Christian Estrosi: «Français ou voyou, il faut choisir»
«Français ou voyou, il faut choisir». C'est la proposition radicale énoncée ce lundi sur Europe 1 par le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, sur le sujet de la déchéance de la nationalité dans certains cas de crimes, tout en dénonçant «l'inaction de la gauche» en matière de sécurité. «Nous ne devons pas accepter de laisser dénaturer à la fois les engagements et les propos du président de la République. Mais quand quelqu'un, il y a trois ans, quatre ans, cinq ans, 10 ans, a demandé à accéder à la nationalité française et au terme de cela, refuse un certain nombre de principe et notamment viole la loi en permanence, ce n'est pas acceptable», a affirmé le maire UMP de Nice. Selon lui, «il appartiendra au Parlement de définir un seuil» à partir duquel l'acquisition de la nationalité française sera prise en compte. La gauche «complice civique des délinquants et complice politique du Front national». «Bien évidemment, quand on est Français de première génération et que ça fait 30 ans, 40 ans, 50 ans, qu'on a exercé des responsabilités sociales, familiales, dans notre pays, on n'est pas concerné. Mais quelqu'un qui, il y a trois ans, quatre ans, s'est organisé, a voulu, a essayé de démontrer par tous les moyens qu'il avait le droit d'accéder à la nationalité française, nous disons à celui-là: accepter nos lois ou les violer, il faut choisir», a-t-il ajouté. «En plaidant pour l'inaction, la gauche s'est faite à la fois le complice civique des délinquants et le complice politique du Front national pour essayer de tirer tous les dividendes de ce laxisme», a également affirmé Christian Estrosi, reprenant les arguments émis par le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, le 5 août dernier.(20minutes)
C'est l'été: les politiques s'insultent... et les Français comptent les points
Arnaud Montebourg dans le Parisien : "Sarkozy est à ranger au rang des incapables". La phrase est belle. Venant d'Arnaud Montebourg, cela m'amuserait presque d'entendre le munster dire au roquefort qu'il sent un peu fort. Je n'aime pas Arnaud Montebourg, et ne le juge guère plus capable que les autres... Frédéric Lefebvre, que j'apprécie autant qu'Arnaud Montebourg, se lâche dans une interview édifiante au Figaro : "je dénonce la faute lourde du PS". Faute lourde, ça ferait presque peur. Et ça ferait presque oublier que le PS, même si sur la sécurité ne propose rien et hurle beaucoup, n'est plus chef de la police et de la justice depuis un petit moment... Je passe sur la Une du Marianne auquel je suis abonné : "Voyou de la République", avec photo de Sarkozy à la Une... (Marianne) Bref l'été politique continue. Pendant ce temps, un proche ami a été cambriolé hier alors qu'il était allé faire une heure de vélo avec sa femme. Il habite à quelques minutes de chez moi à pied, et s'est fait piquer bijoux et argent liquide... Un petit larcin estival, comme il y en a trop souvent. Pendant que la classe politique s'insulte d'un camp sur l'autre, nous risquons toujours de nous faire cambrioler pendant qu'on va faire du vélo ou qu'on va acheter le journal. Enfin... Acheter le journal pour lire les exploits de cette triste classe politique, est-ce que cela en vaut bien la peine?(lepost)
Moscou brûle... et tout le monde s'en moque?
Imaginons… Imaginons un instant les couloirs de notre métro parisien emplis de fumée - je sais, avec le plan Vigipirate, des dizaines d’escouades de CRS interviendraient avant, mais essayons malgré tout d’imaginer… Imaginons Notre-Dame volatilisée, la Tour Eiffel envolée, Beaubourg escamoté. Imaginons des centaines de milliers de Parisiens le masque sur la bouche, les yeux rougis, errant entre nuit et brouillard dans la crainte de ces particules élémentaires et destructrices. Et puis le feu aux portes de Paris, Versailles menacé, le bois de Boulogne carbonisé - oui, je sais, un sale coup pour les travestis, mais en même temps, quelques problèmes de camps de Roms illégaux réglés sur le champ… Mais tout ceci ne PEUT pas arriver, n’est-ce-pas? Nous sommes en France, dans le pays où les nuages radioactifs s’arrêtent à la Ligne Maginot et où les masques ne servent qu’à se protéger de virus fantômes. Sans doute est-ce pour cela que nous sommes si sereins. Que les médias parlent à peine de la Russie, de nos voisins pourtant presque immédiats, de ces centaines de milliers de gens asphyxiés, et, surtout, eux-aussi, sous-informés. Pourtant, ce doit être terrible, de ne plus pouvoir respirer. Pour qui a déjà vécu d’un peu près quelque incendie de forêt, il est tout simplement terrifiant de se souvenir de la rapidité des flammes dévorantes - mais peut-être ai-je été trop marquée par ce passage particulièrement atroce de l’autobiographie de Martin Gray, quand il raconte la perte de sa famille en un été provençal… Il me semble pourtant, toute sensiblerie mise à part, qu’il est anormal que les médias de l’hexagone fassent si peu de cas de la situation moscovite. Qu’il s’agisse d’ailleurs des médias classiques ou des sites dits "participatifs". Peu d’images, pas de reportages, pas de travail d’investigation. Pas plus qu’au Pakistan, d’ailleurs, où la population agonise au gré d’une mousson dévastatrice.(lepost)
