L'inquiétude grandissait face au risque d'une aggravation de la crise humanitaire dans ce territoire pauvre et surpeuplé, où l'offensive israélienne a entraîné des coupures de l'électricité et des communications, et une grave pénurie de denrées alimentaires, selon des agences de l'ONU.
Selon des témoins, des dizaines de combattants des groupes islamistes Hamas et Jihad islamique affrontaient en soirée les soldats dans les quartiers de Choujaïya et Zeitoun, dans l'est de la ville de Gaza encerclée par les chars, pour la première fois depuis le début samedi de la phase terrestre de l'offensive israélienne.
Les habitants de ces quartiers ont fait état de puissantes explosions et de bombardements incessants, l'artillerie israélienne pilonnant massivement plusieurs positions alors que des hélicoptères menaient des raids.
L'aviation a également bombardé le centre-ville de Gaza, ciblant à nouveau le complexe sécuritaire de "Saraya" où se trouvent d'importants bâtiments du Hamas qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007.
Une source militaire israélienne a confirmé des combats acharnés dans la ville.
Au moins trois soldats israéliens ont été tués dans les combats et 30 blessés, ont affirmé les chaînes de télévision arabes Al-Jazira et Al-Arabiya.
La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a affirmé de son côté avoir tué "dix soldats" et blessé 30 autres.
L'armée israélienne s'est refusée à tout commentaire. Elle a jusqu'à présent confirmé la mort d'un soldat dans l'opération terrestre et fait état de 55 blessés dans ses rangs.
L'armée qui dit avoir capturé des dizaines de membres du Hamas, a également violemment bombardé à l'artillerie le camp de réfugiés de Boureij où trois personnes ont été tuées, et la localité de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.
D'autres affrontements ont été signalés près des localités de Jabaliya et Beit Lahya (nord), l'armée ayant renforcé son contrôle aux portes de plusieurs agglomérations du territoire exigu de 362 km2, qui se retrouve coupé en deux.
Lundi, 60 Palestiniens, dont 13 enfants, ont été tués, selon le chef des services d'urgence de Gaza, Mouawiya Hassanein. Ce qui porte à plus de 555 le nombre de Palestiniens morts, dont de nombreux civils, depuis le lancement de l'offensive le 27 décembre. 2.700 autres ont été blessés.
La situation humanitaire continuait d'empirer pour les 1,5 million d'habitants du territoire, la plupart des secteurs étant privés d'électricité et souffrant d'importantes pénuries d'eau courante, de nourriture et de carburant.
Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), des blessés meurent à Gaza en attendant des ambulances qui ne peuvent les approcher à cause des combats et "un demi-million de personnes sont menacées d'être totalement privées d'eau".
Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés a demandé l'ouverture des frontières pour permettre aux Palestiniens le souhaitant de quitter Gaza.
En outre, l'hypothermie menace les nourrissons en raison de l'absence de chauffage alors que les températures sont proches de zéro degré Celsius la nuit, a averti l'organisation britannique Save the Children.
Malgré l'offensive, les groupes armés palestiniens ont continué à tirer des roquettes sur le sud d'Israël, où 32 engins sont tombés, faisant quatre blessés légers. Quatre Israéliens sont morts dans ces tirs depuis le 27 décembre.
Le plus influent chef du Hamas à Gaza, Mahmoud al-Zahar, a affirmé que "la victoire arrive grâce à Dieu", et la branche militaire du groupe a affirmé que des "milliers" de combattants étaient prêts à affronter les soldats dans les rues.
Une délégation du Hamas doit par ailleurs rencontrer des responsables égyptiens mardi pour discuter des moyens d'arrêter la guerre.
En dépit des pressions internationales, le chef de la diplomatie israélienne Tzipi Livni a réaffirmé le refus d'Israël d'arrêter l'offensive, affirmant que l'Etat hébreu était déterminé à réaliser les objectifs de sa campagne dont le but déclaré est de faire cesser les tirs de roquettes.
Le président français Nicolas Sarkozy, qui a rencontré le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas en Cisjordanie et le président israélien Shimon Peres à Jérusalem, a affirmé qu'il dirait "en toute franchise" aux dirigeants israéliens que "les violences doivent cesser".
Il a aussi accusé le Hamas d'avoir agi de "façon irresponsable et impardonnable" en décidant de ne pas renouveler la trêve et en reprenant les tirs de roquettes contre Israël.
Le Hamas l'a accusé en retour de "partialité totale" en faveur d'Israël.
M. Abbas a appelé à la fin "immédiate et sans condition" de l'offensive avant de se rendre à l'ONU à New York mardi, où le Conseil de sécurité doit se réunir en présence de plusieurs ministres des Affaires étrangères arabes et du français Bernard Kouchner, selon une source diplomatique.
Ces discussions auront pour but d'avancer vers l'adoption d'une résolution appelant à un cessez-le-feu, d'après cette source, alors que les Etats arabes envisagent de proposer un nouveau projet en ce sens.
