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16/09/2010 16:48

Cinq Français enlevés au Niger

Un groupe de sept personnes, travaillant pour les sociétés Areva et Satom (filiale du groupe Vinci), a été enlevé jeudi matin 16 septembre au Niger près de mines d'uranium, dans la région d'Arlit, à 1 000 km au nord de Niamey.


Cinq Français enlevés au Niger
Un groupe de sept personnes, travaillant pour les sociétés Areva et Satom (filiale du groupe Vinci), a été enlevé jeudi matin 16 septembre au Niger près de mines d'uranium, dans la région d'Arlit, à 1 000 km au nord de Niamey. Ces ressortissants étrangers cinq Français, un Togolais et un Malgache ont été kidnappés dans la nuit par un groupe fortement armé, de plusieurs dizaines de personnes, qui n'a 'pas encore été identifié', a affirmé Nicolas Sarkozy, lors du sommet européen à Bruxelles. Le chef de l'Etat a annoncé la réunion jeudi soir à Paris d'un conseil restreint de défense sur ce dossier. 'Tous les services de l'Etat sont pleinement mobilisés, notamment le centre de crise du ministère des affaires étrangères ainsi que notre ambassade à Niamey', a indiqué de son côté le porte-parole du ministère, Bernard Valero.(lemonde)

La "totalité" des dirigeants européens "choqués" par les propos de Viviane Reding sur les Roms, selon Sarkozy
La "totalité" des chefs d'Etat et de gouvernement présents au sommet européen de Bruxelles ont été "choqués" par les propos "outranciers" de la commissaire européenne à la Justice Viviane Reding sur la politique française d'expulsion des Roms, a affirmé Nicolas Sarkozy jeudi à Bruxelles. "C'est effectivement une affaire qui a fait l'objet d'une discussion entre nous au déjeuner", a expliqué M. Sarkozy lors d'une conférence de presse. "La totalité des chefs d'Etat et de gouvernement ont été choqués par les propos outranciers tenus par la vice-présidente de la commission (européenne)", a-t-il ajouté. "Je ne souhaite pas polémiquer. Mme Reding s'est excusée pour ses propos gravement injurieux. Restons en là", a-t-il poursuivi. Les chefs d'Etat et de gouvernement "ont indiqué qu'il était profondément choquant qu'on s'adresse comme ceci avec des raccourcis historiques qui ont profondément blessé l'ensemble de nos compatriotes", a répété le président français. "C'est un avis parfaitement unanime". "Le président (de la commission européenne, NDLR) Barroso s'est totalement désolidarisé de la violence du propos assimilant la politique de la France a ce qui a été mis en oeuvre de sinistre mémoire pendant la Seconde guerre mondiale", a insisté le chef de l'Etat. Le chef de l'Etat a toutefois reconnu l'erreur commise dans la circulaire envoyée aux préfets le 5 août, qui ciblait explicitement les Roms. "Il se trouve qu'une circulaire signée d'un fonctionnaire du ministère de l'Intérieur en plein mois d'août comportait des formulations susceptibles d'être mal interprétées", a-t-il expliqué. "Dès que j'ai eu connaissance de cette circulaire, (elle) a été immédiatement annulée et remplacée par une nouvelle circulaire signée cette fois par le ministre de l'Intérieur lui-même", a-t-il rappelé. Sur le fond, la France "continuera d'agir dans le stricte respect du droit européen", a affirmé le président français. "Nous allons donc continuer à démanteler les camps illégaux sans aucune distinction d'origine ou de culture".(AP)

ROMS - Sarkozy-Barroso, l'accrochage
Le président français Nicolas Sarkozy et celui de la Commission européenne José Manuel Barroso ont eu jeudi, lors du sommet européen, un "échange très violent" au sujet des renvois de Roms, a indiqué aux journalistes le Premier ministre bulgare, Boyko Borissov. "Il y a eu un échange très violent entre le président de la Commission et le président français" sur la question des Roms, a affirmé Borissov. "Rien n'a été décidé" au cours du sommet sur la question des Roms, et les dirigeants européens essaieront "lors d'un prochain sommet" de mettre au point "une stratégie sur le long terme pour trouver une solution à ce problème", a-t-il ajouté. Une source européenne proche des discussions a confirmé à l'AFP l'existence du clash, intervenu lors d'un déjeuner de travail. Face aux critiques de Nicolas Sarkozy contre Bruxelles, "José Manuel Barroso a rappelé et vigoureusement défendu l'institution et le rôle de la Commission", a dit cette source. Il a indiqué qu'il ne voulait pas se laisser "distraire de son travail" par des querelles, a-t-elle ajouté. Sarkozy dément? En fin d'après-midi, lors d'une conférence de presse, le président français Nicolas Sarkozy a démenti avoir eu un échange violent avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Il s'est défendu de "tout propos excessif" au cours d'une "discussion au déjeuner". "Il n'y a pas eu d'éclat de voix", a-t-il poursuivi, reconnaissant toutefois avoir "dit franchement ce que la France pensait". "S'il y a quelqu'un qui a gardé son calme, c'est bien moi", a-t-il ironisé.(lepoint)

Source: Yahoo Actualités


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