Edmond Salis, 39 ans, s'est envolé à 9h13 après un petit retard dû au vent, arrivant 40 minutes plus tard à Douvres. Cinq hélicoptères de presse l'accompagnaient et environ 500 personnes ont assisté au décollage depuis "Blériot Plage", près de Calais, par une météo redevenue clémente.
Avec un moteur de la puissance d'une tronçonneuse, le monoplan d'Edmond Salis est une copie du mythique Blériot XI offerte à l'aviateur par les ouvriers de l'usine pour le 25e anniversaire de sa traversée.
D'autres casse-cous, à bord d'engins volants divers, devaient participer un peu plus tard à une course aérienne dans l'après-midi. Et dans la soirée, un dîner de gala était prévu à Douvres, suivi d'un feu d'artifice.
Des spectateurs vêtus de costumes d'époque ainsi qu'une voiture, également d'époque, étaient sur place dès vendredi dans le cadre des cérémonies liées à ce 100e anniversaire. Les descendants de Louis Blériot devaient également y participer.
Louis Blériot, qui avait alors 37 ans, était considéré comme un fou par sa propre mère. "Il veut survoler la Manche dans un cerf-volant", s'inquiétait-elle auprès de ses amis. L'aviateur était pourtant allé au bout de son rêve, récoltant au passage les 1.000 livres de prime offertes par le quotidien "Daily Mail".
Cent ans plus tard, "c'est toujours une aventure", a confié avant le départ Edmond Salis. "C'est un vieil engin, c'est un vieux moteur, mais il est bien entretenu, il fonctionne bien, il n'y a donc pas de raison d'avoir de problèmes", a déclaré celui dont le père, Jean, un constructeur d'avions de 72 ans, l'a aidé à mettre au point l'appareil pour le périple. Son grand-père, Jean-Baptiste, fut un as de l'aviation pendant la Grande guerre.
Le modèle conçu par Blériot, rendu célèbre après son exploit, avait ensuite été commercialisé avec plus de 800 exemplaires fabriqués, et utilisé par plusieurs forces aériennes pendant la Première guerre mondiale. Le vol de Blériot est survenu durant une décennie au cours de laquelle plusieurs pionniers, en Europe et en Amérique du Nord, avaient mis au point les rudiments de la technologie aérienne et repoussé ses limites.
Pour réaliser son rêve, Blériot avait travaillé pendant dix ans et dépensé toute sa fortune. Accompagné par seulement quelques amis et collaborateurs, il avait remorqué son appareil pour le mettre en position de départ dans un champ, près de Calais, pendant la nuit.
Doté d'un moteur de 25 chevaux, l'appareil, fabriqué notamment avec de la toile et du bois, avait été baptisé le Blériot XI. A 4h41, le monoplan, d'une longueur de 7,05 mètres, avait décollé. Trente-huit minutes plus tard, Blériot avait gagné son pari en atterrissant près de Douvres, sur la côte anglaise. Il était le premier homme à avoir survolé la Manche.
L'atterrissage avait été un peu rude, et l'avion endommagé, parce que Blériot avait dû couper le moteur à 20 mètres au-dessus du sol. Sans conséquence fâcheuse.
"Blériot a été le premier à prouver que voler n'était pas un passe-temps pour des fous", a observé François Mathias, un expert du Musée des arts et métiers à Paris, où est exposé le Blériot XI et qui commémore également le centenaire par une exposition temporaire consacrée au célèbre aviateur.
Moins de vingt ans après cet exploit, le 21 mai 1927, Charles Lindbergh était devenu le premier homme à survoler l'Atlantique, en se posant au Bourget, près de Paris. Louis Blériot lui-même était là pour le féliciter. Lindbergh aurait alors dit qu'il était prêt à traverser l'Atlantique dans l'autre sens à bord de son appareil, avant d'ajouter: "Mais je ne survolerais pas la Manche dans un Blériot XI".
Source: Associated Presse via Yahoo News
Avec un moteur de la puissance d'une tronçonneuse, le monoplan d'Edmond Salis est une copie du mythique Blériot XI offerte à l'aviateur par les ouvriers de l'usine pour le 25e anniversaire de sa traversée.
D'autres casse-cous, à bord d'engins volants divers, devaient participer un peu plus tard à une course aérienne dans l'après-midi. Et dans la soirée, un dîner de gala était prévu à Douvres, suivi d'un feu d'artifice.
Des spectateurs vêtus de costumes d'époque ainsi qu'une voiture, également d'époque, étaient sur place dès vendredi dans le cadre des cérémonies liées à ce 100e anniversaire. Les descendants de Louis Blériot devaient également y participer.
Louis Blériot, qui avait alors 37 ans, était considéré comme un fou par sa propre mère. "Il veut survoler la Manche dans un cerf-volant", s'inquiétait-elle auprès de ses amis. L'aviateur était pourtant allé au bout de son rêve, récoltant au passage les 1.000 livres de prime offertes par le quotidien "Daily Mail".
Cent ans plus tard, "c'est toujours une aventure", a confié avant le départ Edmond Salis. "C'est un vieil engin, c'est un vieux moteur, mais il est bien entretenu, il fonctionne bien, il n'y a donc pas de raison d'avoir de problèmes", a déclaré celui dont le père, Jean, un constructeur d'avions de 72 ans, l'a aidé à mettre au point l'appareil pour le périple. Son grand-père, Jean-Baptiste, fut un as de l'aviation pendant la Grande guerre.
Le modèle conçu par Blériot, rendu célèbre après son exploit, avait ensuite été commercialisé avec plus de 800 exemplaires fabriqués, et utilisé par plusieurs forces aériennes pendant la Première guerre mondiale. Le vol de Blériot est survenu durant une décennie au cours de laquelle plusieurs pionniers, en Europe et en Amérique du Nord, avaient mis au point les rudiments de la technologie aérienne et repoussé ses limites.
Pour réaliser son rêve, Blériot avait travaillé pendant dix ans et dépensé toute sa fortune. Accompagné par seulement quelques amis et collaborateurs, il avait remorqué son appareil pour le mettre en position de départ dans un champ, près de Calais, pendant la nuit.
Doté d'un moteur de 25 chevaux, l'appareil, fabriqué notamment avec de la toile et du bois, avait été baptisé le Blériot XI. A 4h41, le monoplan, d'une longueur de 7,05 mètres, avait décollé. Trente-huit minutes plus tard, Blériot avait gagné son pari en atterrissant près de Douvres, sur la côte anglaise. Il était le premier homme à avoir survolé la Manche.
L'atterrissage avait été un peu rude, et l'avion endommagé, parce que Blériot avait dû couper le moteur à 20 mètres au-dessus du sol. Sans conséquence fâcheuse.
"Blériot a été le premier à prouver que voler n'était pas un passe-temps pour des fous", a observé François Mathias, un expert du Musée des arts et métiers à Paris, où est exposé le Blériot XI et qui commémore également le centenaire par une exposition temporaire consacrée au célèbre aviateur.
Moins de vingt ans après cet exploit, le 21 mai 1927, Charles Lindbergh était devenu le premier homme à survoler l'Atlantique, en se posant au Bourget, près de Paris. Louis Blériot lui-même était là pour le féliciter. Lindbergh aurait alors dit qu'il était prêt à traverser l'Atlantique dans l'autre sens à bord de son appareil, avant d'ajouter: "Mais je ne survolerais pas la Manche dans un Blériot XI".
Source: Associated Presse via Yahoo News