Depuis, le pays est devenu la quatrième économie du monde, une médaille qui a ses revers et une ouverture qui ne s'est pas doublée d'une libéralisation politique.
La nouvelle ère économique en Chine a symboliquement commencé avec une réunion du parti communiste, le 18 décembre 1978, qui a autorisé l'agriculture privée à petite échelle, un premier pas vers la sortie de l'économie planifiée.
Le revenu moyen par Chinois est passé de 380 yuan (39 euros) en 1978 à 19.000 yuan (1.939 euros) en 2007.
"Aujourd'hui, nous nous inquiétons de trop manger, plutôt que de ne pas manger à notre faim", déclare ainsi Guo Linchun, 78 ans, ancien professeur de musique installé à Pékin. "Les standards de vie se sont tellement améliorés, on le voit non seulement aux téléviseurs, mais tellement de personnes possèdent même leur propre voiture", constate-t-il.
Les bases de cette gigantesque transformation ont été plantées en 1978, quand le dirigeant chinois Deng Xiaoping a déclaré: "Nous devons apprendre à gérer l'économie avec des outils économiques", lançant un appel au pragmatisme. Ce tournant vers un "socialisme de marché" a permis au pays de rattraper l'Occident, sans abandonner l'idéologie communiste. Malgré les évolutions économiques radicales, le système politique chinois est resté inchangé.
Wendy Zhu, Pékinoise de 37 ans, dispose d'un revenu suffisamment confortable pour dîner au restaurant régulièrement, voyager pour ses loisirs et investir dans un appartement, un style de vie que ses parents n'auraient jamais pu rêver d'avoir.
Mais, interrogée sur ce tournant chinois vers le capitalisme, cette copropriétaire d'une petite entreprise d'électronique hésite: "Du temps de mes parents, nous n'avions pas beaucoup d'économies, mais tant qu'on écoutait le parti (communiste) de tout coeur et qu'on le suivait, il n'y avait pas de souci à se faire au sujet de quoi que ce soit", explique-t-elle. "Maintenant, bien que nous ayons la richesse, je suis constamment inquiète de l'avenir, parce qu'il y a tellement d'incertitude".
Pollution, accidents industriels, scandales sur la sécurité des produits sont le revers de la médaille de la prospérité. Et la Chine, très dépendante de ses exportations et es investissements étrangers, est très vulnérable aux aléas de l'économie mondiale.
Et malgré le luxe qui s'affiche dans les rues de Shanghaï, car la Chine reste un pays en développement. Selon les estimations les plus récentes de la Banque mondiale, plus de 100 millions de Chinois, sur une population de 1,3 milliard de personnes, vivent toujours avec moins de 1 dollar par jour. Même si c'est huit fois moins qu'il y a 30 ans, des centaines de millions d'autres Chinois disposent seulement de 1 à 2 dollars par jour.
Pour la population rurale pauvre, le seul moyen d'échapper à la misère est de fuir les exploitations agricoles par les villes, et travailler dans des usines ou sur des sites en construction, devenir chauffeur de taxi ou de poids lourd, ou trier les poubelles pour le recyclage.
Indépendamment des nombreuses usines étrangères installées sur son territoire, l'économie chinoise proprement dire reste un empilement de petites entreprises privées et de grandes industries contrôlées par l'Etat. Le cours de la monnaie chinoise est maintenu dans un seuil de variation étroit, et le contrôle des prix est à nouveau appliqué sur l'alimentation et sur d'autres marchandises clé, depuis que l'inflation a bondi cette année.
Source: Yahoo News
La nouvelle ère économique en Chine a symboliquement commencé avec une réunion du parti communiste, le 18 décembre 1978, qui a autorisé l'agriculture privée à petite échelle, un premier pas vers la sortie de l'économie planifiée.
Le revenu moyen par Chinois est passé de 380 yuan (39 euros) en 1978 à 19.000 yuan (1.939 euros) en 2007.
"Aujourd'hui, nous nous inquiétons de trop manger, plutôt que de ne pas manger à notre faim", déclare ainsi Guo Linchun, 78 ans, ancien professeur de musique installé à Pékin. "Les standards de vie se sont tellement améliorés, on le voit non seulement aux téléviseurs, mais tellement de personnes possèdent même leur propre voiture", constate-t-il.
Les bases de cette gigantesque transformation ont été plantées en 1978, quand le dirigeant chinois Deng Xiaoping a déclaré: "Nous devons apprendre à gérer l'économie avec des outils économiques", lançant un appel au pragmatisme. Ce tournant vers un "socialisme de marché" a permis au pays de rattraper l'Occident, sans abandonner l'idéologie communiste. Malgré les évolutions économiques radicales, le système politique chinois est resté inchangé.
Wendy Zhu, Pékinoise de 37 ans, dispose d'un revenu suffisamment confortable pour dîner au restaurant régulièrement, voyager pour ses loisirs et investir dans un appartement, un style de vie que ses parents n'auraient jamais pu rêver d'avoir.
Mais, interrogée sur ce tournant chinois vers le capitalisme, cette copropriétaire d'une petite entreprise d'électronique hésite: "Du temps de mes parents, nous n'avions pas beaucoup d'économies, mais tant qu'on écoutait le parti (communiste) de tout coeur et qu'on le suivait, il n'y avait pas de souci à se faire au sujet de quoi que ce soit", explique-t-elle. "Maintenant, bien que nous ayons la richesse, je suis constamment inquiète de l'avenir, parce qu'il y a tellement d'incertitude".
Pollution, accidents industriels, scandales sur la sécurité des produits sont le revers de la médaille de la prospérité. Et la Chine, très dépendante de ses exportations et es investissements étrangers, est très vulnérable aux aléas de l'économie mondiale.
Et malgré le luxe qui s'affiche dans les rues de Shanghaï, car la Chine reste un pays en développement. Selon les estimations les plus récentes de la Banque mondiale, plus de 100 millions de Chinois, sur une population de 1,3 milliard de personnes, vivent toujours avec moins de 1 dollar par jour. Même si c'est huit fois moins qu'il y a 30 ans, des centaines de millions d'autres Chinois disposent seulement de 1 à 2 dollars par jour.
Pour la population rurale pauvre, le seul moyen d'échapper à la misère est de fuir les exploitations agricoles par les villes, et travailler dans des usines ou sur des sites en construction, devenir chauffeur de taxi ou de poids lourd, ou trier les poubelles pour le recyclage.
Indépendamment des nombreuses usines étrangères installées sur son territoire, l'économie chinoise proprement dire reste un empilement de petites entreprises privées et de grandes industries contrôlées par l'Etat. Le cours de la monnaie chinoise est maintenu dans un seuil de variation étroit, et le contrôle des prix est à nouveau appliqué sur l'alimentation et sur d'autres marchandises clé, depuis que l'inflation a bondi cette année.
Source: Yahoo News