Le comité Balladur propose dans son rapport remis lundi à Nicolas Sarkozy que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) comptabilise désormais les interventions du président dans les médias avec celles du gouvernement.
Cette position a été "jugée légale par le Conseil d'Etat" le 13 mai 2005, soulignait en octobre dernier le président du CSA Michel Boyon, dans une lettre adressée à François Hollande. Le Premier secrétaire du Parti socialiste avait jugé "incompréhensible" la décision du Conseil de ne pas comptabiliser le temps de parole de Nicolas Sarkozy dans l'équilibre majorité-opposition, et dénoncé "l'omniprésence" médiatique du nouveau président.
C'est une "anomalie", a confirmé le comité Balladur chargé de réfléchir sur la réforme des institutions. "Cette situation est la traduction d'une conception dépassée du rôle du chef de l'Etat", peut-on lire dans le rapport.
Cette position a été "jugée légale par le Conseil d'Etat" le 13 mai 2005, soulignait en octobre dernier le président du CSA Michel Boyon, dans une lettre adressée à François Hollande. Le Premier secrétaire du Parti socialiste avait jugé "incompréhensible" la décision du Conseil de ne pas comptabiliser le temps de parole de Nicolas Sarkozy dans l'équilibre majorité-opposition, et dénoncé "l'omniprésence" médiatique du nouveau président.
C'est une "anomalie", a confirmé le comité Balladur chargé de réfléchir sur la réforme des institutions. "Cette situation est la traduction d'une conception dépassée du rôle du chef de l'Etat", peut-on lire dans le rapport.