Les manifestants, parmi lesquels une douzaine d'enfants, portaient des portraits du jeune homme, Perwiz Kambakhsh, 23 ans, et scandaient: "Perwiz, le peuple est avec toi".
Arrêté à la fin du mois d'octobre, Kambakhsh a été condamné à mort en première instance, par un tribunal de la province de Balkh, dans le nord de l'Afghanistan, le 23 janvier.
Il avait imprimé des articles sur une interprétation de l'islam, et en particulier de questions relatives à la condition des femmes, récupérés sur un blog iranien, et il les avait distribués à ses camarades.
Les manifestants, descendus dans les rues à l'appel d'un groupement encore inconnu, appelé Solidarité nationale, ont demandé sa libération immédiate, pressant l'ONU en tant qu'organisation neutre d'intervenir.
Ils ont aussi accusé des "extrémistes" d'avoir monté l'affaire contre M. Kambakhsh qui n'avait même pas, ont-ils rappelé, d'avocat pour le défendre lors de son procès à huis clos dans la ville de Mazar-i-Sharif.
Sur l'une de leurs pancartes, on pouvait lire: "Unissons-nous contre les menaces et le fascisme des seigneurs de la guerre", en référence au gouverneur de la province et à certains de ses collaborateurs qui sont d'anciens combattants anti-soviétiques, vivement critiqués pour leur administration.
Cette affaire a suscité une vive émotion dans le monde où se sont succédés les appels au président Hamid Karzaï pour qu'il obtienne la libération du jeune journaliste.
Lundi, le sénat afghan avait publié un communiqué soutenant cette punition avant de se rétracter jeudi en affirmant qu'il respectait la procédure et le droit de l'accusé à être défendu par un avocat et à faire appel.
Avant d'être appliquée, la sentence doit encore être confirmée à d'autres échelons de justice et l'exécution approuvée par le président Karzaï.
Un autre journaliste est détenu pour des accusations similaires depuis novembre. Ghaws Zalmaï a été arrêté pour avoir publié une traduction du Coran qui a déplu aux oulémas.
Arrêté à la fin du mois d'octobre, Kambakhsh a été condamné à mort en première instance, par un tribunal de la province de Balkh, dans le nord de l'Afghanistan, le 23 janvier.
Il avait imprimé des articles sur une interprétation de l'islam, et en particulier de questions relatives à la condition des femmes, récupérés sur un blog iranien, et il les avait distribués à ses camarades.
Les manifestants, descendus dans les rues à l'appel d'un groupement encore inconnu, appelé Solidarité nationale, ont demandé sa libération immédiate, pressant l'ONU en tant qu'organisation neutre d'intervenir.
Ils ont aussi accusé des "extrémistes" d'avoir monté l'affaire contre M. Kambakhsh qui n'avait même pas, ont-ils rappelé, d'avocat pour le défendre lors de son procès à huis clos dans la ville de Mazar-i-Sharif.
Sur l'une de leurs pancartes, on pouvait lire: "Unissons-nous contre les menaces et le fascisme des seigneurs de la guerre", en référence au gouverneur de la province et à certains de ses collaborateurs qui sont d'anciens combattants anti-soviétiques, vivement critiqués pour leur administration.
Cette affaire a suscité une vive émotion dans le monde où se sont succédés les appels au président Hamid Karzaï pour qu'il obtienne la libération du jeune journaliste.
Lundi, le sénat afghan avait publié un communiqué soutenant cette punition avant de se rétracter jeudi en affirmant qu'il respectait la procédure et le droit de l'accusé à être défendu par un avocat et à faire appel.
Avant d'être appliquée, la sentence doit encore être confirmée à d'autres échelons de justice et l'exécution approuvée par le président Karzaï.
Un autre journaliste est détenu pour des accusations similaires depuis novembre. Ghaws Zalmaï a été arrêté pour avoir publié une traduction du Coran qui a déplu aux oulémas.