Afrique et Moyen-Orient
01/12/2020 15:45

Cameroun : la France opte pour la libération des personnes arrêtées le 22 septembre

La France a demandé au gouvernement camerounais de libérer les centaines de personnes arrêtées lors de la marche du 22 septembre dernier. Auditionné par le parlement français ce mercredi 25 novembre 2020, le ministre français Jean Yves s’est penché sur la crise socio-politique qui secouait le Cameroun.


Jean Yves Ledrian, le ministre français des affaires étrangères  a répondu aux questions des parlementaires français sur la crise politique qui sévit au Cameroun. Les députés français Sylvain Waserman et Bérengère Poletti se font un sang d’encre sur l’assignation à résidence dont est victime président national du MRC et principal opposant au régime dictatorial en place.

Le député Sylvain Waserman parle de « résidence surveillée alors que son compère Bérengère parle de captivité forcée
Le ministre français des affaires étrangères a confirmé les propos des deux députés français. Il a ajouté : « La situation s’est de nouveau tendue depuis le mois de septembre ». En effet, le 22 septembre dernier, des centaines personnes sont sorties dans les rues de plusieurs villes du Cameroun suite à l’appel de Maurice Kamto pour demander la cessation des guerres dans les régions anglophones ainsi qu’un code électoral consensuel. Lors de cette marche, des centaines de personnes ont été arrêtées et inculpées pour insurrections et leur leader Maurice Kamto placé en résidence surveillée.

Jean Yves Ledrian a affirmé que le message de paris adressé aux autorités camerounaises est très ferme. Il a précisé : « Nous souhaitons que les autorités camerounaises prennent des initiatives, des gestes d’ouverture pour rétablir la confiance sur la scène politique intérieure et qu’elles libèrent les personnes arrêtées dans le cadre des manifestations à caractère politique ».
L’on se souvient encore qu’en 2019, le président français Emmanuel Macron avait tout fait pour libérer Maurice Kamto lorsque ce dernier purgeait 10 mois de prison pour avoir protesté les résultats des élections présidentielles de 2018.


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