ‘’la principale recommandation de ces rencontres était de creuser la thématique de l’information pour le développement et la démocratie.’’ En novembre 2009, une réunion a eu lieu à Johannesburg pour ‘’systématiser la problématique de l’information pour la démocratie et le développement’’.
‘’Si le développement est l’objectif ultime, le passage obligé compte deux étapes : la démocratie, et le passage pour y arriver, l’information, a poursuivi le président du comité scientifique. Comment devons percevoir, devant l’explosion de l’information, la question de la transmission des savoirs et des connaissances.’’
Une vingtaine de spécialistes d’Afrique, d’Amérique latine et d’Europe, notamment allemands, prendront part à la conférence de Dakar qui se terminera par une table ronde sur le thème : ‘’Oralité et connaissances fixées par écrit : stratégies pour un échange et un développement durable intégré en Afrique’’.