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30/08/2010 15:52

Climat: les experts du Giec épinglés

Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) doit se réformer en profondeur afin d'éviter la répétition d'erreurs comme celles commises dans son rapport de 2007, a conclu lundi un rapport commandé par l'ONU, tout en confirmant la qualité du travail réalisé.



Climat: les experts du Giec épinglés par un rapport remis à l'ONU
Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) doit se réformer en profondeur afin d'éviter la répétition d'erreurs comme celles commises dans son rapport de 2007, a conclu lundi un rapport commandé par l'ONU, tout en confirmant la qualité du travail réalisé. "Le Giec doit réformer fondamentalement sa structure de direction et renforcer ses procédures pour faire face à des évaluations climatiques de plus en plus complexes", dit le rapport rédigé par le Conseil inter-académique (InterAcademy Council, IAC), composé de 15 académies des sciences de différents pays. Mais celui-ci ne remet pas en question les conclusions du Giec. "La méthode utilisée par le Giec pour produire ses évaluations périodiques (sur l'évolution du climat, ndlr) a été dans l'ensemble couronnée de succès", soulignent les auteurs du rapport. "Je pense que les erreurs faites (par le Giec, ndlr) ont entamé la crédibilité du processus", a estimé lors d'une conférence de presse Harold Shapiro, professeur d'économie à l'Université Princeton (New Jersey, est) et président du IAC. Le Giec, lauréat du prix Nobel de la paix, a dû admettre en janvier qu'il avait commis une "regrettable erreur" en affirmant, dans son dernier rapport en 2007, que les glaciers de l'Himalaya reculaient plus vite que les autres glaciers du monde, et "pourraient disparaître d'ici à 2035, voire avant". Il a affirmé également que 55% des Pays-Bas se trouvaient sous le niveau de la mer, au lieu de 26% selon le gouvernement de ce pays qui a commandé une étude à l'Agence néerlandaise d'évaluation de l'environnement (PBL).(lepoint)

Des vents de 140 km/h enregistrés à Saint-Barthélemy
Des vents de 140 km/h ont été enregistrés, lundi, à Saint-Barthélemy, où plusieurs milliers d'habitants ont été privés d'électricité en raison du cyclone Earl, a déclaré, lundi, Jacques Simonnet, préfet délégué de Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Le préfet a également appelé la population au respect impératif des consignes de confinement. L'oeil du cyclone Earl, désormais classé en catégorie 3 par les météorologues américains, passait lundi entre 6 et 9 heures (heure locale - 12 à 15 heures à Paris) au plus près des îles antillaises de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, selon Météo-France. "Nous avons tenté de sortir pour évaluer la situation, mais une ronde de gendarmerie nous a fait valoir que le confinement vaut aussi pour la presse", a indiqué lundi matin à l'agence France-Presse un journaliste de RFO Télé-Guadeloupe. Il a pu noter que la mer avait déjà envahi, aux premières heures de lundi, rues et maisons dans certains quartiers de Marigot, le chef-lieu de Saint-Martin, et que dans plusieurs rues des fils électriques avaient été arrachés par le vent. Comme c'est le cas dans de nombreux quartiers de Saint-Martin, l'électricité était coupée lundi matin dans les bureaux de RFO à Marigot, mais le téléphone portable fonctionnait normalement. Selon EDF, 3.500 abonnés étaient privés d'électricité à Saint-Martin et Saint-Barthélemy. "Nous avons prévu de faire venir des renforts de Martinique" pour rétablir la continuité du réseau électrique dans ces deux îles après le passage du cyclone, a précisé EDF. L'opérateur comptait lundi matin 4.000 abonnés privés d'électricité en Guadeloupe, où les pluies et les vents dans le sillage du cyclone Earl ont, selon la préfecture, provoqué dans la nuit de dimanche à lundi "des inondations ponctuelles, quelques glissements de terrain mineurs et des chutes d'arbres ou de poteaux électriques.(lepoint)

Pour Alain Lipietz, la SNCF a 'un problème de vérité' sur son rôle dans la déportation
Une nouvelle loi, votée le 25 août en Californie à l'initiative du démocrate Bob Blumenfield, impose à tout candidat à la construction du futur train à grande vitesse reliant Los Angeles à San Francisco d'expliquer son rôle éventuel dans la déportation des juifs pendant la seconde guerre mondiale. Il s'agit de faire la lumière sur le transport éventuel des prisonniers vers les camps de travail, de concentration ou d'extermination entre 1942 et 1944 et le cas échéant, de présenter les mesures de réparation prises à l'égard des victimes. S'il ne la cite pas nommément, la loi, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier, vise avant tout la SNCF qui, selon M. Blumenfield, 'refuse d'assumer sa responsabilité pour son rôle dans l'Holocauste'. En réponse à cette nouvelle loi, la SNCF s'est dite prête à ouvrir ses archives aux Américains. Mais pour le député européen Alain Lipietz, qui a attaqué en justice l'entreprise pour sa responsabilité, selon lui, dans la déportation de son père, en mai 1944, vers le camp de Drancy, cette initiative n'est pas suffisante. M. Lipietz attend toujours des 'excuses' de la part de la SNCF. Le tribunal administratif de Toulouse avait en effet condamné la société en 2006 mais la cour d'appel de Bordeaux a annulé cette décision un an plus tard. Le Conseil d'Etat a par la suite refusé de se prononcer sur cette affaire.(lemonde)

Source: Yahoo Actualités

Victor Nouioua



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