Ces émeutes avaient éclaté le 14 mars 2008 dans la capitale de la région himalayenne après plusieurs jours de manifestations pacifiques organisées par des moines bouddhistes.
Les violences avaient fait officiellement 19 morts et provoqué une vague de manifestations dans les régions chinoises peuplées en partie de Tibétains.
Selon Matt Whitticase, porte-parole à Londres de l'organisation Free Tibet, ses contacts n'ont signalé aucun incident majeur ce samedi dans la région himalayenne, même s'il admet que l'embargo frappant les nouvelles en provenance du Tibet rend difficile la collecte d'informations sur ce qui s'y passe.
Le chef du Parti communiste au Tibet, Zhang Qingli, a déclaré aux soldats déployés dans la région qu'ils devaient faire face à "une situation sombre et complexe", rapporte le Quotidien du Tibet, un organe officiel.
"Il s'agit de déjouer une fois pour toutes les complots du dalaï-lama qui visent à démembrer la patrie et à semer le chaos au Tibet", a-t-il ajouté, sans évoquer toutefois les violences de l'an dernier.
Selon les groupes d'exilés tibétains, ce sont plus de 200 personnes qui sont mortes dans la répression chinoise.
Ces exilés prévoient de marquer le premier anniversaire du début des troubles par une manifestation à New York.
L'agence de presse officielle chinoise, Chine nouvelle, affirme que les Occidentaux qui critiquent la politique de Pékin ne sont que de bonnes âmes mal avisées.
"Ils peuvent pleurer les morts de l'an dernier à Lhassa mais doivent réfléchir à deux fois avant de se mêler de ce qu'ils ne connaissent pas", souligne le service en langue anglaise de Chine nouvelle, destiné à l'étranger.
Pékin a assuré que le calme régnerait au Tibet cette année et le président Hu Jintao a évoqué l'édification d'une "Grande Muraille" de stabilité dans la région.
Le Tibet et les régions voisines où vivent de nombreux Tibétains sont sous haute surveillance. Les journalistes étrangers, et même les touristes, sont tenus à l'écart.
Des barrages de police ont été mis en place sur les principales routes pour refouler les indésirables.
Des habitants de Lhassa joints par téléphone ont déclaré que c'était une journée "comme une autre" mais ont refusé de commenter les mesures de sécurité prises par les autorités.
Les médias en langue chinoise, pour leur part, ignorent largement cet anniversaire. La télévision d'Etat a interviewé des bergers de la province de Qinghai sur l'amélioration de leurs conditions de vie.
Vendredi, le Premier ministre chinois, Wen Jiabao a déclaré que la Chine était ouverte à des discussions avec des émissaires du dalaï-lama si le chef spirituel des Tibétains renonçait à ce que Pékin qualifie de visées séparatistes.
Il a estimé que la politique chinoise à l'égard du Tibet était juste et que la région connaissait aujourd'hui la paix et la stabilité.
Les discussions menées entre émissaires du dalaï-lama et responsables chinois n'ont jamais marqué de progrès significatifs.
"Ce genre de discussions peut se poursuivre. La condition est que le dalaï-lama fasse preuve de sincérité, de sorte que l'on puisse parvenir à des résultats substantiels", a dit Wen à l'issue de la session annuelle du parlement chinois.
A Dharamsala, dans le nord de l'Inde, où siège le gouvernement tibétain en exil, un collaborateur du dalaï-lama a dit que ce dernier était "toujours ouvert à des discussions".
Le 10 mars, à l'occasion du 50e anniversaire de son exil après l'échec du soulèvement de 1959, le dalaï-lama a souhaité dans un discours prononcé en Inde que le Tibet jouisse d'une "autonomie significative". Il a accusé Pékin d'avoir transformé sa patrie en "enfer sur Terre".
Wen Jiabao a par ailleurs apparemment nuancé ses critiques envers la France, à laquelle Pékin avait vivement reproché l'an dernier une rencontre entre le dalaï-lama et Nicolas Sarkozy.
"Les problèmes entre la Chine et le France proviennent principalement du fait que le dirigeant français a rencontré le dalaï-lama de manière ostentatoire. Il ne s'agit pas seulement des intérêts fondamentaux de la Chine, cela a aussi gravement heurté les sentiments du peuple chinois", a dit Wen.
Des médias chinois ont rapporté que deux Chinois avaient arraché un drapeau tibétain hissé sur l'hôtel de ville de Paris à l'occasion du 10 mars.
