"Chaque année, cette fête nationale est un peu plus importante", commente Didrik de Schaetzen, qui tient un drapeau noir-jaune-rouge gigantesque à la sortie de la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles où le roi Albert II vient d'assister à une célébration religieuse en l'honneur de la Belgique.
"On veut représenter la grande partie de la population qui veut rester ensemble, la majorité silencieuse qui refuse le séparatisme, contrairement à ce qu'on peut croire en écoutant les médias", continue le jeune francophone.
Dans un pays qui va de crise en crise depuis les élections législatives de juin 2007, les voix des séparatistes flamands sont en effet de plus en plus fortes.
"La situation est sans espoir et il n'y a plus qu'une solution: la dissolution de la fédération belge", a ainsi commenté lundi dans un communiqué le parti extrémiste flamand Vlaams Belang, évoquant la peut-être "dernière" fête nationale.
"La Belgique est la Belgique. Je suis Belge et je resterai Belge", conteste May de Bont, une Flamande qui est venue à Bruxelles pour son fils, qui participe lundi après-midi au défilé militaire et civil.
Ce 21 juillet, où les Belges commémorent la prestation de serment de Léopold Ier comme roi des Belges en 1831, "va montrer que le Belge croit en une Belgique unie", renchérit Anne-Caroline Ernst, qui distribue des autocollants représentant le drapeau national mais où la bande jaune du milieu est remplacée par un coeur.
"Les gens sont là aujourd'hui pour montrer qu'ils sont pour la Belgique", continuent Gérard et Jonathan Andy, qui malgré une météo très instable, ont pris place devant le palais royal plus de quatre heures avant le début du défilé.
Les deux frères, qui ont apporté avec eux le drapeau belge bien-sûr, mais aussi les deux drapeaux wallon et flamand "pour montrer que les trois peuvent aller ensemble", sont aussi ravis qu'Albert II ait appelé dimanche à la rescousse son frère Baudouin, décédé en 1993 mais toujours très respecté des Belges, pour défendre l'unité du pays.
"Le roi Baudoin s'est toujours battu pour la Belgique, Albert doit faire pareil", insistent-ils.
Albert II a lancé dimanche soir dans un discours habituel à la veille de la fête nationale, un appel à "l'union et à la tolérance" entre les communautés flamande et francophone, en rappelant que le roi Baudouin était "un avocat vigoureux de l'unité et de la cohésion du pays".
Le souverain a malgré tout également évoqué à mots couverts la nécessité d'un changement institutionnel en demandant d'"inventer de nouvelles formes de vivre ensemble"
Il a d'ailleurs nommé dans ce but cette semaine un trio de "sages" pour plancher sur la réforme de l'Etat et en particulier donner aux Flamands des garanties que les francophones accepteront de renforcer l'autonomie des régions réclamée à cor et à cri par la Flandre.
Le Premier ministre Yves Leterme, dont la démission a été refusée par le roi cette semaine, est de son côté resté discret en ce lundi de fête nationale.
Les médias belges ont ainsi noté qu'il était arrivé à la cathédrale par une porte dérobée, évitant les journalistes, peut-être pour éviter de reproduire la polémique de l'an dernier.
Alors qu'il était à l'époque chargé de former un gouvernement, le chrétien-démocrate flamand, à qui une chaîne de télévision demandait d'entonner l'hymne belge, "la Brabançonne", avait confondu -volontairement ou non- les paroles avec celles de "La Marseillaise" française...
Source: yahoo news
"On veut représenter la grande partie de la population qui veut rester ensemble, la majorité silencieuse qui refuse le séparatisme, contrairement à ce qu'on peut croire en écoutant les médias", continue le jeune francophone.
Dans un pays qui va de crise en crise depuis les élections législatives de juin 2007, les voix des séparatistes flamands sont en effet de plus en plus fortes.
"La situation est sans espoir et il n'y a plus qu'une solution: la dissolution de la fédération belge", a ainsi commenté lundi dans un communiqué le parti extrémiste flamand Vlaams Belang, évoquant la peut-être "dernière" fête nationale.
"La Belgique est la Belgique. Je suis Belge et je resterai Belge", conteste May de Bont, une Flamande qui est venue à Bruxelles pour son fils, qui participe lundi après-midi au défilé militaire et civil.
Ce 21 juillet, où les Belges commémorent la prestation de serment de Léopold Ier comme roi des Belges en 1831, "va montrer que le Belge croit en une Belgique unie", renchérit Anne-Caroline Ernst, qui distribue des autocollants représentant le drapeau national mais où la bande jaune du milieu est remplacée par un coeur.
"Les gens sont là aujourd'hui pour montrer qu'ils sont pour la Belgique", continuent Gérard et Jonathan Andy, qui malgré une météo très instable, ont pris place devant le palais royal plus de quatre heures avant le début du défilé.
Les deux frères, qui ont apporté avec eux le drapeau belge bien-sûr, mais aussi les deux drapeaux wallon et flamand "pour montrer que les trois peuvent aller ensemble", sont aussi ravis qu'Albert II ait appelé dimanche à la rescousse son frère Baudouin, décédé en 1993 mais toujours très respecté des Belges, pour défendre l'unité du pays.
"Le roi Baudoin s'est toujours battu pour la Belgique, Albert doit faire pareil", insistent-ils.
Albert II a lancé dimanche soir dans un discours habituel à la veille de la fête nationale, un appel à "l'union et à la tolérance" entre les communautés flamande et francophone, en rappelant que le roi Baudouin était "un avocat vigoureux de l'unité et de la cohésion du pays".
Le souverain a malgré tout également évoqué à mots couverts la nécessité d'un changement institutionnel en demandant d'"inventer de nouvelles formes de vivre ensemble"
Il a d'ailleurs nommé dans ce but cette semaine un trio de "sages" pour plancher sur la réforme de l'Etat et en particulier donner aux Flamands des garanties que les francophones accepteront de renforcer l'autonomie des régions réclamée à cor et à cri par la Flandre.
Le Premier ministre Yves Leterme, dont la démission a été refusée par le roi cette semaine, est de son côté resté discret en ce lundi de fête nationale.
Les médias belges ont ainsi noté qu'il était arrivé à la cathédrale par une porte dérobée, évitant les journalistes, peut-être pour éviter de reproduire la polémique de l'an dernier.
Alors qu'il était à l'époque chargé de former un gouvernement, le chrétien-démocrate flamand, à qui une chaîne de télévision demandait d'entonner l'hymne belge, "la Brabançonne", avait confondu -volontairement ou non- les paroles avec celles de "La Marseillaise" française...
Source: yahoo news