Quim Torra a été destitué de son mandat de Président de la Catalogne par les juges (politiques) du Tribunal supérieur de Justice le 19 décembre dernier. Le président catalan a fait appel de sa condamnation devant le Tribunal suprême espagnol (celui là même qui a condamné à 99 ans de prisons des dirigeant.e.s catalan.e.s).
Mais la commission électorale, saisie par le Parti Populaire et Ciudadanos, a estimé ce soir qu’il était inéligible et perdait à effet immédiat donc son siège de député, et son mandat de président de la Catalogne, sans attendre les résultats de son appel.
Il était poursuivi pour délit de désobéissance pour avoir laisser une semaine une banderole sur le palais de la Generalitat où était inscrits « Liberté pour les prisonniers et exilés politiques ». Le Tribunal supérieur de Justice a donc estimé qu'il s'agissait d'une désobéissance expliquant l'utilisation d'un coup d'état pour renverser un Président qui ne rentre pas dans le moule du modèle de 78.
Une barbarie démocratique
Quim Torra a également annoncé qu'il demanderait une session plénière extraordinaire demain au Parlement de Catalogne. "Mon engagement pour la Catalogne est ferme. Il n'y a pas de solution pour l'Espagne si elle veut suivre la voie de la répression", a conclu Torra.
"Je suis membre du Parlement de Catalogne et président de la Generalitat", a déclaré Torra, se rappelant à nouveau qu'il ne peut être invalidé que par le Parlement de Catalogne.
Dans son discours du Palau de la Generalitat, Quim Torra a rappelé que "c'est la deuxième fois qu'un président légitime est renvoyé d'un bureau de Madrid".
Le débat d’investiture de Pedro Sanchez débutera demain matin, sa,s le soutien des indépendantistes catalans (juste une abstention) il ne pourra pas être élu.
Mais la commission électorale, saisie par le Parti Populaire et Ciudadanos, a estimé ce soir qu’il était inéligible et perdait à effet immédiat donc son siège de député, et son mandat de président de la Catalogne, sans attendre les résultats de son appel.
Il était poursuivi pour délit de désobéissance pour avoir laisser une semaine une banderole sur le palais de la Generalitat où était inscrits « Liberté pour les prisonniers et exilés politiques ». Le Tribunal supérieur de Justice a donc estimé qu'il s'agissait d'une désobéissance expliquant l'utilisation d'un coup d'état pour renverser un Président qui ne rentre pas dans le moule du modèle de 78.
Plus besoin d'armes, en Espagne, pour faire un coup d'état. Un président peut être destitué par une comission électorale. Pour une banderole.
— Júlia Taurinyà (@JuliaTaurinya) January 3, 2020
Tot el suport @QuimTorraiPla #Catalogne #Espagne
Une barbarie démocratique
Quim Torra a également annoncé qu'il demanderait une session plénière extraordinaire demain au Parlement de Catalogne. "Mon engagement pour la Catalogne est ferme. Il n'y a pas de solution pour l'Espagne si elle veut suivre la voie de la répression", a conclu Torra.
"Je suis membre du Parlement de Catalogne et président de la Generalitat", a déclaré Torra, se rappelant à nouveau qu'il ne peut être invalidé que par le Parlement de Catalogne.
Dans son discours du Palau de la Generalitat, Quim Torra a rappelé que "c'est la deuxième fois qu'un président légitime est renvoyé d'un bureau de Madrid".
Le débat d’investiture de Pedro Sanchez débutera demain matin, sa,s le soutien des indépendantistes catalans (juste une abstention) il ne pourra pas être élu.