Aucun bilan d'éventuelles victimes n'était disponible mardi depuis le début de l'opération "Démocratie aux Comores", lancée à l'aube à Anjouan par l'armée comorienne soutenue par les troupes mandatées par l'Union africaine (UA) contre les autorités jugées illégales de l'île.
Aucune information n'était également disponible sur le sort de Mohamed Bacar, injoignable mardi à la mi-journée. Des tirs d'armes lourdes étaient toujours entendus dans les environs de sa résidence privée, située à Ouani, dans le quartier de Barakani, à quelques kms de la capitale Mutsamudu.
Des éléments des forces du colonel Bacar étaient également toujours déployés dans les environs.
Selon des témoins, des troupes tanzaniennes sont entrées mardi matin dans le centre ville de la capitale anjouanaise Mutsamudu, où ils n'ont pas rencontré de résistance des forces anjouanaises. L'arrivée des soldats de l'UA a été saluée par des cris de joie d'habitants.
Situé également à Ouani, le palais présidentiel Dar el Najah était déserté mardi en milieu de matinée. Quelques gendarmes anjouanais étaient toutefois embusqués dans les environs.
Plusieurs dizaines d'habitants d'un village proche de la présidence fuyaient. Certains d'entre eux ont assuré que leur village avait été bombardé.
Depuis Moroni, capitale de l'Union des Comores située sur l'île de Grande-Comore, le ministre comorien de la Défense, Mohamed Bacar Dossar, a affirmé que son armée et les troupes mandatées de l'UA "contrôlent le port (situé à Mutsamudu) et l'aéroport" d'Anjouan.
M. Bacar Dossar a également affirmé que ses troupes étaient en "train de réduire" des poches de résistance "vers la résidence" privée de Mohamed Bacar.
L'armée comorienne et les troupes de l'UA "ont été bien accueillies par la population" dans une ambiance "de liesse générale", a poursuivi le ministre. En début de matinée, ces forces "continuaient de progresser" dans l'île, selon lui.
Une réunion de crise des ministres de l'Union des Comores a eu lieu mardi à Moroni, selon la présidence.
Un ancien ministre de M. Bacar, qui s'est depuis "exilé" à Moroni, Aboubekr Chahassou, a indiqué que M. Bacar "n'a pas utilisé toutes ses capacités de nuissance jusqu'ici. Il a des armes qu'il n'a pas utilisées jusqu'ici. C'est un fin joueur de poker".
Après des mois de médiation avec les autorités d'Anjouan restées vaines, le gouvernement de l'Union des Comores a décidé de lancer une opération pour chasser du pouvoir le colonel Bacar, dont la réélection en juin 2007 n'a été reconnue ni par l'Union, ni par l'UA.
L'UA a décidé de soutenir cette opération, ainsi que la France qui a transporté des troupes africaines jusqu'aux Comores.
Depuis, l'homme fort d'Anjouan avait refusé d'organiser un nouveau scrutin et semblait vouloir se maintenir au pouvoir à tout prix.
L'UA a décidé de soutenir l'Union des Comores et a mandaté plus de 1.000 militaires tanzaniens et soudanais pour appuyer l'opération.
Le colonel Bacar avait pris le pouvoir à Anjouan lors d'un coup d'Etat en 2001. Il avait ensuite été élu président d'Anjouan le 31 mars 2002.
yahoo.com
Aucune information n'était également disponible sur le sort de Mohamed Bacar, injoignable mardi à la mi-journée. Des tirs d'armes lourdes étaient toujours entendus dans les environs de sa résidence privée, située à Ouani, dans le quartier de Barakani, à quelques kms de la capitale Mutsamudu.
Des éléments des forces du colonel Bacar étaient également toujours déployés dans les environs.
Selon des témoins, des troupes tanzaniennes sont entrées mardi matin dans le centre ville de la capitale anjouanaise Mutsamudu, où ils n'ont pas rencontré de résistance des forces anjouanaises. L'arrivée des soldats de l'UA a été saluée par des cris de joie d'habitants.
Situé également à Ouani, le palais présidentiel Dar el Najah était déserté mardi en milieu de matinée. Quelques gendarmes anjouanais étaient toutefois embusqués dans les environs.
Plusieurs dizaines d'habitants d'un village proche de la présidence fuyaient. Certains d'entre eux ont assuré que leur village avait été bombardé.
Depuis Moroni, capitale de l'Union des Comores située sur l'île de Grande-Comore, le ministre comorien de la Défense, Mohamed Bacar Dossar, a affirmé que son armée et les troupes mandatées de l'UA "contrôlent le port (situé à Mutsamudu) et l'aéroport" d'Anjouan.
M. Bacar Dossar a également affirmé que ses troupes étaient en "train de réduire" des poches de résistance "vers la résidence" privée de Mohamed Bacar.
L'armée comorienne et les troupes de l'UA "ont été bien accueillies par la population" dans une ambiance "de liesse générale", a poursuivi le ministre. En début de matinée, ces forces "continuaient de progresser" dans l'île, selon lui.
Une réunion de crise des ministres de l'Union des Comores a eu lieu mardi à Moroni, selon la présidence.
Un ancien ministre de M. Bacar, qui s'est depuis "exilé" à Moroni, Aboubekr Chahassou, a indiqué que M. Bacar "n'a pas utilisé toutes ses capacités de nuissance jusqu'ici. Il a des armes qu'il n'a pas utilisées jusqu'ici. C'est un fin joueur de poker".
Après des mois de médiation avec les autorités d'Anjouan restées vaines, le gouvernement de l'Union des Comores a décidé de lancer une opération pour chasser du pouvoir le colonel Bacar, dont la réélection en juin 2007 n'a été reconnue ni par l'Union, ni par l'UA.
L'UA a décidé de soutenir cette opération, ainsi que la France qui a transporté des troupes africaines jusqu'aux Comores.
Depuis, l'homme fort d'Anjouan avait refusé d'organiser un nouveau scrutin et semblait vouloir se maintenir au pouvoir à tout prix.
L'UA a décidé de soutenir l'Union des Comores et a mandaté plus de 1.000 militaires tanzaniens et soudanais pour appuyer l'opération.
Le colonel Bacar avait pris le pouvoir à Anjouan lors d'un coup d'Etat en 2001. Il avait ensuite été élu président d'Anjouan le 31 mars 2002.
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