Candidate verte à la présidence, Betancourt a été enlevée le 23 février 2002, en pleine campagne électorale alors qu'elle se rendait sans escorte dans une zone limitrophe du territoire des FARC, extrêmement dangereuse, et truffée de guérilleros.
Vendredi matin, Ingrid Betancourt a reconnu avoir été victime de «tortures, vexations et humiliations». «Elles ont existé. La seule chose à dire à ce sujet, c'est le devoir que nous avons chacun de nous surveiller. J'ai senti qu'il y a des tentations à se laisser aller à des comportements démoniaques (...) Je pense qu'il faut garder une grande spiritualité pour ne pas glisser dans cet abîme».
Ses geôliers sont durs et lui font subir des sévices dont elle préfère ne pas parler, affirmant avoir été «traitée comme un chien». «Lorsque j'ai pris cet hélicoptère et que je me suis élevée au dessus de cette jungle, je me suis dit à moi-même que ces détails sordides ne devaient pas être portés à la connaissance du public», a-t-elle expliqué, se contentant de préciser: «J'ai eu les chaînes tout le temps, 24 heures sur 24, pendant trois ans.» Des entraves au cou, aux poignets et aux chevilles que les Farc lui attachent après ses cinq tentatives d'évasion et dont elle porte encore les traces.
Betancourt, enlevée par les FARC en 2002, alors qu'elle effectuait un déplacement en tant que candidate écologiste à la présidence colombienne et libérée le 2 juillet 2008 par l'armée colombienne.
Un militaire infiltré au sein des Farc parvient à rassembler 15 otages, dont Ingrid Betancourt, détenus jusque-là séparément en trois groupes, dans un lieu unique de la jungle colombienne, selon le ministre de la Défense colombien Juan Manuel Santos. Ce lieu est situé dans la province du Guaviare, dans le sud-est du pays. Les Farc qui encadrent le groupe d'otages pensent qu'ils doivent être conduits par hélicoptère à Alfonso Cano, le nouveau chef de la guérilla.
Deux hélicoptères arrivent vers le groupe d'otages. Un seul des deux hélicoptères se pose, selon les militaires colombiens, et le second repart.
L'appareil est peint en blanc et les membres de l'équipage sont déguisés en guérilleros afin de faire croire qu'il s'agit d'un simple transfert de prisonniers.
Il a à son bord deux pilotes, deux navigateurs militaires ainsi que neuf membres des forces spéciales, selon le commandant des forces militaires colombiennes, le général Freddy Padilla.
Les passagers de l'hélicoptère descendent, certains portent des chemises à l'effigie du Che Guevara, selon Ingrid Betancourt.
Les otages montent à bord les mains liés. Une fois monté, leurs pieds sont attachés. La porte se referme.
Les deux commandants des Farc montés à bord, dont "César", le chef des geôliers rebelles, sont neutralisés dans l'hélicoptère.
Le chef de l'opération militaire de l'armée colombienne crie "Nous sommes l'armée nationale, vous êtes libres".
Source : Nouvel Observateur, Yahoo News
Vendredi matin, Ingrid Betancourt a reconnu avoir été victime de «tortures, vexations et humiliations». «Elles ont existé. La seule chose à dire à ce sujet, c'est le devoir que nous avons chacun de nous surveiller. J'ai senti qu'il y a des tentations à se laisser aller à des comportements démoniaques (...) Je pense qu'il faut garder une grande spiritualité pour ne pas glisser dans cet abîme».
Ses geôliers sont durs et lui font subir des sévices dont elle préfère ne pas parler, affirmant avoir été «traitée comme un chien». «Lorsque j'ai pris cet hélicoptère et que je me suis élevée au dessus de cette jungle, je me suis dit à moi-même que ces détails sordides ne devaient pas être portés à la connaissance du public», a-t-elle expliqué, se contentant de préciser: «J'ai eu les chaînes tout le temps, 24 heures sur 24, pendant trois ans.» Des entraves au cou, aux poignets et aux chevilles que les Farc lui attachent après ses cinq tentatives d'évasion et dont elle porte encore les traces.
Betancourt, enlevée par les FARC en 2002, alors qu'elle effectuait un déplacement en tant que candidate écologiste à la présidence colombienne et libérée le 2 juillet 2008 par l'armée colombienne.
Un militaire infiltré au sein des Farc parvient à rassembler 15 otages, dont Ingrid Betancourt, détenus jusque-là séparément en trois groupes, dans un lieu unique de la jungle colombienne, selon le ministre de la Défense colombien Juan Manuel Santos. Ce lieu est situé dans la province du Guaviare, dans le sud-est du pays. Les Farc qui encadrent le groupe d'otages pensent qu'ils doivent être conduits par hélicoptère à Alfonso Cano, le nouveau chef de la guérilla.
Deux hélicoptères arrivent vers le groupe d'otages. Un seul des deux hélicoptères se pose, selon les militaires colombiens, et le second repart.
L'appareil est peint en blanc et les membres de l'équipage sont déguisés en guérilleros afin de faire croire qu'il s'agit d'un simple transfert de prisonniers.
Il a à son bord deux pilotes, deux navigateurs militaires ainsi que neuf membres des forces spéciales, selon le commandant des forces militaires colombiennes, le général Freddy Padilla.
Les passagers de l'hélicoptère descendent, certains portent des chemises à l'effigie du Che Guevara, selon Ingrid Betancourt.
Les otages montent à bord les mains liés. Une fois monté, leurs pieds sont attachés. La porte se referme.
Les deux commandants des Farc montés à bord, dont "César", le chef des geôliers rebelles, sont neutralisés dans l'hélicoptère.
Le chef de l'opération militaire de l'armée colombienne crie "Nous sommes l'armée nationale, vous êtes libres".
Source : Nouvel Observateur, Yahoo News