Source: Yahoo Actualités
«Français ou voyou, il faut choisir». C'est la proposition radicale énoncée ce lundi sur Europe 1 par le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, sur le sujet de la déchéance de la nationalité dans certains cas de crimes, tout en dénonçant «l'inaction de la gauche» en matière de sécurité. «Nous ne devons pas accepter de laisser dénaturer à la fois les engagements et les propos du président de la République. Mais quand quelqu'un, il y a trois ans, quatre ans, cinq ans, 10 ans, a demandé à accéder à la nationalité française et au terme de cela, refuse un certain nombre de principe et notamment viole la loi en permanence, ce n'est pas acceptable», a affirmé le maire UMP de Nice. Selon lui, «il appartiendra au Parlement de définir un seuil» à partir duquel l'acquisition de la nationalité française sera prise en compte. La gauche «complice civique des délinquants et complice politique du Front national». «Bien évidemment, quand on est Français de première génération et que ça fait 30 ans, 40 ans, 50 ans, qu'on a exercé des responsabilités sociales, familiales, dans notre pays, on n'est pas concerné. Mais quelqu'un qui, il y a trois ans, quatre ans, s'est organisé, a voulu, a essayé de démontrer par tous les moyens qu'il avait le droit d'accéder à la nationalité française, nous disons à celui-là: accepter nos lois ou les violer, il faut choisir», a-t-il ajouté. «En plaidant pour l'inaction, la gauche s'est faite à la fois le complice civique des délinquants et le complice politique du Front national pour essayer de tirer tous les dividendes de ce laxisme», a également affirmé Christian Estrosi, reprenant les arguments émis par le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, le 5 août dernier.(20minutes)
C'est l'été: les politiques s'insultent... et les Français comptent les points
Arnaud Montebourg dans le Parisien : "Sarkozy est à ranger au rang des incapables". La phrase est belle. Venant d'Arnaud Montebourg, cela m'amuserait presque d'entendre le munster dire au roquefort qu'il sent un peu fort. Je n'aime pas Arnaud Montebourg, et ne le juge guère plus capable que les autres... Frédéric Lefebvre, que j'apprécie autant qu'Arnaud Montebourg, se lâche dans une interview édifiante au Figaro : "je dénonce la faute lourde du PS". Faute lourde, ça ferait presque peur. Et ça ferait presque oublier que le PS, même si sur la sécurité ne propose rien et hurle beaucoup, n'est plus chef de la police et de la justice depuis un petit moment... Je passe sur la Une du Marianne auquel je suis abonné : "Voyou de la République", avec photo de Sarkozy à la Une... (Marianne) Bref l'été politique continue. Pendant ce temps, un proche ami a été cambriolé hier alors qu'il était allé faire une heure de vélo avec sa femme. Il habite à quelques minutes de chez moi à pied, et s'est fait piquer bijoux et argent liquide... Un petit larcin estival, comme il y en a trop souvent. Pendant que la classe politique s'insulte d'un camp sur l'autre, nous risquons toujours de nous faire cambrioler pendant qu'on va faire du vélo ou qu'on va acheter le journal. Enfin... Acheter le journal pour lire les exploits de cette triste classe politique, est-ce que cela en vaut bien la peine?(lepost)
Moscou brûle... et tout le monde s'en moque?
Imaginons… Imaginons un instant les couloirs de notre métro parisien emplis de fumée - je sais, avec le plan Vigipirate, des dizaines d’escouades de CRS interviendraient avant, mais essayons malgré tout d’imaginer… Imaginons Notre-Dame volatilisée, la Tour Eiffel envolée, Beaubourg escamoté. Imaginons des centaines de milliers de Parisiens le masque sur la bouche, les yeux rougis, errant entre nuit et brouillard dans la crainte de ces particules élémentaires et destructrices. Et puis le feu aux portes de Paris, Versailles menacé, le bois de Boulogne carbonisé - oui, je sais, un sale coup pour les travestis, mais en même temps, quelques problèmes de camps de Roms illégaux réglés sur le champ… Mais tout ceci ne PEUT pas arriver, n’est-ce-pas? Nous sommes en France, dans le pays où les nuages radioactifs s’arrêtent à la Ligne Maginot et où les masques ne servent qu’à se protéger de virus fantômes. Sans doute est-ce pour cela que nous sommes si sereins. Que les médias parlent à peine de la Russie, de nos voisins pourtant presque immédiats, de ces centaines de milliers de gens asphyxiés, et, surtout, eux-aussi, sous-informés. Pourtant, ce doit être terrible, de ne plus pouvoir respirer. Pour qui a déjà vécu d’un peu près quelque incendie de forêt, il est tout simplement terrifiant de se souvenir de la rapidité des flammes dévorantes - mais peut-être ai-je été trop marquée par ce passage particulièrement atroce de l’autobiographie de Martin Gray, quand il raconte la perte de sa famille en un été provençal… Il me semble pourtant, toute sensiblerie mise à part, qu’il est anormal que les médias de l’hexagone fassent si peu de cas de la situation moscovite. Qu’il s’agisse d’ailleurs des médias classiques ou des sites dits "participatifs". Peu d’images, pas de reportages, pas de travail d’investigation. Pas plus qu’au Pakistan, d’ailleurs, où la population agonise au gré d’une mousson dévastatrice.(lepost)
Source: Yahoo Actualités