Les soldats ont avoué avoir eu "des rapports sexuels aggravés avec un mineur de moins de 14 ans", selon une déclaration du bureau du procureur général publiée jeudi et sont actuellement en attente d'un procès civil.
Le leader de la communauté Embera Katio, Juan de Dios Queragama, a déclaré dans une déclaration que l'incident présumé s'était produit dimanche dernier et que les travailleurs des droits de l'homme l'avaient informé de ce fait.
"Il semble que des amis de (la colonie rurale de) Santa Cecilia l'aient trouvée, parce que sa mère la cherchait car elle s'était perdue.
"Quand elle est allée la chercher, elle a trouvé l'enfant à son école. Lorsqu'ils l'ont ramassée, l'enfant ne pouvait pas marcher. Ils l'ont emmenée directement à l'hôpital et de l'hôpital ils l'ont emmenée aux services médico-légaux", a déclaré Queragama à la chaîne de télévision nationale RCN mercredi. Vendredi, elle était toujours à l'hôpital.
La victime, sa famille et le groupe indigène reçoivent actuellement une assistance juridique et psychologique de l'Organisation des nations indigènes de Colombie (ONIC).
"Son état de santé est très grave", a déclaré jeudi Luis Fernando Arias, conseiller principal de l'ONIC, ajoutant que la jeune fille de 12 ans "a été kidnappée et violée pendant une période de 17 heures".
Cette affaire coïncide avec un tournant dans l'approche du gouvernement colombien en matière de violence sexuelle : Le 18 juin, le Congrès a adopté une réforme qui étendrait les peines possibles pour les délinquants sexuels.
Le leader de la communauté Embera Katio, Juan de Dios Queragama, a déclaré dans une déclaration que l'incident présumé s'était produit dimanche dernier et que les travailleurs des droits de l'homme l'avaient informé de ce fait.
"Il semble que des amis de (la colonie rurale de) Santa Cecilia l'aient trouvée, parce que sa mère la cherchait car elle s'était perdue.
"Quand elle est allée la chercher, elle a trouvé l'enfant à son école. Lorsqu'ils l'ont ramassée, l'enfant ne pouvait pas marcher. Ils l'ont emmenée directement à l'hôpital et de l'hôpital ils l'ont emmenée aux services médico-légaux", a déclaré Queragama à la chaîne de télévision nationale RCN mercredi. Vendredi, elle était toujours à l'hôpital.
La victime, sa famille et le groupe indigène reçoivent actuellement une assistance juridique et psychologique de l'Organisation des nations indigènes de Colombie (ONIC).
"Son état de santé est très grave", a déclaré jeudi Luis Fernando Arias, conseiller principal de l'ONIC, ajoutant que la jeune fille de 12 ans "a été kidnappée et violée pendant une période de 17 heures".
Cette affaire coïncide avec un tournant dans l'approche du gouvernement colombien en matière de violence sexuelle : Le 18 juin, le Congrès a adopté une réforme qui étendrait les peines possibles pour les délinquants sexuels.
Les rapports de l'ONIC semblent rester sans effets. En 2012, l'organisation dénonçait déjà ces calamités
Le conflit armé, qui sévit en Colombie, est la première cause de mortalité pour les populations indigènes qui résident dans les régions de Cauca, Nariño, Risaralda et Chocó, telles sont les conclusions révélées dans un rapport émis par l’Organisation nationale indigène de Colombie (ONIC). Selon l’organisation, les individus décédés ont été les victimes d’assassinats ciblés, de mines antipersonnels, de combats armés entre forces de l’armée régulière et guérillas (“victimes collatérales”), mais aussi de dénutrition ou encore d’un manque de soins médicaux en particulier pour les mineurs, un secteur de population particulièrement vulnérable.
Parmi les communautés les plus touchées, celles de Awá, Nasa et Embera. Dans ces régions, les actes de violence sont particulièrement âpres, cependant d’autres régions du pays sont également frappées par le conflit armé souvent intimement lié au trafic de drogue. Une lutte pour des territoires entiers, souvent riches en minerais qui se font aux dépens des populations natives. En 2012, 104 indigènes sont décédés des conséquences de ce conflit, parmi lesquels 21 leaders indigènes.
Parmi les communautés les plus touchées, celles de Awá, Nasa et Embera. Dans ces régions, les actes de violence sont particulièrement âpres, cependant d’autres régions du pays sont également frappées par le conflit armé souvent intimement lié au trafic de drogue. Une lutte pour des territoires entiers, souvent riches en minerais qui se font aux dépens des populations natives. En 2012, 104 indigènes sont décédés des conséquences de ce conflit, parmi lesquels 21 leaders indigènes.