"Le développement de la métallurgie est catastrophique pour le réchauffement de la planète. On va être un des plus gros pollueurs du monde", a déclaré à l'AFP, Valéry Pasco, président d'Ensemble pour la planète (EPLP), qui regroupe une vingtaine d'associations.
A l'occasion de la journée mondiale contre le réchauffement climatique, EPLP organise samedi à Nouméa une journée de sensibilisation.
Dans le cadre de l'important développement métallurgique en cours en Nouvelle-Calédonie, qui détient environ 25% des réserves mondiales de nickel, trois nouvelles centrales thermiques au charbon sont en projet.
"Le taux de dépendance de la Nouvelle-Calédonie vis-à-vis des énergies fossiles importées et la production de CO2 par habitant ne vont faire que s'accroître", a également indiqué M.Pasco.
Actuellement, selon l'association, la production de CO2 par habitant est de 12 tonnes par an en Nouvelle-Calédonie, soit un niveau très élevé, équivalent au double de la Métropole.
Bien que la France ait ratifié le Protocole de Kyoto, sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la Nouvelle-Calédonie en a été explicitement exclue, a également indiqué Valéry Pasco.
La Nouvelle-Calédonie, malgré des potentiels en énergies renouvelables, dépend à 80% des énergies fossiles pour sa production d'électricité.
A elle seule, l'usine métallurgique SLN (Société Le Nickel) consomme 67% de l'électricité produite en Nouvelle-Calédonie, indique EPLP dans un communiqué.
L'association écologique préconise, à l'instar de ce qui a été fait à La Réunion, la définition d'un plan de maîtrise de la consommation d'énergie et de développement des énergies renouvelables, ainsi que des "compensations" de la part des industriels émetteurs de CO2.
A l'occasion de la journée mondiale contre le réchauffement climatique, EPLP organise samedi à Nouméa une journée de sensibilisation.
Dans le cadre de l'important développement métallurgique en cours en Nouvelle-Calédonie, qui détient environ 25% des réserves mondiales de nickel, trois nouvelles centrales thermiques au charbon sont en projet.
"Le taux de dépendance de la Nouvelle-Calédonie vis-à-vis des énergies fossiles importées et la production de CO2 par habitant ne vont faire que s'accroître", a également indiqué M.Pasco.
Actuellement, selon l'association, la production de CO2 par habitant est de 12 tonnes par an en Nouvelle-Calédonie, soit un niveau très élevé, équivalent au double de la Métropole.
Bien que la France ait ratifié le Protocole de Kyoto, sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la Nouvelle-Calédonie en a été explicitement exclue, a également indiqué Valéry Pasco.
La Nouvelle-Calédonie, malgré des potentiels en énergies renouvelables, dépend à 80% des énergies fossiles pour sa production d'électricité.
A elle seule, l'usine métallurgique SLN (Société Le Nickel) consomme 67% de l'électricité produite en Nouvelle-Calédonie, indique EPLP dans un communiqué.
L'association écologique préconise, à l'instar de ce qui a été fait à La Réunion, la définition d'un plan de maîtrise de la consommation d'énergie et de développement des énergies renouvelables, ainsi que des "compensations" de la part des industriels émetteurs de CO2.