A Washington, le président George W. Bush a maintenu son soutien à Israël en rejetant tout cessez-le-feu qui ne serait pas assorti de conditions garantissant la sécurité d'Israël.
Source: Yahoo News
Selon des témoins, des dizaines de combattants des groupes islamistes Hamas et Jihad islamique affrontaient en soirée les soldats dans les quartiers de Choujaïya et Zeitoun, dans l'est de la ville de Gaza encerclée par les chars, pour la première fois depuis le début samedi de la phase terrestre de l'offensive israélienne.
Les habitants de ces quartiers ont fait état de puissantes explosions et de bombardements incessants, l'artillerie israélienne pilonnant massivement plusieurs positions alors que des hélicoptères menaient des raids.
L'aviation a également bombardé le centre-ville de Gaza, ciblant à nouveau le complexe sécuritaire de "Saraya" où se trouvent d'importants bâtiments du Hamas qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007.
Une source militaire israélienne a confirmé des combats acharnés dans la ville.
Au moins trois soldats israéliens ont été tués dans les combats et 30 blessés, ont affirmé les chaînes de télévision arabes Al-Jazira et Al-Arabiya.
La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a affirmé de son côté avoir tué "dix soldats" et blessé 30 autres.
L'armée israélienne s'est refusée à tout commentaire. Elle a jusqu'à présent confirmé la mort d'un soldat dans l'opération terrestre et fait état de 55 blessés dans ses rangs.
L'armée qui dit avoir capturé des dizaines de membres du Hamas, a également violemment bombardé à l'artillerie le camp de réfugiés de Boureij où trois personnes ont été tuées, et la localité de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.
D'autres affrontements ont été signalés près des localités de Jabaliya et Beit Lahya (nord), l'armée ayant renforcé son contrôle aux portes de plusieurs agglomérations du territoire exigu de 362 km2, qui se retrouve coupé en deux.
Lundi, 60 Palestiniens, dont 13 enfants, ont été tués, selon le chef des services d'urgence de Gaza, Mouawiya Hassanein. Ce qui porte à plus de 555 le nombre de Palestiniens morts, dont de nombreux civils, depuis le lancement de l'offensive le 27 décembre. 2.700 autres ont été blessés.
La situation humanitaire continuait d'empirer pour les 1,5 million d'habitants du territoire, la plupart des secteurs étant privés d'électricité et souffrant d'importantes pénuries d'eau courante, de nourriture et de carburant.
Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), des blessés meurent à Gaza en attendant des ambulances qui ne peuvent les approcher à cause des combats et "un demi-million de personnes sont menacées d'être totalement privées d'eau".
Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés a demandé l'ouverture des frontières pour permettre aux Palestiniens le souhaitant de quitter Gaza.
En outre, l'hypothermie menace les nourrissons en raison de l'absence de chauffage alors que les températures sont proches de zéro degré Celsius la nuit, a averti l'organisation britannique Save the Children.
Malgré l'offensive, les groupes armés palestiniens ont continué à tirer des roquettes sur le sud d'Israël, où 32 engins sont tombés, faisant quatre blessés légers. Quatre Israéliens sont morts dans ces tirs depuis le 27 décembre.
Le plus influent chef du Hamas à Gaza, Mahmoud al-Zahar, a affirmé que "la victoire arrive grâce à Dieu", et la branche militaire du groupe a affirmé que des "milliers" de combattants étaient prêts à affronter les soldats dans les rues.
Une délégation du Hamas doit par ailleurs rencontrer des responsables égyptiens mardi pour discuter des moyens d'arrêter la guerre.
En dépit des pressions internationales, le chef de la diplomatie israélienne Tzipi Livni a réaffirmé le refus d'Israël d'arrêter l'offensive, affirmant que l'Etat hébreu était déterminé à réaliser les objectifs de sa campagne dont le but déclaré est de faire cesser les tirs de roquettes.
Le président français Nicolas Sarkozy, qui a rencontré le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas en Cisjordanie et le président israélien Shimon Peres à Jérusalem, a affirmé qu'il dirait "en toute franchise" aux dirigeants israéliens que "les violences doivent cesser".
Il a aussi accusé le Hamas d'avoir agi de "façon irresponsable et impardonnable" en décidant de ne pas renouveler la trêve et en reprenant les tirs de roquettes contre Israël.
Le Hamas l'a accusé en retour de "partialité totale" en faveur d'Israël.
M. Abbas a appelé à la fin "immédiate et sans condition" de l'offensive avant de se rendre à l'ONU à New York mardi, où le Conseil de sécurité doit se réunir en présence de plusieurs ministres des Affaires étrangères arabes et du français Bernard Kouchner, selon une source diplomatique.
Ces discussions auront pour but d'avancer vers l'adoption d'une résolution appelant à un cessez-le-feu, d'après cette source, alors que les Etats arabes envisagent de proposer un nouveau projet en ce sens.
A Washington, le président George W. Bush a maintenu son soutien à Israël en rejetant tout cessez-le-feu qui ne serait pas assorti de conditions garantissant la sécurité d'Israël.
Source: Yahoo News