Source: Yahoo News
Les violences avaient fait officiellement 19 morts et provoqué une vague de manifestations dans les régions chinoises peuplées en partie de Tibétains.
Selon Matt Whitticase, porte-parole à Londres de l'organisation Free Tibet, ses contacts n'ont signalé aucun incident majeur ce samedi dans la région himalayenne, même s'il admet que l'embargo frappant les nouvelles en provenance du Tibet rend difficile la collecte d'informations sur ce qui s'y passe.
Le chef du Parti communiste au Tibet, Zhang Qingli, a déclaré aux soldats déployés dans la région qu'ils devaient faire face à "une situation sombre et complexe", rapporte le Quotidien du Tibet, un organe officiel.
"Il s'agit de déjouer une fois pour toutes les complots du dalaï-lama qui visent à démembrer la patrie et à semer le chaos au Tibet", a-t-il ajouté, sans évoquer toutefois les violences de l'an dernier.
Selon les groupes d'exilés tibétains, ce sont plus de 200 personnes qui sont mortes dans la répression chinoise.
Ces exilés prévoient de marquer le premier anniversaire du début des troubles par une manifestation à New York.
L'agence de presse officielle chinoise, Chine nouvelle, affirme que les Occidentaux qui critiquent la politique de Pékin ne sont que de bonnes âmes mal avisées.
"Ils peuvent pleurer les morts de l'an dernier à Lhassa mais doivent réfléchir à deux fois avant de se mêler de ce qu'ils ne connaissent pas", souligne le service en langue anglaise de Chine nouvelle, destiné à l'étranger.
Pékin a assuré que le calme régnerait au Tibet cette année et le président Hu Jintao a évoqué l'édification d'une "Grande Muraille" de stabilité dans la région.
Le Tibet et les régions voisines où vivent de nombreux Tibétains sont sous haute surveillance. Les journalistes étrangers, et même les touristes, sont tenus à l'écart.
Des barrages de police ont été mis en place sur les principales routes pour refouler les indésirables.
Des habitants de Lhassa joints par téléphone ont déclaré que c'était une journée "comme une autre" mais ont refusé de commenter les mesures de sécurité prises par les autorités.
Les médias en langue chinoise, pour leur part, ignorent largement cet anniversaire. La télévision d'Etat a interviewé des bergers de la province de Qinghai sur l'amélioration de leurs conditions de vie.
Vendredi, le Premier ministre chinois, Wen Jiabao a déclaré que la Chine était ouverte à des discussions avec des émissaires du dalaï-lama si le chef spirituel des Tibétains renonçait à ce que Pékin qualifie de visées séparatistes.
Il a estimé que la politique chinoise à l'égard du Tibet était juste et que la région connaissait aujourd'hui la paix et la stabilité.
Les discussions menées entre émissaires du dalaï-lama et responsables chinois n'ont jamais marqué de progrès significatifs.
"Ce genre de discussions peut se poursuivre. La condition est que le dalaï-lama fasse preuve de sincérité, de sorte que l'on puisse parvenir à des résultats substantiels", a dit Wen à l'issue de la session annuelle du parlement chinois.
A Dharamsala, dans le nord de l'Inde, où siège le gouvernement tibétain en exil, un collaborateur du dalaï-lama a dit que ce dernier était "toujours ouvert à des discussions".
Le 10 mars, à l'occasion du 50e anniversaire de son exil après l'échec du soulèvement de 1959, le dalaï-lama a souhaité dans un discours prononcé en Inde que le Tibet jouisse d'une "autonomie significative". Il a accusé Pékin d'avoir transformé sa patrie en "enfer sur Terre".
Wen Jiabao a par ailleurs apparemment nuancé ses critiques envers la France, à laquelle Pékin avait vivement reproché l'an dernier une rencontre entre le dalaï-lama et Nicolas Sarkozy.
"Les problèmes entre la Chine et le France proviennent principalement du fait que le dirigeant français a rencontré le dalaï-lama de manière ostentatoire. Il ne s'agit pas seulement des intérêts fondamentaux de la Chine, cela a aussi gravement heurté les sentiments du peuple chinois", a dit Wen.
Des médias chinois ont rapporté que deux Chinois avaient arraché un drapeau tibétain hissé sur l'hôtel de ville de Paris à l'occasion du 10 mars.
Source: Yahoo News