Les globules blancs, emportés par le flux sanguin, surveillent les tissus en se déplaçant dans les vaisseaux.
Grâce à une nouvelle technique de microscopie dite - intravitale -, Cédric Auffray, chercheur post-doctoral dans l'Unité Inserm 838, a étudié la circulation dans les vaisseaux sanguins et les tissus de certains de ces globules blancs, appelés monocytes. Ces monocytes, marqués génétiquement par une protéine fluorescente, ont été examinés et filmés in vivo en temps réel dans des conditions stables ou inflammatoires.
A partir de ces observations, les chercheurs de l'Inserm ont caractérisé une population de monocytes qui parcourt continuellement la paroi des vaisseaux dans les tissus sains (à une vitesse de 1 mm/h en moyenne) et ce, sans tenir compte du sens du flux sanguin. - Nous les avons dénommés monocytes - résidents -, déclare Frédéric Geissmann.
L'équipe de l'Inserm a montré que ce comportement spécifique de - patrouille - était du à la présence à la surface des monocytes, d'une molécule d'adhérence, l'intégrine LFA1 et d'un récepteur à la fractalkine, CX3CR1.
Ce nouveau mode de déplacement des monocytes résidents leur confère un avantage principal: la rapidité d'intervention. En réponse à une infection, ils traversent très rapidement l'endothélium vasculaire et envahissent les tissus. Véritables patrouilles de surveillance, ces monocytes produisent alors des médiateurs de l'inflammation et des molécules chimiotactiques, qui attirent d'autres types de cellules immunitaires nécessaires à la lutte contre les infections. Par la suite, ils se différencient en macrophages qui peuvent contribuer à la réparation tissulaire. Au contraire, les autres monocytes traversent plus tardivement et se différencient en un autre type cellulaire (les cellules dendritiques).
Grâce à une nouvelle technique de microscopie dite - intravitale -, Cédric Auffray, chercheur post-doctoral dans l'Unité Inserm 838, a étudié la circulation dans les vaisseaux sanguins et les tissus de certains de ces globules blancs, appelés monocytes. Ces monocytes, marqués génétiquement par une protéine fluorescente, ont été examinés et filmés in vivo en temps réel dans des conditions stables ou inflammatoires.
A partir de ces observations, les chercheurs de l'Inserm ont caractérisé une population de monocytes qui parcourt continuellement la paroi des vaisseaux dans les tissus sains (à une vitesse de 1 mm/h en moyenne) et ce, sans tenir compte du sens du flux sanguin. - Nous les avons dénommés monocytes - résidents -, déclare Frédéric Geissmann.
L'équipe de l'Inserm a montré que ce comportement spécifique de - patrouille - était du à la présence à la surface des monocytes, d'une molécule d'adhérence, l'intégrine LFA1 et d'un récepteur à la fractalkine, CX3CR1.
Ce nouveau mode de déplacement des monocytes résidents leur confère un avantage principal: la rapidité d'intervention. En réponse à une infection, ils traversent très rapidement l'endothélium vasculaire et envahissent les tissus. Véritables patrouilles de surveillance, ces monocytes produisent alors des médiateurs de l'inflammation et des molécules chimiotactiques, qui attirent d'autres types de cellules immunitaires nécessaires à la lutte contre les infections. Par la suite, ils se différencient en macrophages qui peuvent contribuer à la réparation tissulaire. Au contraire, les autres monocytes traversent plus tardivement et se différencient en un autre type cellulaire (les cellules dendritiques).