Macron appel à un non blocage du Pays
Le ton est resté plus conciliateur que jamais dans cette allocution attendue par les Français depuis les résultats des législatives. Le Président Macron affirme avoir eu des discussions avec plusieurs dirigeants de partis politiques. Ces derniers ont donné la garantie du respect des institutions républicaines. Une garantie qui éviterait à la république tout dysfonctionnement dans l’avenir. Son appel à la classe politique est une invitation à « légiférer différemment » et surtout, il les invite à faire des « compromis ».
Il fallait s’y attendre de toute façon puisque la situation politique l’y oblige.
Il fallait s’y attendre de toute façon puisque la situation politique l’y oblige.
Un aveu d’échec aux dernières législatives ?
Les appels aux compromis en disent long, même si le discours reste moins quémandeur. A entendre le Président Macron, la majorité gouvernementale n’a pas perdu les élections. Elle reste jusque-là la première force politique de la république à l’assemblée nationale. Si la majorité absolue n’est pas obtenue, celle relative est atteinte.
De ce résultat, le Président dit avoir perçu le message du peuple français. Il est prêt pour le changement souhaité par le peuple. Prenant toute sa responsabilité de garant des institutions de la république, il appelle la classe politique à un sens de responsabilité aussi.
Qu’elle est la stratégie de la majorité présidentielle à l’assemblée nationale ?
Macron semble l’avoir annoncée clairement dans son discours. Il faut s’élargir avec deux options sur la table : Soit un contrat de coalition, soit une construction des majorités texte par texte. C’est l’intérêt de la nation qui est en jeu et il faut jouer toutes les cartes possibles pour atteindre les objectifs. Prenant les français à témoin, le président affirme sa bonne volonté à travailler avec les autres partis politiques.
Les partis d’opposition sont clairement indexés lorsqu’il les invite à dire au peuple français jusqu’où ils sont prêts à aller. Les jours suivants sont d’une pression pour ces partis. Le président dans son allocution donne jusqu’à 48h aux opposants pour afficher leur position.
En attendant son retour du sommet européen et celui de l'Otan, il annonce pour l’été prochain une loi pouvant améliorer les conditions de vie des français.